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Prix Jean-Lacouture | Un héritage littéraire, journalistique et néo-aquitain

Prix Jean-Lacouture ©Sebastien Blanquet-Riviere
Mis à jour le 26 novembre 2025

Pourquoi un prix régional pour célébrer l’héritage de Jean Lacouture ? Au moment d’évoquer les quatre premiers brillants lauréats, il convient de replacer le journaliste dans l’histoire néo-aquitaine et littéraire.

A l’occasion du centenaire de sa naissance – le 9 juin 1921, à Bordeaux –, la Nouvelle-Aquitaine a souhaité honorer son souvenir, à la hauteur de l’empreinte laissée. Ainsi fut créé le prix littéraire Jean Lacouture, sous l’impulsion d’Alain Rousset, en compagnie d’une partie de celles et ceux qui l’ont accompagné – dont le président du jury, Hubert Védrine. Autour de lui, un comité exceptionnel s’employa ainsi à définir, au fil des discussions et des lectures, son héritage littéraire. Et c’est ainsi qu’Anne-Marie Cocula, Elisabeth Guigou, Bernard Guetta, Yves Harté, Jean-Noël Jeanneney, Claude-Catherine Kiejman et Hubert Védrine tracèrent les grandes lignes de ce prix naissant ; qu’elles et ils soient historiens, ministres, universitaires, écrivains ou journalistes, chacun avait en partage l’amitié ineffable qui les liait à Lacouture, disparu en 2015, doublée d’une admiration qui perdure.

De l’homme à l’héritage

De l’homme à l’héritage

« Plume hors pair et reporter hors catégorie », précise Alain Rousset, « Lacouture inventa un genre littéraire nouveau, celui d’écrivain-biographe, tandis qu’il sillonnait le monde et traversait son siècle. Monstre de sensibilité à l’empathie contagieuse, « larger than life » écriraient les Américains, pétri de culture sans être pédant, curieux de tout et de tout le monde, il captait la lumière et la restituait en démultipliant son éclat. Sa capacité d’émerveillement aiguisait son regard, parfois jusqu’à l’éblouissement.
Disparu en 2015, il nous laisse en héritage son inimitable style, enlevé et précis, qui l’inscrit dans la longue tradition des lettrés régionaux, autant qu’il l’en démarque. »

Reste une interrogation : de quoi Jean Lacouture est-il encore le nom ?

4 premiers lauréats

Quatre premiers lauréats

Thomas Snégaroff

En 2022, un premier lauréat vit le jour, l’historien et journaliste Thomas Snégaroff, pour son ouvrage Putzi aux éditions Gallimard, biographie romanesque consacrée à Ernst Hanfstaengl, dit le « pianiste d’Hitler ». À sa remise, à Bordeaux, Hubert Védrine précisa la démarche du jury et cette toute première sélection : « Alain Rousset a eu une idée géniale en créant ce prix Jean-Lacouture, d’autant plus que tous les membres du jury l’ont connu. On s’est mis au travail et on a lu plusieurs très bons livres écrits par des journalistes, le critère principal. »

L’ouvrage de Thomas Snégaroff est déconcertant et traité avec tellement d’intelligence et de finesse que l’unanimité s’est faite.

Hubert Védrine, président du jury –

Un honneur de taille pour le lauréat, figure respectée de France Inter, Brut et France Télévisions. Mais aussi spécialiste des Etats-Unis, auteur de biographies remarquées, qu’elles soient consacrées à John F. Kennedy ou le couple formé par Bill et Hillary Clinton. « Jean Lacouture est un modèle pour toute personne qui écrit et fait des biographies. C’est un livre qui m’a donné beaucoup de plaisir à écrire. C’est une hybridation, entre la littérature et le journalisme. L’enjeu était de raconter un siècle d’histoire à travers le regard d’un homme. »

Florence Aubenas

L’année suivante, le choix du jury se porta sur une lauréate tout aussi prestigieuse, grande reporter au Monde, Florence Aubenas, pour son recueil Ici et ailleurs, aux éditions de L’Olivier. C’est un tout autre aspect de l’héritage lacouturien qui se trouvait ici célébré ; moins le biographe admiratif que le journaliste à l’écriture ciselée, trouvant les mots qui nous manquent pour décrire l’époque dans laquelle nous vivons.

Dans ces textes poignants, la journaliste propose un voyage au gré des diverses actualités mondiales, s’étirant sur huit années – du confinement à la guerre en Ukraine, d’un éleveur tué par un gendarme aux premiers ronds-points des Gilets jaunes.

À sa réception, en 2023, Florence Aubenas s’est interrogée : « Pourquoi moi ? Jean Lacouture, c’était bien ce type très élégant, qui écrivait des éditos en moins de temps qu’il ne le fallait pour le dire, qui tutoyait Khrouchtchev, qui savait tout écrire, de la chronique sportive aux grands reportages ! » Elle poursuivit à travers sa propre perception de celui qui donna son nom au prix : « Jean Lacouture, c’est tout un monde et c’est à chacun d’entre nous d’inventer le sien. Moi, mon Jean Lacouture, c’est celui qui laissait des zones d’ombres dans ses biographies en disant : le lecteur doit avoir son propre avis. »

Mon Jean Lacouture, c’est aussi celui qui disait : la neutralité ? Quel mot absurde. Toute enquête est un parti pris.

Florence Aubenas, lauréate du prix en 2023 –

Ainsi, le portrait en creux de Jean Lacouture se dessinait, par petites touches, grâce aux choix du jury et aux mots des lauréats. À lire la bibliographie pléthorique et foisonnante de Jean Lacouture, doit-on s’étonner que le lacouturisme soit si complexe à définir avec précision et concision ?

Outre ses grandes biographies politiques – Blum, Mendès France, Mitterrand et de Gaulle –, d’autres sont moins connues – Malraux, Hô Chi Minh, Mauriac, Nasser ou Champollion –, tandis que certaines de ses enquêtes plumitives sont inclassables, à l’image de ses Jésuites, en deux tomes, son original Montaigne à cheval, son improbable mais subtil Eloge du secret, ou encore, parmi tant et tant d’autres, son portrait Carmen passionné.

Frédéric Lemaître

Conformément à la diversité de cette profusion lacouturienne, le jury choisit un troisième lauréat s’étant tourné vers l’Asie dans ses pérégrinations journalistiques et éditoriales, comme le grand reporter en son temps indochinois. Il s’agit de Frédéric Lemaître, pour son livre Cinq ans dans la Chine de Xi Jinping, aux éditions Tallandier.

En 2024, Hubert Védrine détailla cette décision du jury : « De nombreux livres sont publiés sur la Chine, sur ses dimensions politiques, économiques, sur le caractère dictatorial du régime. Aussi ces ouvrages, souvent, de manière assez grégaire, se concentrent sur telle ou telle faille du système chinois. »

Frédéric Lemaître, lui, parle d’un sujet que les autres ne traitent pas : la vraie vie des gens. Les religions, l’éducation … Il nous éclaire sur une question centrale : et les Chinois dans tout ça ?

Hubert Védrine, président du jury –

Et l’auteur, ancien correspondant du Monde en Chine, de confesser son admiration pour Lacouture, en recevant son trophée : « Ses écrits ont été formateurs pour moi. Ils impressionnaient le jeune journaliste que j’étais. Je me retrouvais dans sa sensibilité politique, proche de la deuxième gauche. Et il a su, le cas échéant, reconnaître ses erreurs : le signe d’une grande probité intellectuelle. »

Un jury élargi
Un jury élargi

Chemin faisant, le prix Jean-Lacouture vit son jury s’élargir l’année suivante, à travers quatre personnalités de haut vol : Matthias Fekl, Isabelle Lasserre, Enrico Letta et Thomas Wieder ; illustrant par leurs parcours la capacité d’attraction de l’écrivain néo-aquitain, dont l’œuvre se trouve néanmoins confrontée au défi de la transmission à des générations n’ayant pas grandi avec ses biographies ; sans avoir la possibilité, non plus, d’accéder à ses articles, dans les limbes des archives jaunissantes des organes de presse, (bien) avant Internet. Et sans initiative des maisons d’édition, hélas, pour les rassembler, les diffuser.

C’est dans cet esprit, aussi, qu’opère le jury du prix Jean-Lacouture, transmettre une certaine vision du journalisme, à l’échelle humaine, plume à la main.

Dans cette démarche, des amis s’associent aux célébrations lacouturiennes, comme Alain Juppé ou Bernard Cazeneuve, témoignant de la vitalité de cet héritage. Ainsi que Lionel Jospin, l’ancien Premier ministre ayant même confié son admiration pour « l’étincelant Aquitain », se souvenant de la joie que lui apportait ses productions écrites : « j’ai guetté les textes du reporter, du portraitiste ou du chroniqueur et je les ai goûtés avec cette sensation d’allégresse sérieuse que la plume virtuose de l’auteur savait si bien susciter. »

Judith Perrignon

En 2025, enfin, une quatrième lauréate a été sélectionnée par le jury ainsi élargi, réunissant plusieurs des caractéristiques littéraires et journalistiques recherchées : Judith Perrignon et son Autre Amérique, aux éditions Grasset, portrait sensible de Franklin Delano Roosevelt à travers ses combats contre les excès du capitalisme, dans le contexte de la montée du nazisme. Elle s’appuie notamment sur le journal intime de Henry Morgenthau, son secrétaire d’Etat au Trésor, pour nourrir son récit original.

L’autrice explique ce qui l’anima : « On a beaucoup dit à ma génération que le réalisme doit primer en politique. Ce que j’ai aimé chez Roosevelt, c’est qu’il incarne à la fois le pragmatisme et l’idéalisme, l’action concrète et le souffle des convictions. Et il était l’allié des gens. Il savait pour qui il gouvernait. »

Transportés dans une autre époque, aux échos néanmoins d’une actualité étonnante, dans les pas d’un grand homme, lectrices et lecteurs sont portés par une plume vive, dense, évocatrice. A n’en pas douter, on retrouve bien, là, un certain Lacouture.

L’enquête lacouturienne

L’enquête lacouturienne

Par ces quatre livres, l’enquête lacouturienne s’affine, tout en laissant des « zones d’ombre », les mêmes qui plurent tant à Florence Aubenas. Une part de sensibilité, peut-être. Sa postérité est-elle mouvante, miroitant au gré des bouleversements mondiaux, du retour de l’Histoire dans un monde en quête de repères ?

« Que dirait-il aujourd’hui de l’étrange période où l’humanité, pour la première fois menacée dans ses conditions d’existence par le réchauffement de la Terre, voit tant de ses dirigeants choisir la violence et la guerre plutôt que la coopération entre les nations ? », s’interroge justement Lionel Jospin.

Chacune et chacun à sa manière, les quatre lauréats esquissent une réponse par l’écriture, la réflexion, leur regard. « L’erreur serait de l’enfermer dans son époque », nous alerte Hubert Védrine. « Car il y a l’énergie, la curiosité, la vie. Qui sait ? Il y a tant à faire, comprendre à nouveau, sans juger, dans ce monde multipolaire combattif, évolutif, chaotique, trente ans après que l’Occident ait cru avoir gagné la bataille de l’Histoire. Immense illusion d’optique. D’autres talents sont là, certainement, qui naissent et grandissent, d’autres formes d’expression qui vont s’affirmer, pour décrypter comme pour portraiturer. »

Laissons-nous regagner par ce contagieux « goût des autres » qui est la marque de Jean Lacouture et qu’on voudrait transmettre.

Hubert Védrine, président du jury –

Une noble mission que celle-ci, que la Région s’enorgueillit de porter, en résonnance avec ses autres prix littéraires, ses manifestations culturelles et ses rencontres journalistiques. Vive Jean Lacouture !

 

Article écrit par Guillaume Gonin, secrétaire général du prix Jean-Lacouture 

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En coulisses | Voyage sonore au cœur de la MÉCA

En coulisses
Mis à jour le 28 août 2025

Découvrez la MÉCA autrement, à travers une série de cinq podcasts sur les coulisses de ce lieu emblématique de la culture en Nouvelle-Aquitaine.

À l’occasion des cinq ans de l’ouverture de la MÉCA, la Région Nouvelle-Aquitaine a passé une commande artistique à Unendliche Studio pour la création de En coulisses | Voyage sonore au cœur de la MÉCA. Une série de podcasts en cinq épisodes, conçue comme une exploration sensible et immersive des coulisses de ce lieu culturel dédié à l’accompagnement des filières du spectacle vivant, du livre et du cinéma ainsi qu’à la diffusion de l’art contemporain.

Portée par la voix grave et habitée de Pascal Bouaziz, auteur et musicien, cette création sonore tisse un récit intime et poétique de la MÉCA, de celles et ceux qui l’animent, des gestes, des idées, des présences qui la traversent.

« En coulisses » est une création artistique sonore d’Eddie Ladoire, qui invite à une immersion à la fois singulière et collective, pour célébrer six ans de création, de rencontres et de territoires.

Épisode 1

Épisode 1 | Pile en plein cœur

À la MÉCA, tout commence au centre : une architecture qui ouvre, relie et rayonne sur toute la Nouvelle-Aquitaine. Découvrez comment ce bâtiment devenu emblème est pensé pour soutenir la culture sous toutes ses formes.

Épisode 2

Épisode 2 | Le secret c’est le vide

À la MÉCA, ce qui frappe, c’est l’espace : un vide vivant, propice à la création. Comment l’architecture sublime ce vide ? Comment le vide créait-il la circulation ? Réponses dans l’épisode 2.

Épisode 3

Épisode 3 | ça bosse !

Dans les coulisses de la MÉCA, artistes, technicien·ne·s, chargé·e·s de mission, de production, régisseur·euse·s, médiateur·trices, s’activent. Dans la ruche ça bosse, ça turbine, et il faut au moins ça pour soutenir, accompagner et diffuser la création, de Bayonne jusqu’à Guéret, à travers les 84100 km2 de notre grande région !

Épisode 4

Épisode 4 | pour tout le monde

La MÉCA, ambassade culturelle des territoires… et des publics : ouvrir la culture à toutes et tous et faire culture avec toutes et tous, c’est son ADN. Découvrir, rencontrer, connaitre et pratiquer : embarquez dans notre mission culturelle.

Épisode 5

Épisode 5 | Hors les murs

Depuis la MÉCA vers les territoires. Ici, on conçoit, on créé, on accueille. Partout, on rencontre, on diffuse, on collabore. Découvrez comment depuis la MÉCA, la culture irrigue toute la Nouvelle-Aquitaine

Journées Européennes du Patrimoine 2025

A l’occasion des Journées Européennes du Patrimoine, les 20 et 21 septembre 2025, des séances d’écoute collective sont programmées : l’occasion de faire l’expérience sonore des coulisses de la Méca confortablement installé au MÉCAstudio.

Les résidents
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La Fanzinothèque | Haut lieu de la culture underground

La Fanzinothèque © William Windrestin
Mis à jour le 11 juillet 2025

La Fanzinothèque de Poitiers est une mine d’or de la culture underground. Avec 60 000 références, elle constitue la plus grande collection de fanzines d’Europe, voire au monde !

Le fanzine est un objet éditorial imprimé qui peut prendre différentes formes et traiter de n’importe quel sujet. Sa particularité : être conçu et diffusé par des amateurs passionnés, en dehors de tout circuit classique de l’édition. Ainsi, il ne possède pas d’ISBN comme pour les livres ou d’ISSN pour les journaux. Pour cette raison il est extrêmement difficile à identifier et conserver. C’est pourtant le pari qu’à fait La Fanzinothèque de Poitiers : garder une trace de ces objets, témoins d’une culture underground, indépendante, qui utilise le fanzine pour véhiculer ses messages, passions et prises de position.

La Fanzinothèque de Poitiers

La Fanzinothèque de Poitiers

Créée en 1989 par un collectionneur qui a fait don de ses 200 fanzines, la Fanzinothèque de Poitiers a pour mission la collecte, la numérisation, l’archivage et la valorisation de la plus grande collection au monde de fanzines (environ 60 000 références). Située au Confort moderne, friche culturelle à Poitiers, elle propose 4 à 5 expositions par an, un atelier de sérigraphie, un espace librairie/dépôt-vente, et des résidences de création, en plus des missions citées ci-dessus.
Elle anime le Confort moderne avec les autres associations qui habitent ce lieu. Par exemple, elle peut accueillir des concerts de la SMAC Nage Libre ou des temps de rencontres lors de festivals sur le site grâce à un mobilier entièrement sur roulettes qui permet de réaménager l’espace facilement et rapidement.

L’histoire du fanzine
L’histoire du fanzine

Issu de la contraction des deux mots « fan » et « magazine », le fanzine est véritablement lancé par le mouvement punk dans les années 1970. Toutefois, les premiers fanzines naissent aux Etats-Unis dès 1930 ! Ils seraient apparus pour la première fois dans la sphère des lecteurs de science-fiction qui, mécontents que leur genre de prédilection soit relégué en sous-genre littéraire, partagent leur passion dans des publications auto-éditées.

Le véritable essor du fanzine advient après 1968, d’abord comme objet de contestation politique produit par les étudiants, puis repris par la culture underground des mouvements punks, anarchistes, féministes, etc.
Dans les années 1990, la bande dessinée alternative s’empare du fanzine qui devient alors plus graphique.
L’arrivée d’internet et des blogs, qui permettent une instantanéité de publication, ralentissent la production de fanzines imprimés. Cependant, l’objet n’est jamais totalement abandonné, internet étant aussi un terrain d’expression surveillé.
Aujourd’hui, de nombreux sujets d’actualité sont au cœur des fanzines tels que les causes LGBT+, l’écologie, le féminisme… C’est également un format éditorial très plébiscité par les artistes qui utilisent ce médium en travaillant autant le fond que la forme.

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Black Ink : une romance à tiroirs

Black Ink © William Windrestin

Black Ink est une maison d’édition spécialisée dans la romance. Installée près de la Rochelle, elle porte un projet à tiroirs avec plusieurs engagements économiques et environnementaux en faveur des auteur·e·s et du savoir-faire local.

Quelques années avant l’explosion de la romance en librairie, Sarah Berziou, elle-même amatrice du genre, lance sa propre maison d’édition à compte d’éditeur en octobre 2016.
Conseillère en insertion professionnelle, elle se forme sur divers aspects de l’édition (droit de la propriété intellectuelle, correction professionnelle…) et édite son premier livre, en février 2017, en seulement 100 exemplaires.
Elle passe alors les portes de l’Imprimerie de la Sèvre, à Niort, et ne les refermera plus ! Vincent Gardrat a non seulement été le premier imprimeur à accepter de travailler avec elle mais il a su s’adapter pour répondre aux besoins grandissant de la maison d’édition et rester l’imprimeur de Black Ink, avec des tirages allant de 2000 à 8000 exemplaires par titre à ce jour.

Reportage vidéo

Mais alors, comment concilier impression en France et réussite économique ?
Découvrez l’histoire du succès de Black Ink : une maison d’édition qui parle d’amour, avec 300 titres au catalogue, 70 auteur·e·s, pour 1 million de chiffre d’affaire annuel ; le tout imprimé en local !

Un modèle économique engagé

Un modèle économique engagé

Outre le choix d’imprimer en local, malgré le surcoût par rapport à des imprimeurs étrangers, Black Ink est historiquement diffusé en numérique par un distributeur indépendant français (immatériel•fr), toujours pour des raisons éthiques plus qu’économiques. La maison d’édition a également misé sur l’emploi en recrutant des salariés plutôt que de faire appel à des prestations free-lance, notamment pour les postes de correcteur, de communication…

Une rémunération des auteur·e·s plus régulière

Une rémunération des auteur·e·s plus régulière

Black Ink verse les droits d’auteur sur les titres vendus tous les trimestres et non annuellement comme pratiqué massivement dans le monde de l’édition.
De plus, le pourcentage reversé à l’auteur·e est supérieur aux moyennes nationales, aussi bien pour les livres numériques que papier.

L’explosion de la romance

L’explosion de la romance

Longtemps dépeinte comme un sous genre littéraire, le mépris pour la romance s’étiole au fur et à mesure que les ventes augmentent ! Et pour cause, « en un an, les Français ont acheté plus de 6 millions d’ouvrages de ce type, soit deux fois plus que l’année précédente (2022) », constate Sandrine Vigroux, de la société d’études de marché GfK.

Toujours d’après les chiffres de GfK, en 2023, la romance représente 7% du marché du livre, hors éditions numériques. Fin mars 2023, trois titres de romance étaient dans le Top 10 des ventes : Jamais plus de Colleen Hoover en 4ème position, le Volume 2 de Captive de Sarah Rivens en 6ème position et A tout jamais de Colleen Hoover en 9ème position.

L’éditeur néo-aquitain Black Ink bénéficie de cet engouement pour la romance et ses sous-genres (dark romance, romantasy…). Certains de ses titres ont été rachetés par de plus grosses maisons d’édition pour des rééditions en format poche. Black Ink envoie même, depuis juillet 2024, ses livres outre-Atlantique, au Québec.

Si Black Ink est la seule maison d’édition en Nouvelle-Aquitaine spécialisée dans la romance, d’autres maisons du territoire ont développé des collections « romance » dans leur catalogue à l’image de Elixyria (Creuse), Plume Libre (Landes) et Plume de papier (Gironde).

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Projet soutenu / PopNum

PopNum – Go to Hell

Visuel PopNum
Mis à jour le 24 avril 2025

Pour ce PopNum, découvrez Go to Hell, en référence à une phrase attribuée à Calamity Jane, « Dis leur de tous aller en enfer », un projet qui est un psyché concert dessiné où guitares, chant, théâtre, vidéos et dessins s’hybrident en direct pour raconter la légende de cette femme « libre » dans l’Ouest Américain et questionner notre besoin d’histoires et d’espaces infinis.

Entretien

Entretien avec Nadine Béchade, metteuse en scène pour La Belle Friche Cie et le Collectif Wild West

Quel est l’apport du numérique dans votre projet ?

« L’apport du numérique a été au centre du projet, de sa conception à son élaboration. Il permet une immersion totale du public dans l’histoire qui lui est racontée, point de départ essentiel de notre création. Calamity Jane, notre personnage principal, existe à l’écran. Elle est là représentée sur cette « page blanche », elle est une illusion, un fantasme, une légende.

L’écran/tulle est au centre du plateau et les « acteurs/actrices » du spectacle sont disposés de part et d’autre au service de l’image projetée. Cet écran de 8m par 4m permet une expérience visuelle immersive pour le public.

Une grande partie de la musique (en dehors des parties de guitare et de chant en live) a été composée en MAO. Les influences en sont à la fois pop, rock et electro. Dans notre récit le numérique se fait d’emblée entendre, enveloppant l’audience dans une expérience sonore immersive.

La captation des dessins est réalisée en direct grâce à un dispositif vidéo numérique (une caméra GoPro). Il y a ensuite une « hybridation » en live du dessin et des créations animées, avec l’utilisation de Resolume, un logiciel de VJing. Cela crée au plateau une synergie entre les deux formes d’expression visuelle.

Tout ce dispositif numérique permet au public d’assister au processus créatif de tous les « acteurs/actrices » du spectacle et en particulier en ce qui concerne le dessin. On rentre dans l’intimité de l’illustratrice. On est au cœur de son savoir-faire, au cœur de son atelier.

Enfin le dispositif de projection numérique, qu’est le tulle, permet également au seul moment d’incarnation du spectacle et par un jeu de transparence, de créer l’illusion d’un « vieux film » qui contraste dans une sorte d’aller-retour entre les époques avec l’esthétique psychédélique des vidéos animées. »

Go To Hell est une création soutenue à travers l’appel à projets 2022 du programme Cultures Connectées, dispositif de soutien à l’appropriation du numérique par les acteurs culturels mis en place dans un cadre partenarial entre la Direction régionale des affaires culturelles de Nouvelle-Aquitaine (Drac) et la Région Nouvelle-Aquitaine.

PopNum, c’est quoi ?
PopNum, c’est quoi ?

PopNum est une rubrique qui présente en 150 secondes (ou presque) des projets numériques culturels lauréats des dispositifs Cultures Connectées et Tourisme, culture et numérique.

Vous y trouverez des vidéos co-construites par les acteurs culturels lauréats et les services de la Région Nouvelle-Aquitaine, donnant à voir les expérimentations finalisées de création artistique ou dispositifs de médiation intégrant du numérique.

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Lauréat Prix Jeunes Talents Région | FIBD 2024

Armada © Diogo Benedetti / 9e art+
Mis à jour le 03 décembre 2024

La Région Nouvelle-Aquitaine soutient la création avec le prix Jeunes Talents Région au Festival International de la Bande Dessinée d’Angoulême.

Cette année encore, nombreux ont été les dossiers déposés au concours Jeunes Talents : plus de 800 dossiers et plus de 2300 planches examinées par le jury. 20 lauréats ont eu la chance de voir leur œuvre exposée pendant le FIBD 2024, au travers d’une exposition dédiée au cœur de l’Espace Nouvelle Création.

A partir de la sélection du concours, la Région Nouvelle-Aquitaine octroie le prix Jeunes Talents Région à un artiste néo-aquitain, jugé lauréat par le jury.
Cette année, c’est l’artiste Diogo Benedetti qui s’est vu remettre le prix Jeunes Talents Région 2024, le jeudi 25 janvier 2024.

« D’origine française, portugaise, italienne, je retrace mes inspirations identitaires.
Je découvre l’art de l’illustration lors d’une formation en communication visuelle. J’ai fait mes armes par la suite dans le 9e art au CESAN.
Les mondes de la gravure et des romans graphiques indépendants me poussent à explorer graphiquement mon trait et ma mise en scène pour porter mes projets de bandes dessinées vers de nouveaux horizons. »

Diogo Benedetti –
Le saviez-vous ?

 

Le concours Jeunes talents est organisé chaque année par le Festival International de la Bande Dessinée. Ce concours est ouvert aux créateurs de BD âgés de 17 ans au moins et n’ayant jamais été édités professionnellement. Par un appel à participation, ils sont invités à envoyer une bande dessinée présentant une histoire complète, en une, deux ou trois planches originales maximum. Le thème est libre et tous les styles et genres sont autorisés.
Le jury, composé de professionnels de la bande dessinée, sélectionne les 20 meilleures BD, selon la qualité et l’originalité du scénario et des dessins. Celles-ci font l’objet d’une exposition intitulée « Jeunes Talents » et figureront dans un catalogue réunissant les planches sélectionnées.

Enfin, le jury élira trois lauréats, le meilleur se verra remettre le prix « Jeunes Talents », l’un des prix officiels du Festival International de la Bande Dessinée d’Angoulême.
En parallèle de ce prix, la Région Nouvelle-Aquitaine attribue le prix « Jeune Talents Région » à un auteur résidant en Nouvelle-Aquitaine, soit une bourse de 1 500 euros.

En savoir plus
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Actualité

Madeleine Riffaud. Résistante(s)

Affiche Madeleine Riffaud. Résistante(s)
Mis à jour le 03 décembre 2024

Découvrez la vie incroyable de Madeleine Riffaud, femme engagée dans la Résistance dès l’adolescence, à travers l’exposition qui lui est consacrée à la MÉCA, à Bordeaux, du 12 février au 30 août 2024.

L’histoire de Madeleine Riffaud est racontée en bande dessinée par Madeleine elle-même,Jean-David Morvan au scénario et Dominique Bertail au dessin, aux éditions Dupuis. Le premier tome de cette série a reçu le Prix René Goscinny – Prix du meilleur scénario 2022 au Festival International de la Bande Dessinée d’Angoulême (FIBD). L’année suivante, le FIBD consacre une première exposition à l’origine de ce travail et à la figure emblématique qu’est Madeleine Riffaud.

En 2024, année de commémoration des 80 ans de la Libération, la Région Nouvelle-Aquitaine souhaite continuer de faire connaître le destin extraordinaire de cette femme et faire découvrir le lien unique qui s’est créé entre elle et le scénariste de la BD en proposant l’exposition « Madeleine Riffaud. Résistante(s) » à la MÉCA, à Bordeaux, du 12 février au 30 août 2024.

Parcours de visite

L’exposition investit différents espaces de la MÉCA, invitant ainsi à un parcours de visite autour :

||| de l’engagement politique de Madeleine : ses années de résistante pendant l’occupation nazie et sa vie de grand reporteur par la suite ;
||| du making of de la BD qui lui est consacrée ;
||| d’un contenu exclusif issu de l’album Missak, Mélinée et le groupe Manouchian. Les fusillés de l’affiche rouge (Editions Dupuis) sur les membres du groupe FTP – MOI de la région parisienne, que Madeleine rejoindra en février 1944 ;
||| d’une partie de son œuvre poétique qui impressionna tant Paul Eluard dès leur rencontre ;
||| et d’un hommage à cinq résistantes néo-aquitaines, qu’elles se soient illustrées par la lutte armée ou leur engagement dissimulé dans les fonctions qu’elles occupaient dans la vie quotidienne.

Horaires de visite
Created by Ricardo Moreira from The Noun Project
Visiter l’exposition

L’exposition est ouverte gratuitement au public :
||| Visible du 12 février au 30 août 2024, les mercredis, samedis et dimanches
MÉCA, Parvis Corto Maltese, quai de Paludate, 33000 Bordeaux

Des médiations gratuites et ouvertes à tous les mercredis après-midi.

« Madeleine Riffaud. Résistante(s) » est une exposition de la Région Nouvelle-Aquitaine et des Éditions Dupuis, en partenariat avec l’agence ALCA, le FIBD et l’association « La Mémoire en chemin ».

Résistante(s)

Résistante(s)

En Nouvelle-Aquitaine, du Limousin aux Pyrénées, les mouvements clandestins, les réseaux, les maquis, et les corps francs ont joué un rôle important dans la défaite du IIIe Reich. La Région Nouvelle-Aquitaine a voulu saluer la participation féminine à la lutte contre le nazisme en proposant les portraits de cinq femmes du territoire engagées, parfois même au péril de leur vie.

L’histoire de ces cinq figures de la Résistance a été retracée avec la participation de l’association La Mémoire en chemin. Les portraits dessinés ont, quant à eux, été réalisés par Rafael Ortiz, dessinateur, illustrateur et caricaturiste argentin ayant collaboré à deux reprises avec Jean-David Morvan, scénariste de la BD Madeleine, résistante.

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Culture et Handicap : des projets inspirants

Culture et handicap : des projets inspirants
Mis à jour le 03 décembre 2024

A l’occasion de la journée internationale des personnes handicapées, célébrée le 3 décembre depuis 1992, la Région vous propose une sélection de projets culturels inspirants créés pour ou avec des personnes en situation de handicap de Nouvelle-Aquitaine.

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Pluridisciplinaire
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Culture et santé – médecine narrative

Atelier médecine narrative © Laurence Navarro-Hantz

Le 30 mai 2023, la Région Nouvelle-Aquitaine a soutenu la tenue d’une journée de création-recherche sur les pratiques artistiques au service des soins pour 120 étudiants en sciences de la santé en mettant à disposition les espaces de la MÉCA.

Futurs soignants, patients, aidants et artistes ont travaillé ensemble autour de la question de l’accueil du patient et de l’aidant au cœur du soin, avec l’appui des pratiques artistiques. Répartis en petits groupes avec des artistes aux pratiques variées (théâtre, danse, écriture…), ils ont ensuite présenté le résultat de leur journée de travail, en petite formes artistiques, sur le plateau de la MÉCAscène en soirée.

Patient·e·s | Les pratiques artistiques au service des soins

Cette journée s’est déroulée à la MÉCA, avec le soutien de l’OARA, l’ALCA et le FRAC Méca. Elle a bénéficié également du soutien de la DRAC Nouvelle-Aquitaine et de l’ARS Nouvelle-Aquitaine.
Au total, 120 étudiants de l’Institut de formation aux métiers de la santé en rééducation du CHU de Bordeaux ont participé à ce projet coordonné par Isabelle Galichon, chercheuse associée à l’Université Bordeaux Montaigne.

La politique Culture et Santé en Nouvelle-Aquitaine

La politique Culture et Santé en Nouvelle-Aquitaine

Politique portée au niveau national depuis plus de 20 ans, la Région Nouvelle-Aquitaine s’engage à l’échelle de son territoire à faire se croiser ces deux secteurs à travers divers dispositifs.

Mais que mettons-nous derrière ces deux mots, culture et santé ? Est-ce le simple fait de faire entrer l’art dans les structures de santé ou bien ces deux mondes sont-ils plus poreux qu’on ne le pense ?

Certes relativement récente, l’envie de créer des politiques « culture et santé » sur les territoires démontre bien l’importance que peut prendre l’art dans le soin, dans l’approche d’une pathologie ou encore dans l’inclusion sociale de personnes en situation de maladie ou handicap.

En Nouvelle-Aquitaine, le Pôle Cuture et Santé a été institué en 2010 par une volonté partagée entre l’État et la Région. Cette structure privée d’appui à la politique publique est une Société Coopérative d’Intérêt Collectif (SCIC) réunissant une centaine d’associés : collectivités publiques, établissements de santé, professionnels de l’art et de la culture, partenaires, bénéficiaires et salariés.

« Aujourd’hui, plus que jamais, permettre une rencontre entre un artiste, un patient et un soignant ne doit pas être exceptionnel, ni inédit. Nous devons dépasser les rôles fonctionnels de chacun : ne plus regarder le patient comme une pathologie, le soignant comme un technicien, l’artiste comme un divertisseur, mais comme des personnes porteuses de culture, comme des ressources culturelles pour elle-même et pour les autres. »

Pôle Culture & Santé en Nouvelle-Aquitaine || Source : https://culture-sante-na.com/le-pole/presentation/ –

Au-delà de soutenir le fonctionnement et les missions du Pôle Culture & Santé en Nouvelle-Aquitaine, la Région soutien de la création de projets de coopération entre le secteur artistique et médico-social ou sanitaire par le biais d’appels à projets et par le soutien ponctuel d’évènements sur cette thématique ; à l’image du séminaire du 30 mai dernier à la MÉCA.

Pour aller plus loin

||| Découvrir des exemples de projets entre culture et santé : Éclairages N°19

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Culture & Patrimoine
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Le Chalet Mauriac

Dessin du Chalet Mauriac illustration William Windrestin
Mis à jour le 24 avril 2025

Autrefois maison de vacances du journaliste et écrivain François Mauriac, le Chalet Mauriac est désormais propriété de la Région Nouvelle-Aquitaine.

Présentation

 

Situé à Saint-Symphorien, en Gironde à la lisière des Landes, le Chalet Mauriac est un lieu entièrement dédié aux résidences de création pour des artistes des domaines du livre, du cinéma et des projets numériques ou transmédias.
Géré par l’ALCA (agence du livre, du cinéma et de l’audiovisuel de Nouvelle-Aquitaine), ce bâtiment propose aussi bien des espaces de création individuels que partagés et offre aux artistes un logement afin de séjourner sur place pendant leur période de résidence.

Disposant de 5 chambres, le Chalet peut donc accueillir 5 artistes simultanément, sur une période allant de 15 jours à deux mois.

Carte Région Nouvelle-Aquitaine - Chalet Mauriac

« À l’issue de la première année de fonctionnement du chalet, nous avons constaté que la mixité des genres, des origines géographiques et des générations étaient grandement appréciée des résidents et porteuse de curiosité et d’enrichissement mutuel. »

ALCA –

En plus des espaces et du matériel proposés au Chalet Mauriac, les résidents bénéficient tous d’un accompagnement personnalisé par les équipes de l’ALCA en amont, afin de préparer leur projet de résidence, et pendant la résidence elle-même, notamment pour la recherche d’interlocuteurs, l’organisation de rencontres avec le public et d’actions de médiation sur le territoire.
Tous les critères de résidence et les services fournis par ALCA aux auteurs accompagnés sont détaillés dans le Répertoire des résidences de création livre et cinéma de Nouvelle-Aquitaine (en téléchargement en fin de l’article).

De plus, ALCA a impulsé un groupe de travail autour des lieux de résidences afin de valoriser le réseau régional des résidences d’écriture. Les rencontres de ce groupe de travail ont abouti à un manifeste, également consultable dans le Répertoire des résidences de création livre et cinéma de Nouvelle-Aquitaine. 

Qui sont les résidents ?

Qui sont les résidents ?

Pour le domaine du livre, la résidence est ouverte aux auteurs et traducteurs ainsi qu’aux éditeurs néo-aquitains ayant un projet de création ou d’édition spécifique.
Côté cinéma et audiovisuel, le chalet accueille des cinéastes et scénaristes pendant la période d’écriture ou développement de leur premier, deuxième ou troisième long métrage.

||| Découvrir : les auteurs accueillis au Chalet Mauriac

Le saviez-vous ?
Le saviez-vous ?

Ce « chalet style Arcachon », selon les mots de François Mauriac, a été construit à la demande de la mère de l’auteur en 1889. Il restera dans la famille Mauriac jusqu’en 2001, année de la vente à la Région Nouvelle-Aquitaine (Région Aquitaine à l’époque).

||| Pour plus d’informations : consultez le dossier d’inventaire dédié à cette bâtisse : Maison dite « chalet Mauriac »

Pour aller plus loin
Pour aller plus loin

En résidence
||| Sur Prologue, l’e-media d’ALCA.

Éclairages consacré aux résidences d’auteurs
||| Consulter le numéro 17.

Répertoire des résidences de création livre et cinéma de Nouvelle-Aquitaine
||| Consulter le PDF.

Réseau régional des résidences d’écritures de Nouvelle-Aquitaine
||| Sur le site d’ALCA.

Les Résidences pour l’art d’écrire, un réseau national pour défendre la création
||| Sur Prologue, l’e-media d’ALCA.

En savoir plus
Les articles du dossier

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