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Lancement de l’étude d’inventaire sur la filière bois

#1097875277 Adobe Stock, Par Abdus

Avec la plus grande surface boisée de France, la Région Nouvelle-Aquitaine possède une filière forêt-bois-papier majeure dont l’histoire des lieux de production reste à faire.

Le service Patrimoine et Inventaire de la Région Nouvelle-Aquitaine lance en 2025 une étude d’inventaire sur cette filière afin d’en valoriser l’histoire industrielle et les enjeux de développement futurs, notamment ceux liés à la transition écologique.

Cette opération d’inventaire propose d’étudier les bâtiments, les machines et les savoir-faire qui témoignent des procédés industriels anciens ou courants de la filière. Pour cela, une première phase est engagée pour identifier des témoins et partenaires au projet.

La filière

La filière

Avec 2,8 millions d’hectares de bois, la Région Nouvelle-Aquitaine possède la plus grande surface boisée de France. Cela représente 34 % du territoire régional avec des taux de boisement variable d’un département à l’autre (9 % pour les Deux-Sèvres et 61 % dans Les Landes) et des essences variées.

La filière forêt-bois-papier en Nouvelle-Aquitaine emploie 50 000 salariés dont 30 000 dans les activités du noyau de la filière : sylviculture, sciage et travail du bois, industrie du papier et du carton, travaux de charpente.

Pourquoi une étude d’inventaire ?

Pourquoi une étude d’inventaire ?

Des vestiges d’ateliers aux usines en activité, quel patrimoine compose cette filière ? Quelles ont été les logiques d’implantation, d’organisation architecturale des sites (production, espaces sociaux) et de structuration des réseaux de transport en lien avec les dynamiques de la filière ? Quelles conséquences sur l’évolution du paysage et l’aménagement des territoires ont été engendrées par ces développements ?

Voici les questionnements fondamentaux de cette nouvelle étude d’inventaire qui va se dérouler sur 6 années avec des étapes de valorisation au fur et à mesure des avancées. Celle-ci sera menée par Laëtitia Maison, chercheuse au service Patrimoine et Inventaire de la Région Nouvelle-Aquitaine.

L’étude de ce patrimoine industriel consacrera une place importante à au patrimoine culturel immatériel. Pour cela, une collaboration est prévue avec la faculté d’anthropologie sociale, ethnologie de l’Université de Bordeaux.

4 espaces à étudier

4 espaces à étudier

L’étude prévoit d’inventorier 4 espaces boisés du territoire néo-aquitain que l’on peut schématiquement présenter ainsi :

Pin maritime
Massif landais

L’espèce prédominante est le pin maritime. Il était utilisé dans le passé pour le gemmage, soit la récupération de la résine puis sa distillation pour en extraire de la térébenthine et de la colophane. Aujourd’hui, le pin maritime des Landes est utilisé pour la pâte à papier, les panneaux de particules, poteaux, piquets, parquets, contreplaqués, emballage et bois énergie.

Feuillu
Plateaux du Haut-Limousin

Composé par 2/3 de feuillus (chênes, châtaigniers, hêtres, charmes) et 1/3 de résineux (Douglas depuis les années 1950). Ces essences sont employées pour la menuiserie, tonnellerie, parquets, lambris et bois de chauffage.

Feuillu
Vienne, Charente, Dordogne et Pyrénées atlantiques

85 % de feuillus pour le même usage que ceux des plateaux Haut-Limousin.

Peuplier
Plaines alluviales

Ici c’est le peuplier qui est présent pour une transformation en contreplaqués et emballages.

Contact

Vous souhaitez participer à l’étude
ou faire connaître votre propre patrimoine lié à cette filière ?

Contactez Laëtitia Maison : laetitia.maison[@]nouvelle-aquitaine.fr

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Métiers d’hier, métiers de demain !

© William Windrestin
Mis à jour le 04 avril 2025

L’urgence climatique pousse notre société à s’interroger sur nos modes de vies et nos méthodes de construction ou rénovation. Cela implique le développement de compétences nouvelles, l’évolution des emplois, voire l’apparition de nouveaux métiers, mais aussi parfois de se tourner vers des techniques plus anciennes, tout aussi écologiquement vertueuses.

C’est le pari que fait le Campus régional du Patrimoine bâti en proposant une formation « Construction en pierres sèches » dès la rentrée 2024.

En octobre 2024, les jeunes du LMB de Felletin (Lycée des métiers du bâtiment) en cursus maçonnerie ont eu l’occasion d’expérimenter la construction de murs en pierres sèches lors d’une première session de formation organisée par le Campus régional du Patrimoine bâti, le lycée, le PNR Millevaches et l’association Artisans Bâtisseurs en Pierres Sèches. Une première expérimentation qui a vocation à être diffusée ensuite dans d’autres lycées professionnels de la Nouvelle-Aquitaine.

Reportage vidéo
Une pratique durable !

La construction en pierres sèches : une pratique durable !

Les constructions en pierres sèches existent depuis des siècles et ont perduré grâce aux propriétés mêmes d’une construction sans ajouts de liants, colles ou mortiers. Si cette technique ne se prête pas aux habitations, car trop peu isolante, elle a été utilisée massivement dans le passé pour des abris agricoles (cabanes de bergers…), des délimitations de parcelles, des chemins et des murs de soutènement.

Longtemps délaissés au profit du béton, les murs en pierres sèches sont reconnus aujourd’hui pour leur vertus écologiques et environnementales :

||| ils sont naturellement drainants puisqu’aucun matériau n’est utilisé pour tenir les pierres entre elles, permettant ainsi le filtrage de l’eau ;
||| les interstices entre les pierres favorisent le développement de la biodiversité en servant de refuge pour de nombreux insectes et petits animaux ;
||| leur construction est peu polluante car elle nécessite très peu d’outils mécaniques ;
||| cette technique favorise une économie locale et circulaire en utilisant la matière première présente à proximité immédiate des chantiers (pierres récoltées dans les carrières voisines ou même dans les prés eux-mêmes).

Pour le Campus régional du Patrimoine bâti, ce mode de construction est en total adéquation avec les objectifs qu’il poursuit, à savoir : promouvoir et transmettre des savoir-faire anciens, développer le réemploi, réhabiliter le patrimoine local, et atténuer l’impact environnemental avec utilisation de matériaux locaux et géosourcés.

Un savoir-faire à retrouver

Un savoir-faire à retrouver

Le travail de la pierre est aujourd’hui réservé aux tailleurs de pierres. Or, la construction en pierres sèches est une pratique alliant la taille de la pierre et la maçonnerie. Cette technique n’est pas l’affaire d’un seul homme ! Peu polluante, elle nécessite beaucoup de main d’œuvre et un véritable chantier en équipe.
Ce savoir-faire ayant été quelque peu oublié, il semble nécessaire aujourd’hui de le transmettre à nouveau aux générations de maçons actuelles et futures.

C’est la mission que s’est donné l’association Artisans Bâtisseurs en Pierres Sèches (ABPS). Créée en 2002, elle regroupe actuellement 77 professionnels du bâtiment spécialisés dans les techniques de construction en pierres sèches et œuvre pour le développement de la filière et la transmission de ce savoir-faire.
L’ABPS gère l’École professionnelle de la pierre sèche, centre de formation itinérant et spécialisé, basé à l’Espinas à Ventalon en Cévennes et intervenant en France et en Europe. Uniquement dédié aux techniques de construction, c’est le seul centre de formation professionnelle en Europe proposant plusieurs niveaux de formations certifiantes. Il s’agit des formations de Certificat de Qualification Professionnelle (CQP).

C’est le CQP Niveau 1 qui a été proposé au LMB de Felletin pour cette première session : « intervenir sur un chantier de construction en pierre sèche ». Il existe deux autres niveaux pour se perfectionner jusqu’à devenir « compagnon professionnel en pierre sèche ».

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Feuille de route pour la transition écologique de la culture

Feuille de route spécifique pour la transition écologique de la culture

Le 12 mars 2024, la Région Nouvelle-Aquitaine a adopté une feuille de route spécifique pour la transition écologique de la culture et par la culture en Nouvelle-Aquitaine.

Cette feuille de route a été élaborée à partir d’une concertation large, associant notamment les agences culturelles régionales OARA, ALCA et L’A. ainsi que l’ensemble des réseaux d’acteurs culturels néo-aquitains.

Elle comprend 6 engagements dans la suite de Néo Terra, la feuille de route du conseil régional en faveur de la transition écologique et énergétique et des éco-socio-conditionnalités régionales. Sans incidence financière directe, elle s’appliquera dans le cadre du budget global consacré à la politique culturelle.
On y retrouvera la réduction des impacts négatifs de la mobilité, la sobriété dans l’usage des ressources naturelles ou numériques, tout autant que la valorisation du patrimoine naturel protégé ou l’accompagnement des transformations du territoire.

Exemples inspirants
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Inventaire du patrimoine culturel du littoral

Inventaire du patrimoine culturel du littoral © William Windrestin

La Région Nouvelle-Aquitaine lance une opération d’inventaire du patrimoine culturel de son littoral.

Avec ses 970 km de côtes, la Nouvelle-Aquitaine est une région particulièrement concernée et impactée par l’évolution du littoral. C’est pourquoi, en 2024, elle décide de l’appréhender sous un angle moins étudié, à savoir sa dimension culturelle et patrimoniale.

Etant donné le nombre de communes concernées, il a été décidé de débuter par une première phase d’étude sur trois communes représentatives des différents types de littoraux du territoire : le littoral de marais en Charente-Maritime, le littoral sableux en Gironde et dans les Landes et enfin le littoral rocheux au Pays basque.
Ce sont donc les communes de Marennes-Hiers-Brouage, Mimizan et Guéthary qui vont être inventoriées par Claire Steimer, chercheuse au service Patrimoine et Inventaire de la Région. L’objectif est de mettre en évidence les héritages historiques, témoins des relations entre l’homme et la mer du Moyen Âge à nos jours.

Mosaïque litoral © William WINDRESTIN
Thématiques étudiées

Il s’agit de mener un inventaire topographique, c’est-à-dire un repérage du patrimoine bâti et des aménagements de l’homme. Ce repérage sera ensuite examiné à travers le prisme de dix thématiques afin d’identifier les richesses patrimoniales liées au littoral :

||| Signalisation et surveillance des côtes,
||| Défense militaire des côtes,
||| Protection contre l’érosion côtière,
||| Transit terre/mer et réseaux de communication,
||| Production primaire et commercialisation des produits de la mer et de l’agriculture,
||| Activités artisanales et industrielles liées à la mer et à l’agriculture,
||| Vie des populations littorales,
||| Activités balnéaires de loisir et de santé,
||| Pratiques religieuses, mémorielles et expressions légendaires,
||| Activités scientifiques et muséales.

Vidéo de présentation

Prises de vue photographiques, recherches dans les archives compléteront le travail de terrain. L’ensemble fera l’objet de dossiers documentaires accessibles sur le portail documentaire Patrimoine et Inventaire de la Région.

Suivez l’avancée des recherches ici-même et en vous abonnant à notre lettre d’information !

Contact

Vous souhaitez participer à ce projet en tant que partenaire ?

||| Contactez Claire Steimer, chercheuse au service Patrimoine et Inventaire : claire.steimer@nouvelle-aquitaine.fr

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Transition écologique

Adobe Stock #680860005 Par Deemerwha studio - Illustrations William Windrestin

Une feuille de route pour la transition écologique de la culture

Le 12 mars 2024, la Région Nouvelle-Aquitaine a adopté une feuille de route pour la transition écologique de la culture et par la culture en Nouvelle-Aquitaine.

||| Consulter la page dédiée

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La politique régionale
La politique régionale
La transition écologique de la culture et par la culture en Nouvelle-Aquitaine

La Région Nouvelle-Aquitaine est un territoire culturellement actif et attractif : avec 35 000 emplois culturels recensés, c’est l’une des Régions qui compte le plus de festivals (826) et le plus de monuments historiques (6000). C’est un territoire de création (plus de 1200 équipes artistiques) et de diffusion du spectacle vivant (600 lieux de diffusion), mais aussi de filières économiques fortes : avec près de 200 cinémas indépendants, la Nouvelle-Aquitaine dispose du maillage le plus dense du monde.

C’est également un territoire très impacté par les crises environnementales : épisodes météorologiques extrêmes (canicules, tempêtes, feux de forêts), érosion du trait de côte, stress hydrique, crises agricoles…

Adobe Stock #680860005 Par Deemerwha studio - Illustrations William Windrestin

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Mél. : transition-eco-culture[@]nouvelle-aquitaine.fr

Amélie CHAUVEAU
Chargée d’animation numérique culturel et transition
Mél. : amelie.chauveau[@]nouvelle-aquitaine.fr

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