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Le Design énergétique® dans les lieux culturels

Le Design énergétique® dans les lieux culturels

Le Design énergétique® dans les lieux culturels : une méthode qui a fait ses preuves pour baisser les factures et s’engager dans la transition écologique !

La question de la transition énergétique dans les lieux culturels en Nouvelle-Aquitaine est portée, en premier lieu, par une mesure du contrat de filière Musique. Dès 2018, la Région et les autres partenaires du contrat de filière se sont associés à Incub’ pour expérimenter divers dispositifs en faveur d’une transition énergétique des lieux du secteur musical.

Ainsi, un premier appel à projets a été proposé aux opérateurs des musiques actuelles leur permettant un accompagnement sur mesure par Incub’, société qui a développé la Méthode de Design énergétique®. Le premier lauréat de ce dispositif a été la Nef (salle de spectacle dédiée aux musiques actuelles à Angoulême).

Présentation de la méthode

Présentation de la méthode design énergétique®

Retour d’expérience

Retour d’expérience

Depuis la première expérience réussie avec la Nef, d’autres lieux ont bénéficié de ce dispositif. C’est le cas du Rocher de Palmer, à Cenon, qui a vu ses consommations énergétiques baisser de 20% sur les 6 mois qui ont suivi l’intervention d’Incub’.

Le saviez-vous ?
Le saviez-vous ?

Installée à Fursac, en Creuse, Incub’ est une société spécialisée dans la Méthode Design énergétique®. Applicable à tous les secteurs d’activités, cette méthode est utilisée par Incub’ dans l’accompagnement proposé aux opérateurs culturels, notamment ceux du secteur musical, grâce aux mesures « Transitions énergétiques » du contrat de filière Musique en Nouvelle-Aquitaine.
La Méthode Design énergétique® a été élaborée au cours des années 2010 par Pascal Lenormand, au sein de Incub’. Elle s’appuie sur les connaissances, pratiques et outils issus de deux domaines : l’énergétique et les sciences comportementales, en particulier la psycho-sociologie des organisations, les dynamiques du changement, les sciences de la cognition et les dynamiques sociales.

||| En savoir plus : La Méthode Design énergétique®

Les nouvelles mesures de transition énergétique

Les nouvelles mesures de transition énergétique

Le contrat de filière Musique, en cours en 2025, a souhaité maintenir et poursuivre la première expérimentation de 2018. Ainsi, la mesure Transitions énergétiques vise à soutenir l’ensemble des acteurs souhaitant s’engager dans la transition énergétique de leur projet sur plusieurs niveaux complémentaires :

  • sensibilisation et formation ;
  • production et mise à disposition de ressources de référence ;
  • analyse personnalisée de la consommation électrique ;
  • accompagnement spécifique d’acteurs souhaitant approfondir leur transition.
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Transition écologique
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Transition | Manger, une dimension culturelle à part entière

La Maison forte © William Windrestin

La Maison forte s’est saisie de l’enjeu de la transition agroalimentaire en l’inscrivant dans l’ADN même du projet de ce lieu hybride. Ainsi, manger prend une dimension culturelle à part entière.

La Maison forte est un lieu culturel hybride, situé en Lot-et-Garonne, fondé sur quatre domaines d’activités autour des transitions :

  • la recherche/création avec des résidences d’artistes et de chercheurs ainsi qu’un laboratoire d’innovation sociale ;
  • la transmission par des évènements culturels, des ateliers, une école dédiée aux métiers de la transition écologique ;
  • le « ménagement » du territoire pour une dynamique nouvelle d’usages et restauration des espaces ;
  • et une plateforme coopérative pour faire réseaux et ressource sur ces questions.
Alimentation et transition écologique

L’alimentation au cœur du projet de transition écologique

Avec plusieurs hectares de terrains sur le domaine (terres agricoles, potagers, jardins…), une restauration quotidienne à prévoir et un service de traiteur à grande échelle pour les évènements publics, La Maison forte ne pouvait se passer d’une réflexion globale sur l’alimentation et la gestion des terres.

Puisqu’une telle démarche ne se construit pas seul, ce sont trois personnes liées à ce projet culturel qui nous expliquent les choix de La Maison forte pour œuvrer à la transition écologique du secteur culturel.

Entrevue avec La Maison forte

Il y a une grosse idéalisation de la consommation de produits animaux comme si on ne pouvait pas vivre sans.

Claire Brachet, cheffe et consultante en cuisine végétale –
Postures de la transition

Les postures de la transition écologique

Selon Bruno Caillet, coopérateur à La Maison forte, il y a trois postures possibles quand on parle de transition écologique :

  1. Le déni : les changements climatiques n’existent pas, pas besoin de changer nos habitudes.
  2. Le solutionnisme : il y a bien un problème mais il peut être résolu par la technologie, l’innovation ou l’ingénierie.
  3. L’effondrement : les changements climatiques causés par les activités humaines provoquent des modifications environnementales si profondes qu’elles menacent la stabilité des écosystèmes et des sociétés humaines.

C’est cette dernière posture (l’effondrement) qui est adoptée à La Maison forte. Pour autant, celle-ci ne prétend pas que « tout est foutu » et que le moindre effort serait vain.

Comment est-ce qu’on passe d’une approche qui ne peut pas être pessimiste parce qu’elle vire au cynisme, qui ne peut pas être optimiste car elle vire à la niaiserie à quelque chose qui serait plutôt de l’ordre du courage ?

Bruno Caillet –

Telle est la question explorée par le projet de La Maison forte pour répondre à ces enjeux de transition écologique.

Axes de réflexion

Les axes de réflexions

Par le concours de « passeurs », c’est-à-dire des chercheurs, des artistes, des professionnels de tous milieux, La Maison forte explore des voies possibles de transitions. Cela passe, comme vu précédemment, par les choix d’une alimentation végétale mais aussi par une gestion des ressources plus maîtrisée avec des chantiers d’expérimentation menés par Céline Hough, responsable du projet écologique.

Il y a quelque chose qui peut être de l’ordre d’une page blanche et qu’on peut réinventer d’une manière un peu radicale. Quand on pose les questions en ces termes, alors le sujet devient culturel.

Bruno Caillet –
En savoir plus
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FIFO | Le cinéma animalier écoresponsable

AdobeStock #599159515 Par Dataimasu
Mis à jour le 04 avril 2025

La 40ème édition du Festival International du Film Ornithologique (FIFO) s’est déroulée du 29 octobre au 3 novembre 2024 à Ménigoute, dans les Deux-Sèvres. Evènement incontournable pour le cinéma animalier, la renommée du FIFO réside dans son engagement pour la protection de l’environnement dès le tout premier festival.

Le documentaire animalier au service de la planète

Le documentaire animalier au service de la planète

Dès sa création en 1985 par Dominique Brouard, le FIFO était la suite logique d’une initiative déjà portée à Ménigoute : la Quinzaine de la Nature. L’objectif premier de ces évènements était bien de parler de la nature pour sensibiliser à sa préservation, voire sauvetage.

Le succès du festival a été très rapide, avec la participation très tôt de cinéastes animaliers de renom, tel que Michel Terrasse, et la venue de professionnels internationaux. Tout en grossissant, présentant de plus en plus de films chaque année, le FIFO a conservé son ADN et continu à réunir, dans cette petite commune de 900 habitants, le milieu du documentaire animalier et celui de l’environnement et la biodiversité. Une formule gagnante, le festival attirant plus de 30 000 visiteurs chaque année !

Ménigoute, chef-lieu de réflexions pour une cinéma toujours plus écoresponsable

Ménigoute, chef-lieu de réflexions pour une cinéma toujours plus écoresponsable

Représentants du cinéma animalier, associations pour la protection de la nature, chercheurs, professeurs… tous ces milieux se côtoient à Ménigoute, lors du FIFO mais aussi en dehors. Nous avons profité de leur présence sur le festival pour s’entretenir avec Philippe Grissac – président de la LPO et membre du comité de sélection du FIFO – et Jérôme Lombard – biologiste enseignant à l’IFFCAM. L’occasion de discuter de l’évolution du cinéma animalier vers des pratiques plus responsables.

La chance que nous avons dans le documentaire animalier c’est que nous sommes à l’interface entre le monde de la production audiovisuelle et le monde de la biologie, de la gestion des espaces naturels et de la conservation. Ce qui fait que nous avons un lien très particulier avec ces enjeux.

Jérôme Lombard, professeur à l’IFFCAM –

La réflexion sur l’amélioration des pratiques de tournages portée par Audiens, Ecoprod et l’IFFCAM s’est matérialisée dans un guide pratique. Ce dernier a été pensé comme un outil à destination des professionnels de l’ensemble du secteur du cinéma (réalisateurs, techniciens, producteurs…) mais aussi toute personne qui gravite autour des tournages (personne accueillant des tournages, prestataires vidéo, etc.). Raison pour laquelle il est proposé gratuitement au téléchargement. De plus, la démarche étant toujours en cours, ce guide a vocation à être compléter au fur et à mesure des avancées.

Téléchargement

Télécharger le Guide pratique des tournages en milieux naturels
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L’IFFCAM : former au cinéma animalier avec engagement

IFFCAM

L’IFFCAM (Institut Francophone de Formation au Cinéma Animalier) est implanté depuis 2004 dans les Deux-Sèvres. Il se situe à quelques kilomètres de Ménigoute où a lieu chaque année le FIFO, évènement étroitement lié à cette école.

L’IFFCAM est né du constat réalisé par Dominique Brouard, fondateur du FIFO (Festival International du Film Ornithologique), du manque de formation dédiée au cinéma animalier alors que les possibilités de diffusion de ces documentaires augmentaient avec l’arrivée de la TNT.
Tout comme le FIFO, l’IFFCAM se devait d’être un lieu de sensibilisation à la protection de l’environnement et la sauvegarde de la biodiversité. Si cette thématique est dans l’ADN de la formation dès le début, elle a été développée ces dernières années.

Entretien avec Marie Daniel, directrice IFFCAM

Conscient de l’impact d’un tournage en milieu naturel et fort de ses 20 années d’expertise sur ce sujet, l’IFFCAM a codirigé la rédaction d’un guide pratique, en partenariat avec Audiens et ECOPROD. Ce guide est téléchargeable gratuitement sur internet et a vocation à être constamment enrichi, au fur et à mesure des avancées sur le sujet.

Une formation unique en Europe

Une formation unique en Europe nichée en Gâtine poitevine

L’implantation de l’IFFCAM dans les Deux-Sèvres n’est pas anodine. Au cœur d’un site naturel de 70 hectares, l’école dispose de tout l’environnement nécessaire à l’apprentissage du cadre et de la prise de son spécifique à l’approche animalière.
Rattaché à La Rochelle Université, l’institut propose aujourd’hui une formation universitaire de 2 ans au métier de réalisateur de documentaire animalier. Celle-ci s’appuie sur des interventions aussi bien de professionnels du cinéma, de naturalistes que d’enseignants-chercheurs.

Le lien avec le FIFO a toujours été maintenu depuis la création de l’école, notamment par un engagement fort des étudiants pendant le festival. Chaque année, ils organisent le FIFOFF : 4 jours de projection des films étudiants de l’année en parallèle de la programmation officielle du festival. De plus, de nombreux anciens de l’IFFCAM se retrouvent à Ménigoute pour y présenter leurs films, à l’image de Léa Collober qui a remporté le Grand prix du FIFO 2024 avec son documentaire Odysée mare.

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Fasciner pour préserver

Hydre, animal d'eau douce
Mis à jour le 04 avril 2025

Nous avons rencontré Léa Collober, naturaliste et réalisatrice de documentaires animaliers, à la 40ème édition du FIFO. Elle nous a livré sa recette pour défendre la biodiversité à travers des œuvres esthétiques et originales.

Léa Collober est une jeune réalisatrice de documentaires animaliers passionnée depuis son enfance par la nature pictocharentaise qui l’entoure. C’est tout naturellement qu’elle intègre l’IFFCAM (Institut Francophone de Formation au Cinéma Animalier) en 2019. 5 ans plus tard, elle décroche le Grand Prix du FIFO (Festival International du Film Ornithologique) avec son documentaire sur la mare : Odysée mare produit par Salamandre.

Comment parler de biodiversité, de protection de l’environnement, d’espèces inconnues et de leurs liens avec l’Homme à travers une œuvre ? C’est une question omniprésente dans le travail de Léa qui se sert de l’image pour cela.

Entretien avec Léa Collober

Le moteur dans mon métier c’est de montrer les animaux et leur comportement incroyable qu’on va avoir dans notre jardin, notre petite mare. Montrer que ce que l’on a à côté de chez nous c’est précieux et ça mérite d’être protéger. Et pour ça il faut se battre.

Léa Collober –
Odyssée mare

Après un premier film sur les grues, présenté en 2023 au FIFO, Odyssée mare est le deuxième documentaire de Léa Collober sélectionné au festival de Ménigoute. C’est un court métrage documentaire sur la mare, milieu aquatique où se côtoient l’infiniment petit et l’infiniment grand avec des interconnexions entre ces vivants que l’on ne soupçonne pas. La mare c’est également un environnement étroitement lié à l’Homme sans qui elle ne survivrait que quelques années. C’est tout cela que Léa Collober a voulu explorer avec ce film, démontrant l’importance de la préservation de ces milieux aquatiques en les dévoilant tels des cosmos.

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Du tabac au cinéma : une réhabilitation vertueuse

Bâtiment du futur pôle cinéma France Tabac
Mis à jour le 04 avril 2025

L’usine France Tabac, à Sarlat, ancienne propriété de la Seita, servait de lieu de stockage et de transformation des feuilles de tabac récoltées dans la région périgourdine jusqu’en septembre 2019. Ce site aux dimensions hors normes va être reconverti en un pôle dédié au cinéma grâce au projet porté par Ciné Passion.

Si certains projets s’y sont déjà développés depuis la fermeture (installation du siège de la Communauté de communes, pépinière d’entreprises…), quelques 28 000 m2 restaient inoccupés.

Ciné Passion, association conçue pour répondre au développement de la filière professionnelle cinématographique et audiovisuelle en Dordogne, y a vu l’opportunité de créer un projet d’ampleur entièrement consacré au cinéma et à l’audiovisuel. Ainsi, plusieurs bâtiments de cette ancienne usine vont être réhabilités en une école des métiers techniques du cinéma, une ressourcerie de décors et costumes, et, bien entendu, en plusieurs studios de tournage de tailles différentes.

Reportage vidéo
Les volets du projets

Un projet, plusieurs ambitions

Avec une budget prévisionnel de 10,7 millions d’euros, dont 6,3 millions de réhabilitation, le projet France Tabac se veut le prochain pôle majeur du cinéma en Nouvelle-Aquitaine.

Le projet englobe plusieurs secteurs de la filière cinématographique et audiovisuelle avec un volet formation, une ressourcerie, des bureaux pour l’accueil des productions et bien entendu des studios professionnels.

Les studios au cœur du projet
Hangar vide de l'ancienne usine France Tabac

Futurs studios France Tabac

L’objectif est de créer deux studios de tournage : un de 400m2 et un de 1000m2. Plusieurs annexes sont prévues pour rendre les plateaux les plus complets possibles avec des bureaux à disposition des productions, des espaces dédiés aux HMC (habillage, maquillage, coiffure), des locaux de stockage, etc.

Les plateaux serviront également aux tournages « d’application » pour les formations accueillies à France Tabac, proposant ainsi une mise en pratique in situ des enseignements reçus.

Une école publique aux métiers techniques du cinéma

Hangar vide avec cartons de l'ancienne usine France Tabac

Hangar de la future école de France Tabac

Pour évaluer le besoin, Ciné Passion a mené une diagnostic d’opportunité régional. Pour identifier les métiers en tension, plusieurs outils ont été déployés : cartographie des compétences disponibles en Nouvelle-Aquitaine, cartographie des formations existantes, rencontre avec des professionnels du secteur…

Il en résulte un besoin de formation pour les métiers de la décoration, des HMC et de la production/régie. France Tabac proposera dans les années à venir deux types de formations autour de ces métiers : une formation initiale pour les jeunes et une formation continue à destination de professionnels.

Une ressourcerie partagée

Hangar vide de l'ancienne usine France Tabac avec poutres en bois

Hangar de la future ressourcerie

Le projet inclue la création de la plus grande ressourcerie de décors, costumes et accessoires du cinéma en France. Cela permettra le réemploi de ces derniers sur les tournages dans les studios d’une part mais aussi sur tous les tournages en région, Sarlat étant assez centrale sur le territoire néo-aquitain, voire sur l’ensemble du pays. Le bâtiment prévu à cet effet permet un stockage sur 6000 m2, avec de grandes hauteurs sous-plafonds pour les éléments imposants de décors notamment.
Née au sein du projet France Tabac, la ressourcerie pourrait s’ouvrir à d’autres secteurs tel que le spectacle vivant pour qui les questions de réemploi et réduction de l’empreinte carbone de la création sont tout aussi prégnantes (lire article Réemploi des décors et costumes à l’Opéra).

Un projet écoresponsable

Un projet écoresponsable

Un projet de réhabilitation d’une ancienne zone industrielle telle que France Tabac (9 hectares) revêt un caractère écoresponsable par plusieurs aspects :

||| Réutilisation de bâtiments existants : la réhabilitation de bâtiments anciens (années 30) plutôt que leur démolition et la construction de nouveaux permet de réduire considérablement l’empreinte écologique. Cela limite les déchets de construction et réduit la consommation d’énergie nécessaire à la production et au transport de nouveaux matériaux.

||| Réduction de l’artificialisation des sols : le projet évite de consommer de nouveaux terrains ou d’agrandir l’empreinte urbaine, contribuant ainsi à la préservation des terres naturelles et agricoles.

||| Valorisation du patrimoine industriel : restaurer une ancienne usine peut lui redonner une utilité moderne tout en conservant une valeur patrimoniale. Cela limite l’abandon de bâtiments historiques, souvent symboliques pour une communauté locale, tout en leur offrant une seconde vie.

||| Possibilités d’améliorations énergétiques : en rénovant l’usine, le projet peut intégrer des solutions énergétiques modernes et plus écologiques, telles que l’isolation thermique performante, l’éclairage LED, l’installation de panneaux solaires, ou encore des systèmes de chauffage et de climatisation écologiques.

||| Utilisation de matériaux durables et recyclés : la réhabilitation est l’occasion d’utiliser des matériaux écologiques, recyclés ou locaux, réduisant l’empreinte carbone liée à la construction.

||| Optimisation de la logistique et des ressources : transformer un lieu existant en studios de cinéma et en ressourcerie réduit également les besoins en transport et en logistique pour les équipements et les décors. Cette centralisation peut aider à réduire les émissions de CO₂ associées aux déplacements de l’équipe, au stockage des matériaux, et à la logistique des tournages.

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Spectacle vivant
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Réemploi des décors et costumes à l’Opéra

salle de l'opéra de Limoges, sièges vides
Mis à jour le 04 avril 2025

L’Opéra de Limoges et l’Opéra National de Bordeaux se sont engagés conjointement dans une réflexion sur la transition écologique de leurs productions.

Afin de nourrir les réflexions sur la transition écologique des maisons d’opéra en France, Limoges et Bordeaux ont décidé de se concentrer sur la question du réemploi des décors et costumes, tandis que d’autres consortiums, tels que le collectif 17h25, poursuivent la réflexion sur la mutualisation d’éléments standard de décors ou encore l’éco-conception.
Les deux opéras néo-aquitains ont sollicité une étude préliminaire pour identifier et assoir des principes communs aux deux maisons sur la maîtrise d’ouvrage circulaire et raisonnée de la production des décors, costumes et accessoires.

« Nous sommes deux maisons sur la ligne de départ (il n’y a que deux opéras en Nouvelle-Aquitaine) mais notre objectif est aussi de faire partager notre approche à d’autres institutions. »

Alain Mercier, directeur général et artistique de l’Opéra de Limoges. –

Nous sommes allés à la rencontre du personnel de l’Opéra de Limoges :

||| Alain Mercier, directeur général et artistique
||| Amandine Petite, menuisière
||| Nelli Vermel, cheffe costumière
||| Laurent Garnier, serrurier
||| Frédéric Peyrot, peintre

Et des deux metteurs en scène du collectif Clarac et Delœuil > le lab pour comprendre comment cette question du réemploi raisonne en eux et peut se déployer dans les créations et productions à venir.

Moderato | Le documentaire

Moderato | Le documentaire


Télécharger la liste des séquences du film
Une démarche bien engagée

Une démarche bien engagée

Que ce soit pour l’Opéra national de Bordeaux ou l’Opéra de Limoges, la réflexion sur une production plus vertueuse et éco-responsable est antérieure à leur demande d’étude préliminaire. En effet, chacune de leur côté, ces maisons d’opéra ont expérimenté, et continuent de le faire, des techniques pour réduire l’impact écologique de certaines productions.

L’Opéra national de Bordeaux a opté pour une politique « Zéro achat » tandis que l’Opéra de Limoges a testé le concept « Un créateur, un seul décor, plusieurs œuvres ».

Le zéro achat

Le zéro achat

L’Opéra national de Bordeaux (ONB) s’est engagé dans une politique Zéro achat dès janvier 2023 avec Requiem de Mozart. Depuis, deux créations par saison sont produites ainsi.

Emmanuel Hondré, directeur général de l’Opéra national de Bordeaux, n’a pas eu de mal à convaincre Stéphane Braunschweig, scénographe du Requiem de Mozart, qui a répondu avec enthousiasme au défi : penser un décors entièrement à partir de matériaux et éléments existants, et ce de façon totalement invisible pour les spectateurs.
Ainsi, en plus de la réutilisation des stocks de l’ONB, le Requiem est passé par des circuits alternatifs pour se procurer certains éléments scénographiques : friperie solidaire, don en nature par des entreprises du textile ou du bois.

Suite à cette première expérience réussie, l’ONB propose chaque saison deux productions « zéro achat » : une création « grande forme », telle que Requiem ou La Bohème, et une création « petite forme » proposée par l’Académie de l’Opéra.

Si cette démarche d’économie circulaire participe assurément à rendre les productions plus vertueuses sur le plan environnemental, elle ne permet pas d’en réduire le coût.

« Ce que l’on achète pas on va le dépenser en temps. C’est plus compliqué d’arranger un matériau qui a déjà de l’existence mais aussi d’aller à la recherche de partenaires. C’est un investissement sociétal. »

Emmanuel Hondré, directeur général de l’Opéra national de Bordeaux. –
Ateliers décors © Opéra National de Bordeaux
Atelier décors de l’Opéra national de Bordeaux
Un créateur, un seul décor, plusieurs œuvres

Un créateur, un seul décor, plusieurs œuvres

L’Opéra de Limoges a opté pour un autre concept pour réduire l’impact environnemental des productions, celui de la réutilisation d’un même décor pour plusieurs créations.
Aucun décor n’est imposé à un metteur ou scène ou un scénographe ! Dans l’expérimentation menée à Limoges, il est proposé à un créateur de penser plusieurs de ses œuvres à partir d’un seul et même décor, également imaginé par lui. Ainsi, le créateur est amené à se projeter dans ses futures œuvres pour créer un décor qui pourra s’adapter à plusieurs propos artistiques.

En avril 2024, l’Opéra de Limoges a programmé Nous sommes la terre, création scénique d’après La Grande Messe en ut mineur KV 427 (1783) de W. A Mozart, dont le décor était partagé avec le projet Adieu à la Mélancolie, d’après Luo Ying. Ces productions sont toutes deux signées Roland Auzet à la mise en scène.
De même, la compagnie L’Unijambiste a monté Macbeth en 2024 à partir du décor de la même compagnie utilisé en 2015 pour Der Freischütz.

Et la suite ?

Et la suite ?

L’étude préliminaire remise aux deux opéras néo-aquitains appelle à d’autres études complémentaires, notamment sur la faisabilité d’une ressourcerie qui pose la question de l’infrastructure nécessaire, de son emplacement et de son portage.

En Nouvelle-Aquitaine, d’autres projets de ressourcerie sont en cours de montage, notamment celui porté par Ciné Passion 24 dans l’ancienne usine de tabac à Sarlat. Pensée initialement comme une ressourcerie dédiée au cinéma et à l’audiovisuel, des passerelles pourraient peut-être se tisser avec le secteur du spectacle vivant et donc de l’opéra (lire l’article Du tabac au cinéma : une réhabilitation vertueuse).

Cartes d’identités des opéras

Cartes d’identités des opéras

Uniques opéras sur l’ensemble de la Nouvelle-Aquitaine, découvrez les spécificités de ces deux maisons en quelques éléments clés.

© William Windrestin / © Opéra de Limoges / © Opéra National de Bordeaux


Télécharger les cartes d’identités
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Culture & Patrimoine
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Patrimoine et inventaire
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Métiers d’hier, métiers de demain !

© William Windrestin
Mis à jour le 04 avril 2025

L’urgence climatique pousse notre société à s’interroger sur nos modes de vies et nos méthodes de construction ou rénovation. Cela implique le développement de compétences nouvelles, l’évolution des emplois, voire l’apparition de nouveaux métiers, mais aussi parfois de se tourner vers des techniques plus anciennes, tout aussi écologiquement vertueuses.

C’est le pari que fait le Campus régional du Patrimoine bâti en proposant une formation « Construction en pierres sèches » dès la rentrée 2024.

En octobre 2024, les jeunes du LMB de Felletin (Lycée des métiers du bâtiment) en cursus maçonnerie ont eu l’occasion d’expérimenter la construction de murs en pierres sèches lors d’une première session de formation organisée par le Campus régional du Patrimoine bâti, le lycée, le PNR Millevaches et l’association Artisans Bâtisseurs en Pierres Sèches. Une première expérimentation qui a vocation à être diffusée ensuite dans d’autres lycées professionnels de la Nouvelle-Aquitaine.

Reportage vidéo
Une pratique durable !

La construction en pierres sèches : une pratique durable !

Les constructions en pierres sèches existent depuis des siècles et ont perduré grâce aux propriétés mêmes d’une construction sans ajouts de liants, colles ou mortiers. Si cette technique ne se prête pas aux habitations, car trop peu isolante, elle a été utilisée massivement dans le passé pour des abris agricoles (cabanes de bergers…), des délimitations de parcelles, des chemins et des murs de soutènement.

Longtemps délaissés au profit du béton, les murs en pierres sèches sont reconnus aujourd’hui pour leur vertus écologiques et environnementales :

||| ils sont naturellement drainants puisqu’aucun matériau n’est utilisé pour tenir les pierres entre elles, permettant ainsi le filtrage de l’eau ;
||| les interstices entre les pierres favorisent le développement de la biodiversité en servant de refuge pour de nombreux insectes et petits animaux ;
||| leur construction est peu polluante car elle nécessite très peu d’outils mécaniques ;
||| cette technique favorise une économie locale et circulaire en utilisant la matière première présente à proximité immédiate des chantiers (pierres récoltées dans les carrières voisines ou même dans les prés eux-mêmes).

Pour le Campus régional du Patrimoine bâti, ce mode de construction est en total adéquation avec les objectifs qu’il poursuit, à savoir : promouvoir et transmettre des savoir-faire anciens, développer le réemploi, réhabiliter le patrimoine local, et atténuer l’impact environnemental avec utilisation de matériaux locaux et géosourcés.

Un savoir-faire à retrouver

Un savoir-faire à retrouver

Le travail de la pierre est aujourd’hui réservé aux tailleurs de pierres. Or, la construction en pierres sèches est une pratique alliant la taille de la pierre et la maçonnerie. Cette technique n’est pas l’affaire d’un seul homme ! Peu polluante, elle nécessite beaucoup de main d’œuvre et un véritable chantier en équipe.
Ce savoir-faire ayant été quelque peu oublié, il semble nécessaire aujourd’hui de le transmettre à nouveau aux générations de maçons actuelles et futures.

C’est la mission que s’est donné l’association Artisans Bâtisseurs en Pierres Sèches (ABPS). Créée en 2002, elle regroupe actuellement 77 professionnels du bâtiment spécialisés dans les techniques de construction en pierres sèches et œuvre pour le développement de la filière et la transmission de ce savoir-faire.
L’ABPS gère l’École professionnelle de la pierre sèche, centre de formation itinérant et spécialisé, basé à l’Espinas à Ventalon en Cévennes et intervenant en France et en Europe. Uniquement dédié aux techniques de construction, c’est le seul centre de formation professionnelle en Europe proposant plusieurs niveaux de formations certifiantes. Il s’agit des formations de Certificat de Qualification Professionnelle (CQP).

C’est le CQP Niveau 1 qui a été proposé au LMB de Felletin pour cette première session : « intervenir sur un chantier de construction en pierre sèche ». Il existe deux autres niveaux pour se perfectionner jusqu’à devenir « compagnon professionnel en pierre sèche ».

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Livre
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Black Ink : une romance à tiroirs

Black Ink © William Windrestin

Black Ink est une maison d’édition spécialisée dans la romance. Installée près de la Rochelle, elle porte un projet à tiroirs avec plusieurs engagements économiques et environnementaux en faveur des auteur·e·s et du savoir-faire local.

Quelques années avant l’explosion de la romance en librairie, Sarah Berziou, elle-même amatrice du genre, lance sa propre maison d’édition à compte d’éditeur en octobre 2016.
Conseillère en insertion professionnelle, elle se forme sur divers aspects de l’édition (droit de la propriété intellectuelle, correction professionnelle…) et édite son premier livre, en février 2017, en seulement 100 exemplaires.
Elle passe alors les portes de l’Imprimerie de la Sèvre, à Niort, et ne les refermera plus ! Vincent Gardrat a non seulement été le premier imprimeur à accepter de travailler avec elle mais il a su s’adapter pour répondre aux besoins grandissant de la maison d’édition et rester l’imprimeur de Black Ink, avec des tirages allant de 2000 à 8000 exemplaires par titre à ce jour.

Reportage vidéo

Mais alors, comment concilier impression en France et réussite économique ?
Découvrez l’histoire du succès de Black Ink : une maison d’édition qui parle d’amour, avec 300 titres au catalogue, 70 auteur·e·s, pour 1 million de chiffre d’affaire annuel ; le tout imprimé en local !

Un modèle économique engagé

Un modèle économique engagé

Outre le choix d’imprimer en local, malgré le surcoût par rapport à des imprimeurs étrangers, Black Ink est historiquement diffusé en numérique par un distributeur indépendant français (immatériel•fr), toujours pour des raisons éthiques plus qu’économiques. La maison d’édition a également misé sur l’emploi en recrutant des salariés plutôt que de faire appel à des prestations free-lance, notamment pour les postes de correcteur, de communication…

Une rémunération des auteur·e·s plus régulière

Une rémunération des auteur·e·s plus régulière

Black Ink verse les droits d’auteur sur les titres vendus tous les trimestres et non annuellement comme pratiqué massivement dans le monde de l’édition.
De plus, le pourcentage reversé à l’auteur·e est supérieur aux moyennes nationales, aussi bien pour les livres numériques que papier.

L’explosion de la romance

L’explosion de la romance

Longtemps dépeinte comme un sous genre littéraire, le mépris pour la romance s’étiole au fur et à mesure que les ventes augmentent ! Et pour cause, « en un an, les Français ont acheté plus de 6 millions d’ouvrages de ce type, soit deux fois plus que l’année précédente (2022) », constate Sandrine Vigroux, de la société d’études de marché GfK.

Toujours d’après les chiffres de GfK, en 2023, la romance représente 7% du marché du livre, hors éditions numériques. Fin mars 2023, trois titres de romance étaient dans le Top 10 des ventes : Jamais plus de Colleen Hoover en 4ème position, le Volume 2 de Captive de Sarah Rivens en 6ème position et A tout jamais de Colleen Hoover en 9ème position.

L’éditeur néo-aquitain Black Ink bénéficie de cet engouement pour la romance et ses sous-genres (dark romance, romantasy…). Certains de ses titres ont été rachetés par de plus grosses maisons d’édition pour des rééditions en format poche. Black Ink envoie même, depuis juillet 2024, ses livres outre-Atlantique, au Québec.

Si Black Ink est la seule maison d’édition en Nouvelle-Aquitaine spécialisée dans la romance, d’autres maisons du territoire ont développé des collections « romance » dans leur catalogue à l’image de Elixyria (Creuse), Plume Libre (Landes) et Plume de papier (Gironde).

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Audiodescription mobile : une technologie responsable

AdobeStock #683094681 Par Andrii
Mis à jour le 04 avril 2025

L’accessibilité des spectacles pour les personnes malvoyantes et aveugles passe sans conteste par l’audiodescription, soit la description des éléments visuels d’une œuvre pour en donner les éléments essentiels à la compréhension.

Si l’audiodescription est massivement proposée pour les œuvres cinématographiques en France, notamment lors de leur diffusion sur les chaînes de télévision, elle n’est encore que peu déployée dans les salles de spectacle. Cela s’explique par des raisons économiques principalement, à savoir le coût d’achat pour une salle culturelle de matériel spécifique (dispositif de diffusion et casques), et le coût pour une compagnie ou une production relatif à la prestation de traduction en audiodescription de l’œuvre par un professionnel.

Reportage vidéo

Forte de ce constat, la compagnie Les Singuliers Associés, pour son spectacle Mamamé, a travaillé à la mise en place d’un dispositif d’accessibilité pour les personnes malvoyantes et non-voyantes, intégré à la régie du spectacle, sans limites de bénéficiaires, disponible à toutes les représentations et sans surcoût pour le programmateur.

Le saviez-vous ?

La France compte 1,7 million de personnes déficientes visuelles.

Pour une généralisation de l’audiodescription

Pour une généralisation de l’audiodescription

La création Mamamé est l’occasion pour la compagnie Les Singuliers Associés de tester l’efficacité du dispositif technique rendant la pièce accessible aux personnes malvoyantes et aveugles par l’audiodescription en salle. L’audiodescription a été testée à plusieurs étapes avec des utilisateurs en situation de handicap, de l’écriture initiale à la mise en œuvre lors d’une représentation.

« Il y avait certaines séquences qui m’échappaient sans l’audiodescription. »

Adama, bêta-testeur –

La technologie choisie est une adaptation d’un système préexistant, déjà utilisé dans les pays anglosaxons (principalement pour l’enseignement), qui fonctionne grâce à un boitier diffusant instantanément une piste audio via le WIFI à des téléphones connectés. Ainsi, il n’y a aucun surcoût pour la salle de spectacle accueillant la création audiodécrite.

Schéma audiodescription © Les Singuliers Associés

L’objectif pour la compagnie, maintenant que le dispositif a été éprouvé, est de collaborer avec les parcs de matériels scéniques de Nouvelle-Aquitaine pour diffuser cette technologie auprès des metteurs en scène, des salles, etc.
Aussi, Les Singuliers Associés travaillent à la création d’un kit clé en main qui regrouperait la technologie pour la diffusion de l’audiodescription mais aussi un guide de bonnes pratiques pour l’écriture de celle-ci afin de garantir une compréhension et une immersion réussie pour le public cible. Ce kit pourra s’accompagner d’une formation dispensée par la compagnie.

Pour une accessibilité optimale, la compagnie propose une visite tactile du plateau, ici sous forme de maquette, avant la représentation. Ainsi, le public en situation de handicap pourra se représenter mentalement les espaces, les personnages qu’il retrouvera ensuite dans les commentaires audio.

« Ça nous a donné une meilleure compréhension et l’imagination du spectacle lui-même. Je me sentais projeté dans le spectacle. »

Mohamed, après la représentation à Expression 7, le 11 avril 2024 –

Mamamé est une création soutenue à travers les appels à projets 2023 numérisation, médiation, création et essaimage sobriété numérique du programme Cultures Connectées ; dispositif de soutien à l’appropriation du numérique par les acteurs culturels mis en place dans un cadre partenarial entre la Direction régionale des affaires culturelles de Nouvelle-Aquitaine (Drac) et la Région Nouvelle-Aquitaine.

Les Singuliers Associés
Logo compagnie Les Singuliers associés
Les Singuliers Associés, une compagnie pour l’inclusion

La compagnie Les Singuliers Associés est le fruit de la rencontre entre trois metteurs en scène à Limoges – Sylvie Audureau, Philippe Demoulin et Didier Valadeau – dont la démarche artistique se construit avec et pour les gens.

« Nous conduisons cette recherche artistique avec des publics multiples : souvent des personnes en difficulté ou/et en carence culturelle. Un public métissé : un d’ici, un autre venu d’ailleurs, un sourd, un autre aveugle, un trisomique, un autre ordinaire… Mais toujours un singulier. »

La question de l’accessibilité des spectacles aux personnes en situation de handicap est au cœur des projets de la compagnie, tant dans ses créations scéniques (notamment par l’usage de la langue des signes) que par le dispositif Dans tous les sens (agenda des spectacles accessibles) qu’elle porte depuis de nombreuses années. 

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