Fasciner pour préserver
Nous avons rencontré Léa Collober, naturaliste et réalisatrice de documentaires animaliers, à la 40ème édition du FIFO. Elle nous a livré sa recette pour défendre la biodiversité à travers des œuvres esthétiques et originales.
Léa Collober est une jeune réalisatrice de documentaires animaliers passionnée depuis son enfance par la nature pictocharentaise qui l’entoure. C’est tout naturellement qu’elle intègre l’IFFCAM (Institut Francophone de Formation au Cinéma Animalier) en 2019. 5 ans plus tard, elle décroche le Grand Prix du FIFO (Festival International du Film Ornithologique) avec son documentaire sur la mare : Odysée mare produit par Salamandre.
Comment parler de biodiversité, de protection de l’environnement, d’espèces inconnues et de leurs liens avec l’Homme à travers une œuvre ? C’est une question omniprésente dans le travail de Léa qui se sert de l’image pour cela.
Le moteur dans mon métier c’est de montrer les animaux et leur comportement incroyable qu’on va avoir dans notre jardin, notre petite mare. Montrer que ce que l’on a à côté de chez nous c’est précieux et ça mérite d’être protéger. Et pour ça il faut se battre.
Après un premier film sur les grues, présenté en 2023 au FIFO, Odyssée mare est le deuxième documentaire de Léa Collober sélectionné au festival de Ménigoute. C’est un court métrage documentaire sur la mare, milieu aquatique où se côtoient l’infiniment petit et l’infiniment grand avec des interconnexions entre ces vivants que l’on ne soupçonne pas. La mare c’est également un environnement étroitement lié à l’Homme sans qui elle ne survivrait que quelques années. C’est tout cela que Léa Collober a voulu explorer avec ce film, démontrant l’importance de la préservation de ces milieux aquatiques en les dévoilant tels des cosmos.