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Trajectoires #1 | Léa Collober

Léa Collober © William Windrestin

Léa Collober, réalisatrice de documentaires animaliers, inaugure la série Trajectoires.

Trajectoires est une série du magazine culturel de la Région Nouvelle-Aquitaine dédiée aux parcours des acteurs culturels du territoire. Sous forme de courts épisodes, vous rencontrerez des artistes mais aussi des acteurs de l’ombre qui vous dévoileront leur parcours (formation, métier, réseau…).

Épisode 1

Pour le premier épisode de la série, nous nous sommes intéressés au parcours de formation de Léa Collober, réalisatrice interviewée lors du Festival International du Film Ornithologique de Ménigoute en octobre 2024.

Léa Collober

Léa Collober est réalisatrice et auteure de documentaires animaliers et nature. Sa passion pour la nature et la faune lui a été transmise par son père, lui-même naturaliste. Enfant de Gâtine, dans les Deux-Sèvres, Léa s’est formée au métier de cinéaste animalier à l’IFFCAM.

Ces films sont régulièrement sélectionnés et primés en festival, à l’image de Odysée mare qui lui vaut le Grand Prix du FIFO (Festival International du Film Ornithologique) en 2024.

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Actualité

8 mars | La Région s’engage pour l’égalité femme-homme !

8 mars Egalité femme-homme

En ce 8 mars 2025, journée internationale des droits des femmes, la Région réaffirme ses engagements pour l’égalité femme-homme dans tous les secteurs, milieu culturel compris.

L’égalité entre les femmes et les hommes fait référence à un principe fondamental selon lequel toutes les personnes, indépendamment de leur sexe, doivent avoir les mêmes droits, opportunités et accès aux ressources.

L’égalité femme-homme ne se limite pas à l’absence de discrimination explicite, mais inclut aussi des efforts pour corriger les inégalités structurelles et systémiques qui existent dans de nombreux domaines tels que l’égalité salariale, l’accès à l’éducation et à la formation, la lutte contre les violences sexistes, la représentation dans les sphères de pouvoir…

Les actions dans la Culture

Les actions dans la Culture

Le secteur culturel est tout autant concerné que les autres et se doit de se saisir de ces enjeux et de s’engager activement pour une égalité réelle.

La Région Nouvelle-Aquitaine inscrit l’égalité comme un grand principe soutenu dans toutes ses politiques publiques. Ainsi, la Direction de la Culture et du Patrimoine intègre des mesures de rattrapage et d’incitation qui tendent vers cette égalité dans ses aides financières.

Les bonus financiers

C’est le cas du règlement d’intervention du Spectacle vivant qui propose un bonus financier pour les structures culturelles dirigées par des femmes.
Le bilan des 4 années de déploiement de ce règlement d’intervention montre de façon significative que les mesures de rattrapage « comprendre – sensibiliser – agir » sont efficaces et qu’elles doivent être poursuivies. Parmi l’ensemble des projets financés par le service spectacle vivant, ceux des femmes artistes représentent 44% des projets accompagnés.
De plus, le nombre de directrices de compagnies accompagnées a fortement augmenté, dépassant le nombre de projets portés par des hommes. Ceci prouve l’intérêt des mesures de rattrapages qui sont un des outils qui permettent aux femmes de qualifier leurs projets.

L’égalité dans les recrutements

Enfin, les processus de recrutement paritaires ont permis à des femmes d’être mieux représentées dans les recrutements des grands labels de l’Etat. L’année 2024 a vu le recrutement de directrices pour deux des trois Frac de Nouvelle-Aquitaine : Frac Poitou-Charentes et Frac MÉCA.

L’égalité femme-homme dans le spectacle vivant

Ces engagements politiques sont portés également par les agences culturelles régionales et les réseaux.

L’A, agence culturelle Nouvelle-Aquitaine poursuit son observation sur les questions de diversité et d’inclusivité depuis plusieurs années. Dans ce cadre, elle a réalisé un article sur l’égalité professionnelle entre les femmes et les hommes et les violences sexistes et sexuelles dans le secteur culturel.

Les femmes représentent 63 % des étudiant·e·s sur les bancs des écoles de l’Enseignement Supérieur Culture sur l’année scolaire 2021-2022, elles ne représentent que 45 % des personnes en emploi dans les professions culturelles.

Extrait de l’étude « L’égalité professionnelle entre les femmes et les hommes et les VHSS » de l’A, agence culturelle Nouvelle-Aquitaine –
L’égalité professionnelle entre les femmes et les hommes et les VHSS
Un plan d’action régional

Un plan d’action régional

La Région Nouvelle-Aquitaine est signataire de la Charte européenne pour l’égalité des femmes et des hommes dans la vie locale. Elle met en œuvre des actions concrètes au travers de son plan d’actions « Réaliser l’égalité 2018-2025 ».

Quatre discriminations prioritaires, mais non exhaustives, ont été ciblées dans ce plan d’action :

  • le genre,
  • l’orientation sexuelle,
  • l’origine
  • et le handicap.

Autour de ces priorités, le plan d’action est organisé en 3 axes :

  • faire de l’institution régionale une collectivité exemplaire,
  • travailler en partenariat avec les acteurs du territoire pour répondre au mieux aux besoins de la population,
  • renforcer la prise en compte des enjeux d’égalité dans les politiques régionales.
Réaliser l’égalité : plan d’action régional
Egalité et éco-socio-conditionnalités

L’égalité femme-homme dans la charte Néo Terra

L’obligation d’égalité professionnelle femme-homme est inscrite dans les critères d’attribution des aides Néo Terra de la Région Nouvelle-Aquitaine. Ainsi, cet enjeu est au cœur des éco-socio-conditionnalités Néo Terra. Les modalités d’applications diffèrent selon la taille et la nature de la structure soutenue :

  • pour toutes les structures : obligation d’assurer l’égalité de rémunération entre les femmes et les hommes pour un même travail ou un travail de valeur égale ;
  • pour les entreprises et associations de plus de 50 salariés : calculer et publier chaque année l’Index de l’égalité professionnelle, mettre en place des mesures correctives si le score est inférieur à 75/100 et négocier annuellement sur l’égalité professionnelle ;
  • pour les entreprises et associations de plus de 250 salariés : désigner un référent égalité professionnelle ;
  • pour les entreprises et association de plus de 1000 salariés :  publier les écarts de représentation entre femmes et hommes parmi les cadres dirigeants et instances dirigeantes, atteindre des quotas de femmes (30% en 2027, 40% en 2030) parmi les cadres dirigeants et instances dirigeantes ;
  • pour les collectivités publiques : élaborer et mettre en œuvre un plan d’action égalité professionnelle, mettre en place un dispositif de signalement des violences sexuelles et sexistes et respecter des quotas dans les nominations aux emplois de direction ;
  • pour les collectivités territoriales de plus de 20 000 habitants : présenter un rapport annuel sur la situation en matière d’égalité femmes-hommes.
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FIFO | Le cinéma animalier écoresponsable

AdobeStock #599159515 Par Dataimasu
Mis à jour le 04 avril 2025

La 40ème édition du Festival International du Film Ornithologique (FIFO) s’est déroulée du 29 octobre au 3 novembre 2024 à Ménigoute, dans les Deux-Sèvres. Evènement incontournable pour le cinéma animalier, la renommée du FIFO réside dans son engagement pour la protection de l’environnement dès le tout premier festival.

Le documentaire animalier au service de la planète

Le documentaire animalier au service de la planète

Dès sa création en 1985 par Dominique Brouard, le FIFO était la suite logique d’une initiative déjà portée à Ménigoute : la Quinzaine de la Nature. L’objectif premier de ces évènements était bien de parler de la nature pour sensibiliser à sa préservation, voire sauvetage.

Le succès du festival a été très rapide, avec la participation très tôt de cinéastes animaliers de renom, tel que Michel Terrasse, et la venue de professionnels internationaux. Tout en grossissant, présentant de plus en plus de films chaque année, le FIFO a conservé son ADN et continu à réunir, dans cette petite commune de 900 habitants, le milieu du documentaire animalier et celui de l’environnement et la biodiversité. Une formule gagnante, le festival attirant plus de 30 000 visiteurs chaque année !

Ménigoute, chef-lieu de réflexions pour une cinéma toujours plus écoresponsable

Ménigoute, chef-lieu de réflexions pour une cinéma toujours plus écoresponsable

Représentants du cinéma animalier, associations pour la protection de la nature, chercheurs, professeurs… tous ces milieux se côtoient à Ménigoute, lors du FIFO mais aussi en dehors. Nous avons profité de leur présence sur le festival pour s’entretenir avec Philippe Grissac – président de la LPO et membre du comité de sélection du FIFO – et Jérôme Lombard – biologiste enseignant à l’IFFCAM. L’occasion de discuter de l’évolution du cinéma animalier vers des pratiques plus responsables.

La chance que nous avons dans le documentaire animalier c’est que nous sommes à l’interface entre le monde de la production audiovisuelle et le monde de la biologie, de la gestion des espaces naturels et de la conservation. Ce qui fait que nous avons un lien très particulier avec ces enjeux.

Jérôme Lombard, professeur à l’IFFCAM –

La réflexion sur l’amélioration des pratiques de tournages portée par Audiens, Ecoprod et l’IFFCAM s’est matérialisée dans un guide pratique. Ce dernier a été pensé comme un outil à destination des professionnels de l’ensemble du secteur du cinéma (réalisateurs, techniciens, producteurs…) mais aussi toute personne qui gravite autour des tournages (personne accueillant des tournages, prestataires vidéo, etc.). Raison pour laquelle il est proposé gratuitement au téléchargement. De plus, la démarche étant toujours en cours, ce guide a vocation à être compléter au fur et à mesure des avancées.

Téléchargement

Télécharger le Guide pratique des tournages en milieux naturels
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L’IFFCAM : former au cinéma animalier avec engagement

IFFCAM

L’IFFCAM (Institut Francophone de Formation au Cinéma Animalier) est implanté depuis 2004 dans les Deux-Sèvres. Il se situe à quelques kilomètres de Ménigoute où a lieu chaque année le FIFO, évènement étroitement lié à cette école.

L’IFFCAM est né du constat réalisé par Dominique Brouard, fondateur du FIFO (Festival International du Film Ornithologique), du manque de formation dédiée au cinéma animalier alors que les possibilités de diffusion de ces documentaires augmentaient avec l’arrivée de la TNT.
Tout comme le FIFO, l’IFFCAM se devait d’être un lieu de sensibilisation à la protection de l’environnement et la sauvegarde de la biodiversité. Si cette thématique est dans l’ADN de la formation dès le début, elle a été développée ces dernières années.

Entretien avec Marie Daniel, directrice IFFCAM

Conscient de l’impact d’un tournage en milieu naturel et fort de ses 20 années d’expertise sur ce sujet, l’IFFCAM a codirigé la rédaction d’un guide pratique, en partenariat avec Audiens et ECOPROD. Ce guide est téléchargeable gratuitement sur internet et a vocation à être constamment enrichi, au fur et à mesure des avancées sur le sujet.

Une formation unique en Europe

Une formation unique en Europe nichée en Gâtine poitevine

L’implantation de l’IFFCAM dans les Deux-Sèvres n’est pas anodine. Au cœur d’un site naturel de 70 hectares, l’école dispose de tout l’environnement nécessaire à l’apprentissage du cadre et de la prise de son spécifique à l’approche animalière.
Rattaché à La Rochelle Université, l’institut propose aujourd’hui une formation universitaire de 2 ans au métier de réalisateur de documentaire animalier. Celle-ci s’appuie sur des interventions aussi bien de professionnels du cinéma, de naturalistes que d’enseignants-chercheurs.

Le lien avec le FIFO a toujours été maintenu depuis la création de l’école, notamment par un engagement fort des étudiants pendant le festival. Chaque année, ils organisent le FIFOFF : 4 jours de projection des films étudiants de l’année en parallèle de la programmation officielle du festival. De plus, de nombreux anciens de l’IFFCAM se retrouvent à Ménigoute pour y présenter leurs films, à l’image de Léa Collober qui a remporté le Grand prix du FIFO 2024 avec son documentaire Odysée mare.

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Fasciner pour préserver

Hydre, animal d'eau douce
Mis à jour le 24 avril 2025

Nous avons rencontré Léa Collober, naturaliste et réalisatrice de documentaires animaliers, à la 40ème édition du FIFO. Elle nous a livré sa recette pour défendre la biodiversité à travers des œuvres esthétiques et originales.

Léa Collober est une jeune réalisatrice de documentaires animaliers passionnée depuis son enfance par la nature pictocharentaise qui l’entoure. C’est tout naturellement qu’elle intègre l’IFFCAM (Institut Francophone de Formation au Cinéma Animalier) en 2019. 5 ans plus tard, elle décroche le Grand Prix du FIFO (Festival International du Film Ornithologique) avec son documentaire sur la mare : Odysée mare produit par Salamandre.

Comment parler de biodiversité, de protection de l’environnement, d’espèces inconnues et de leurs liens avec l’Homme à travers une œuvre ? C’est une question omniprésente dans le travail de Léa qui se sert de l’image pour cela.

Entretien avec Léa Collober

Le moteur dans mon métier c’est de montrer les animaux et leur comportement incroyable qu’on va avoir dans notre jardin, notre petite mare. Montrer que ce que l’on a à côté de chez nous c’est précieux et ça mérite d’être protéger. Et pour ça il faut se battre.

Léa Collober –
Odyssée mare

Après un premier film sur les grues, présenté en 2023 au FIFO, Odyssée mare est le deuxième documentaire de Léa Collober sélectionné au festival de Ménigoute. C’est un court métrage documentaire sur la mare, milieu aquatique où se côtoient l’infiniment petit et l’infiniment grand avec des interconnexions entre ces vivants que l’on ne soupçonne pas. La mare c’est également un environnement étroitement lié à l’Homme sans qui elle ne survivrait que quelques années. C’est tout cela que Léa Collober a voulu explorer avec ce film, démontrant l’importance de la préservation de ces milieux aquatiques en les dévoilant tels des cosmos.

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Du tabac au cinéma : une réhabilitation vertueuse

Bâtiment du futur pôle cinéma France Tabac
Mis à jour le 04 avril 2025

L’usine France Tabac, à Sarlat, ancienne propriété de la Seita, servait de lieu de stockage et de transformation des feuilles de tabac récoltées dans la région périgourdine jusqu’en septembre 2019. Ce site aux dimensions hors normes va être reconverti en un pôle dédié au cinéma grâce au projet porté par Ciné Passion.

Si certains projets s’y sont déjà développés depuis la fermeture (installation du siège de la Communauté de communes, pépinière d’entreprises…), quelques 28 000 m2 restaient inoccupés.

Ciné Passion, association conçue pour répondre au développement de la filière professionnelle cinématographique et audiovisuelle en Dordogne, y a vu l’opportunité de créer un projet d’ampleur entièrement consacré au cinéma et à l’audiovisuel. Ainsi, plusieurs bâtiments de cette ancienne usine vont être réhabilités en une école des métiers techniques du cinéma, une ressourcerie de décors et costumes, et, bien entendu, en plusieurs studios de tournage de tailles différentes.

Reportage vidéo
Les volets du projets

Un projet, plusieurs ambitions

Avec une budget prévisionnel de 10,7 millions d’euros, dont 6,3 millions de réhabilitation, le projet France Tabac se veut le prochain pôle majeur du cinéma en Nouvelle-Aquitaine.

Le projet englobe plusieurs secteurs de la filière cinématographique et audiovisuelle avec un volet formation, une ressourcerie, des bureaux pour l’accueil des productions et bien entendu des studios professionnels.

Les studios au cœur du projet
Hangar vide de l'ancienne usine France Tabac

Futurs studios France Tabac

L’objectif est de créer deux studios de tournage : un de 400m2 et un de 1000m2. Plusieurs annexes sont prévues pour rendre les plateaux les plus complets possibles avec des bureaux à disposition des productions, des espaces dédiés aux HMC (habillage, maquillage, coiffure), des locaux de stockage, etc.

Les plateaux serviront également aux tournages « d’application » pour les formations accueillies à France Tabac, proposant ainsi une mise en pratique in situ des enseignements reçus.

Une école publique aux métiers techniques du cinéma

Hangar vide avec cartons de l'ancienne usine France Tabac

Hangar de la future école de France Tabac

Pour évaluer le besoin, Ciné Passion a mené une diagnostic d’opportunité régional. Pour identifier les métiers en tension, plusieurs outils ont été déployés : cartographie des compétences disponibles en Nouvelle-Aquitaine, cartographie des formations existantes, rencontre avec des professionnels du secteur…

Il en résulte un besoin de formation pour les métiers de la décoration, des HMC et de la production/régie. France Tabac proposera dans les années à venir deux types de formations autour de ces métiers : une formation initiale pour les jeunes et une formation continue à destination de professionnels.

Une ressourcerie partagée

Hangar vide de l'ancienne usine France Tabac avec poutres en bois

Hangar de la future ressourcerie

Le projet inclue la création de la plus grande ressourcerie de décors, costumes et accessoires du cinéma en France. Cela permettra le réemploi de ces derniers sur les tournages dans les studios d’une part mais aussi sur tous les tournages en région, Sarlat étant assez centrale sur le territoire néo-aquitain, voire sur l’ensemble du pays. Le bâtiment prévu à cet effet permet un stockage sur 6000 m2, avec de grandes hauteurs sous-plafonds pour les éléments imposants de décors notamment.
Née au sein du projet France Tabac, la ressourcerie pourrait s’ouvrir à d’autres secteurs tel que le spectacle vivant pour qui les questions de réemploi et réduction de l’empreinte carbone de la création sont tout aussi prégnantes (lire article Réemploi des décors et costumes à l’Opéra).

Un projet écoresponsable

Un projet écoresponsable

Un projet de réhabilitation d’une ancienne zone industrielle telle que France Tabac (9 hectares) revêt un caractère écoresponsable par plusieurs aspects :

||| Réutilisation de bâtiments existants : la réhabilitation de bâtiments anciens (années 30) plutôt que leur démolition et la construction de nouveaux permet de réduire considérablement l’empreinte écologique. Cela limite les déchets de construction et réduit la consommation d’énergie nécessaire à la production et au transport de nouveaux matériaux.

||| Réduction de l’artificialisation des sols : le projet évite de consommer de nouveaux terrains ou d’agrandir l’empreinte urbaine, contribuant ainsi à la préservation des terres naturelles et agricoles.

||| Valorisation du patrimoine industriel : restaurer une ancienne usine peut lui redonner une utilité moderne tout en conservant une valeur patrimoniale. Cela limite l’abandon de bâtiments historiques, souvent symboliques pour une communauté locale, tout en leur offrant une seconde vie.

||| Possibilités d’améliorations énergétiques : en rénovant l’usine, le projet peut intégrer des solutions énergétiques modernes et plus écologiques, telles que l’isolation thermique performante, l’éclairage LED, l’installation de panneaux solaires, ou encore des systèmes de chauffage et de climatisation écologiques.

||| Utilisation de matériaux durables et recyclés : la réhabilitation est l’occasion d’utiliser des matériaux écologiques, recyclés ou locaux, réduisant l’empreinte carbone liée à la construction.

||| Optimisation de la logistique et des ressources : transformer un lieu existant en studios de cinéma et en ressourcerie réduit également les besoins en transport et en logistique pour les équipements et les décors. Cette centralisation peut aider à réduire les émissions de CO₂ associées aux déplacements de l’équipe, au stockage des matériaux, et à la logistique des tournages.

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Tout sur les courts avec COMETT

Capture d'écran d'une sélection de films présent sur la plateforme COMETT
Mis à jour le 24 avril 2025

En 2018, Hervé Bonnet, directeur du BAT 47 (bureau d’accueil des tournage du Lot-et-Garonne), a l’idée de créer une plateforme en ligne d’éducation à l’image à partir de courts métrages tournés sur le territoire. Six ans plus tard, COMETT est devenu un outil d’éducation artistique et culturelle utilisé par 120 établissements scolaires en Nouvelle-Aquitaine !

Surf sur la COMETT

COMETT est une plateforme à destination de médiateurs et enseignants pour les accompagner à parler de cinéma. A ne pas confondre avec un site de streaming, COMETT permet de visionner des courts métrages certes mais surtout de construire une médiation, un cours ou encore un projet pédagogique autour de films courts.

Surf sur la COMETT

COMETT c’est un gros Légo. On rajoute des briques chaque année, pas uniquement des films, pas uniquement des territoires de tournages mais aussi des fonctionnalités grâce aux retours que nous font les enseignants.

Hervé Bonnet, BAT 47 –
COMETT toute !

COMETT toute !

Le BAT 47 travaille avec un groupe d’enseignants « testeurs » depuis le début de la conception de l’outil dans une démarche d’amélioration continue. Camille Turcat, professeure d’arts plastiques au collège de Sainte-Livrade-sur-Lot, nous explique son utilisation de COMETT au quotidien.

En fait, maintenant, on m’enlèverait COMETT, je sais qu’il me manquerait un truc dans ma pratique quotidienne !

Camille Turcat, professeure –
L’envers de COMETT

L’envers de COMETT

Comment sont choisis les films sur COMETT ? Qui rédige les parcours pédagogiques ? Comment accéder aux ressources proposées par la plateforme ?
On vous dit tout sur COMETT !

COMETT est un outil pensé, développé et administré par l’équipe du BAT 47 (2 personnes plus précisément). Il s’agit d’une plateforme évolutive qui intègre régulièrement de nouveaux films et ressources. Les films, tournés en Nouvelle-Aquitaine, sont proposés par les territoires de tournages. Un comité éditorial, composé d’enseignants et de professionnels du cinéma, valide ensuite leur mise en ligne.

Analyses des films, parcours pédagogiques thématiques… sont l’œuvre de professionnels tels que des scénaristes, des réalisateurs, des critiques, des universitaires, des médiateur·ice·s…

A titre d’exemple, Charlotte Garson (rédactrice en chef adjointe aux Cahiers du cinéma) a créer une parcours pédagogique unique pour COMETT sur « Ecrire une critique de film ».

 

La plateforme est un outil de transmission à destination principalement des professionnels de l’éducation aux images et au cinéma : enseignants en école, collège, lycée, université, médiateurs cinéma, exploitants de salle…
Aussi, pour profiter de l’ensemble des films et de toutes les fonctionnalités, il faut être abonné.

Toutefois, chaque mois, un film est disponible gratuitement et dans son intégralité via la page d’accueil du site.

Il existe plusieurs offres d’abonnement :

– un abonnement via le Pass Culture pour mettre en place un atelier COMETT ;

– un abonnement collectif pour les établissements souhaitant avoir plusieurs comptes utilisateurs ;

– et un abonnement individuel pour les professionnels qui souhaiteraient un seul compte utilisateur.

Financement

COMETT a reçu des aides de la Région au titre du « soutien à la structuration de la filière, aux réseaux et à l’action culturelle » de la politique Cinéma et Audiovisuel ainsi que par l’appel à projets 2024 numérisation, médiation, création du programme Cultures Connectées coporté par la Drac et la Région Nouvelle-Aquitaine.

De COMETT à CHAC

De COMETT à CHAC

Une CHAC est une classe à horaires aménagés cinéma permettant un temps supplémentaire de pratique artistique dans l’emploi du temps des élèves. La sixième CHAC de France ouvre à la rentrée 2024 au collège de Sainte-Livrade-sur-Lot.

Tout ça on le doit notamment au travail du bureau d’accueil de tournages du Lot-et-Garonne, à COMETT et au cinéma Utopie de Sainte-Livrade qui sont devenus nos partenaires et qui nous ont aidé à monter tous les dossiers.

Camille Turcat, professeure –

A la rentrée 2024, une quinzaine d’élèves de 6ème intègreront cette classe. L’objectif étant qu’en 2027 les quatre niveaux du collège puissent accéder à cette option.

Education à l’image et EAC

En quoi l’éducation à l’image participe à l’éducation artistique et culturelle ?

L’éducation à l’image fait partie intégrante de l’éducation artistique et culturelle (EAC) puisqu’elle répond aux fondamentaux de l’EAC, qui sont de former des individus ouverts, critiques et engagés, capables d’apprécier et de comprendre les diverses expressions artistiques et culturelles.

Par l’éducation à l’image, les élèves sont invités à explorer les aspects artistiques des images, qu’il s’agisse de films, de photographies, de vidéos, ou d’autres formes de médias visuels. En apprenant à analyser la composition, les couleurs, la lumière, le cadrage, et d’autres éléments esthétiques, les élèves développent une sensibilité artistique pour les œuvres visuelles.

De plus, l’éducation à l’image les aide à développer un sens critique en comprenant comment les images peuvent influencer les perceptions et les opinions et en questionnant les messages implicites ou explicites véhiculés par les médias visuels.

Enfin, l’éducation à l’image inclut l’étude de films, de photographies et d’autres œuvres visuelles qui font partie du patrimoine culturel. En découvrant des œuvres classiques et contemporaines de divers horizons, les élèves accèdent à une diversité de cultures et d’expressions artistiques, enrichissant leur compréhension du monde et des différentes perspectives culturelles.

En savoir plus
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Dossiers thématiques

Feuille de route pour la transition écologique de la culture

Feuille de route spécifique pour la transition écologique de la culture
Mis à jour le 06 février 2025

Le 12 mars 2024, la Région Nouvelle-Aquitaine a adopté une feuille de route spécifique pour la transition écologique de la culture et par la culture en Nouvelle-Aquitaine.

Cette feuille de route a été élaborée à partir d’une concertation large, associant notamment les agences culturelles régionales OARA, ALCA et L’A. ainsi que l’ensemble des réseaux d’acteurs culturels néo-aquitains.

Elle comprend 6 engagements dans la suite de Néo Terra, la feuille de route du conseil régional en faveur de la transition écologique et énergétique et des éco-socio-conditionnalités régionales. Sans incidence financière directe, elle s’appliquera dans le cadre du budget global consacré à la politique culturelle.
On y retrouvera la réduction des impacts négatifs de la mobilité, la sobriété dans l’usage des ressources naturelles ou numériques, tout autant que la valorisation du patrimoine naturel protégé ou l’accompagnement des transformations du territoire.

Exemples inspirants
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Talents en court

AdobeStock par Bruder
Mis à jour le 24 avril 2025

Talents en court est un dispositif d’accompagnement et de mise en réseau professionnelle pour passer de la pratique amateur à la création de courts métrages professionnels.
La Région Nouvelle-Aquitaine propose de suivre le parcours des quatre lauréats de l’édition 2023, de juin 2023 à avril 2024.

Présentation

Initié par le CNC en 2012, Talents en court se décline aujourd’hui dans diverses régions de France, grâce aux conventions CNC-Etat-Régions.
En Nouvelle-Aquitaine, le dispositif est porté par quatre festivals partenaires : le Festival du Film de Contis, le Festival International du Film Indépendant de Bordeaux (FIFIB), le Poitiers Film Festival et les Rencontres Internationales du Moyen Métrage – Festival du Cinéma de Brive.

Chaque année, les lauréats de cet appel à projets bénéficient du soutien et des conseils de professionnels du cinéma, de l’écriture de leur projet de court métrage jusqu’au « pitch » de celui-ci devant un parterre de producteurs.
L’accompagnement s’articule autour des quatre festivals partenaires, constituant chacun une étape de travail organisée pendant la manifestation.

L’édition 2023

L’édition 2023

Pour l’édition 2023, sous forme de séquences, et à l’occasion des quatre festivals partenaires, vous partagerez les étapes de création des courts métrages d’Amélie, Flora, Marilou et Mehdi.

Séquence 1

Séquence 1 – Trac(es)

Les lauréats se sont rencontrés pour la première fois à Contis. Cette séquence était placée sous le signe de la rencontre, de l’échange et du partage de connaissances. Les discussions entre les lauréats et les professionnels qui les accompagnent avaient pour objectif de découvrir les projets de courts métrages de chacun mais aussi d’acquérir et partager un langage cinématographique commun. Le groupe a suivi plusieurs programmes de la compétition du Festival du Film de Contis pour ensuite débattre des courts métrages visionnés, tant d’un point de vue technique que narratif.

Séquence 2

Séquence 2 – Éclosion(s)

En octobre dernier, quatre mois après la première session à Contis, les lauréats et les intervenants se sont à nouveau réunis à l’occasion du FIFIB pour une étape de travail dédiée à l’écriture.
Et quoi de mieux qu’une résidence de création pour se consacrer pleinement à l’écriture de leur scénario ?! C’est donc à la Villa Valmont, près de Bordeaux, que le groupe s’est retrouvé pour une séquence de travail intensif. Durant trois jours, les lauréats ont ainsi alterné écriture et rendez-vous individuels avec Virginie et Emmanuel (les intervenants du dispositif).
Nous vous proposons d’entrer dans l’intimité du processus d’écriture – avec sa part de doutes, de questionnements et de choix à faire – à travers les entretiens que Medhi, Flora, Amélie et Marilou nous ont accordés durant cette « bulle » créative dans laquelle étaient plongés.

Séquence 3

Séquence 3 – Autant s’y jeter

Dans ce lieu emblématique de la création poitevine qu’est le TAP, les jeunes auteurs affrontent à nouveau le monstre de l’écriture lors d’une dernière étape collective avant la présentation de leurs films en avril prochain à Brive-la-Gaillarde. Doutes, avancées, rédaction, retouches, dialogues, personnages… Autant s’y jeter !

Séquence 4

Séquence 4 – Les pitchs

Nous y voilà, après 10 mois de travail sur leurs projets de courts métrages, les lauréats se sont réunis une dernière fois au Festival du Cinéma de Brive. Ils ont eu 3 jours de préparation au « pitch », encadrés par Marlène Poste, avant de présenter leur film aux professionnels du milieu en moins de 5 minutes.
Réécriture, changement de scénario à la dernière minute… L’écriture d’un pitch n’est pas chose aisée. L’objectif de cette présentation courte est d’être suffisamment percutant pour convaincre les professionnels de s’investir dans le projet.
Comment les jeunes talents se sont-ils préparés à cela ? Sont-ils parvenus à vaincre le stress de cet exercice ?
A vous de le découvrir dans cette ultime séquence du dispositif qui n’est en fait que le commencement d’une nouvelle étape pour voir leurs films se concrétiser à l’écran.

En résumé
En Résumé
Talents en court, c’est

||| 4 festivals

Festival du film de Contis (40) – du 21 au 25 juin 2023
Fifib (33) – du 18 au 23 octobre 2023
Poitiers Film Festival (86) – du 1er au 8 décembre 2023
Festival de Brive (19) – avril 2024

||| 4 lauréats

Flora Nicolas, Angoulême (Charente – 16),
Marilou Germain, Bordeaux (Gironde – 33),
Mehdi Ould Mohamed Salem, Bordeaux (Gironde – 33),
Amélie Abraham, Loudun (Vienne – 86).

||| 2 professionnels encadrants

Virginie Legeay et Emmanuel Laborie.

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Langues et cultures régionales
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Centenaire Bernard Manciet

Bernard Manciet © Danièle Cayla
Mis à jour le 03 décembre 2024

Pour marquer le Centenaire de sa naissance, plusieurs collectivités territoriales et acteurs culturels de Nouvelle-Aquitaine proposent un programme de rendez-vous particulièrement riche tout au long de la saison 2023-2024.

La Région Nouvelle-Aquitaine, vous propose de retrouver l’ensemble des initiatives liées à ce centenaire sur cette page dédiée à l’auteur landais. Celle-ci sera mise à jour régulièrement durant toute la période de célébration.

Retour sur le lancement du Centenaire

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Lancement du centenaire Bernard Manciet | La MECA, Bordeaux
Biographie de Bernard Manciet

Biographie

Né à Sabres (Landes) le 27 septembre 1923, Bernard Manciet, après des études secondaires à Bordeaux, prépare une licence de lettres classiques à la Sorbonne, puis le diplôme de Sciences politiques (section diplomatie) qu’il obtient en 1947. Nommé dans l’administration française d’occupation en Allemagne, il fréquente, à Ludwigshafen, la jeune génération intellectuelle et artistique franco-allemande.

Revenu dans les Landes en 1955, il se marie et devient directeur d’une scierie à Commensacq jusqu’en 1965. Parallèlement, il participe activement au mouvement occitan. Il est un temps secrétaire général de l’Institut d’Etudes Occitanes (1958-1960), avant de rompre avec l’IEO en 1965, lui reprochant une dérive nationaliste. A partir de là, son existence se confond avec son œuvre littéraire. Il meurt le 2 juin 2005 à Mont-de-Marsan.

Œuvre littéraire

B. Manciet adresse ses premiers poèmes, brefs et primesautiers, à la revue paloise Reclams de Biarn et Gascougne (1945) ; il figure en 1946 dans l’anthologie de la Jeune poésie occitane. En Allemagne, il publie, à petit tirage, des Odes, amples poèmes d’un lyrisme tendant à l’épopée, puis à son retour le recueil Accidents, parcouru d’un souffle rimbaldien. Cette œuvre fait sensation, comme en 1964 son roman Lo gojat de noveme (Le jeune homme de novembre). Celui-ci sera complété par deux autres volets en 1976 : La Pluja (La pluie) et Lo Camin de terra (Le chemin de terre).

En 1969, paraissent dans la revue Oc les premiers extraits de son œuvre majeure L’Enterrament a Sabres (L’Enterrement à Sabres), immense Requiem de la Lande dont l’intégrale ne paraîtra qu’en 1989 : elle figure depuis 2010 dans la prestigieuse collection Poésie-Gallimard. Entre-temps, B. Manciet se fait connaître d’un public plus large par des ouvrages en français dont Le Triangle des Landes (1981) et Le Golfe de Gascogne (1987- édition complétée en 2008).

A partir de 1985 et jusqu’en 2004, il participe à des concerts avec le jazzman Bernard Lubat où sa poésie se déploie dans toute sa puissance orale. En 1996, la comédienne Hermine Karagheuz met en scène L’Enterrement à Sabres avec l’auteur présent sur scène. Dès 1987, il collabore avec le metteur en scène Gilbert Tiberghien pour une longue série de spectacles dont une trilogie inspirée de la mythologie (Iphigénie, Orphée, Ulysse), mais située dans un cadre contemporain : Iphigénie n’est pas en Tauride, mais devant la gare Saint-Jean, à Bordeaux.

En 1996, les éditions Jorn réunissent une centaine de ses sonnets qui livrent le plus intime sous la forme la plus contrainte. Les éditions de Claude Rouquet publient une vingtaine de ses recueils poétiques et, l’année de sa mort, deux volumes de nouvelles Jardins perdus ; puis, à titre posthume, L’Eau mate (2007). De leur côté, les éditions Reclams pblient en 2005 le texte occitan des nouvelles (Casaus perduts), et une épopée mystique Lo Brèc (La Blanche nef).

Restent inédits une épopée en français, La Tentation de Saint-Antoine, de nombreuses odes et une monumentale étude sur l’œuvre de Bossuet.

Guy Latry, professeur honoraire d’occitan à l’Université Bordeaux-Montaigne.

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