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Vicious Circle | le label qui croit au vinyle

© Vicious Circle
Mis à jour le 08 décembre 2025

Depuis plus de trente ans, le label bordelais Vicious Circle trace son chemin dans le paysage musical indépendant français. Dans un marché où le streaming domine et où les coûts de production ne cessent d’augmenter, le label continue d’accorder une place centrale au vinyle. Un choix assumé, réfléchi, et profondément ancré dans son identité.

Le vinyle comme marque de fabrique

Le vinyle comme marque de fabrique

Fabriquer un vinyle coûte en moyenne cinq euros pièce pour un tirage standard de 500 exemplaires. Pour réduire ces coûts, Vicious Circle mise régulièrement sur des pressages plus importants, entre 1500 et 2000 unités. Chaque quantité est pensée en amont, projet par projet, afin de limiter les invendus.
Même si les années 2000 et 2010 ont marqué une période de recul — tous les groupes ne bénéficiaient plus systématiquement d’un pressage — le vinyle n’a jamais disparu du catalogue. Au contraire, il a retrouvé depuis 2015 une croissance continue, alors que les ventes de CD n’ont eu de cesse de diminuer.

Un objet qui dépasse la musique

Un objet qui dépasse la musique

Pourquoi maintenir le vinyle malgré les coûts ? Pour Vicious Circle, la réponse tient à plusieurs niveaux.
D’abord, il s’agit de proposer plusieurs formats à prix accessibles, autour de 17 euros. Ensuite, c’est l’attachement à l’objet qui guide le label : travail sur les couleurs, éditions limitées, distinction entre vinyles noirs (destinés aux grandes chaînes) et vinyles couleurs (réservés aux disquaires indépendants et à la vente directe). Les éditions limitées à 100 exemplaires ne sont pas repressées, renforçant leur caractère précieux.

Aussi, les esthétiques défendues par le label — rock indépendant et ses nombreuses déclinaisons — se prêtent parfaitement au son vinyle. Et même si certains n’écoutent le disque qu’une fois avant de retourner au streaming, le physique reste une source majeure des revenus du label.

« Le rock indé ne se stream pas beaucoup. »

Guillaume Le Collen, responsable promotion et production chez Vicious Circle –

Vicious Circle est également présent dans le paysage culturel toulousain à travers son propre disquaire, offrant un lien privilégié avec un réseau de distribution indé, loin des grandes chaînes.

À cela s’ajoute le rôle essentiel de l’image : devenu objet de collection, le vinyle est aujourd’hui un support de visibilité important. L’image a de l’importance : une belle pochette circule mieux, attire, existe sur les réseaux sociaux et chez les disquaires. Dans un secteur où la visibilité est devenue une forme de monnaie, le visuel compte presque autant que le son.

Le vinyle oui, mais pas au détriment de l’environnement

Le vinyle oui, mais pas au détriment de l’environnement

Dans leurs tous nouveaux locaux dans le quartier Saint-Seurin à Bordeaux — qu’ils partagent avec deux autres labels — nous sommes loin des entrepôts géants où les palettes s’empilent. Ici, les vinyles ne restent jamais longtemps. La plupart partent directement chez les distributeurs, en France et en Europe, dès la sortie du pressage ; d’autres sont envoyés aux groupes qui partent en tournée et la partie restante se partage entre les rayonnages derrière les bureaux des salariés et un garage qui leur sert de lieu de stockage. Une manière de limiter les transports inutiles et de réduire la taille des stocks.

Le label a également fait le choix stratégique de s’associer avec deux autres structures pour acquérir une presse commune chez Vinyl Records Makers (VRM) à Châtellerault. Cette proximité avec l’usine permet d’affiner les besoins, de fluidifier la communication, et de réduire les coûts de pressage et de transports.

Une production plus vertueuse

La partie la plus polluante actuellement reste la fabrication des matrices, nécessitant l’usage de bains chimiques. Outre le transport et le stockage, la production du vinyle en lui-même a forcément un impact environnemental non négligeable. Vicious Circle y est attentif et travail avec des partenaires qui s’engagent dans une production plus vertueuse. Chez VRM (société de pressage), toute la chaîne de production est européenne, à l’image des impressions qui sont réalisées en Allemagne auprès d’un imprimeur engagé dans une démarche zéro déchet. De plus, le PVC utilisé pour les disques a évolué : les stabilisants au plomb ont été remplacés par des solutions biosourcées.
S’il reste du chemin à parcourir, la filière travaille activement à réduire son empreinte carbone, tout comme pour les CD dont les boîtiers contiennent désormais moins de plastique, voire plus du tout chez Vicious Circle.

ReDISCO : recycler plutôt que stocker

Avec 32 ans d’existence, le label a dû apprendre à gérer des stocks parfois importants. Pour limiter la perte, les quantités de pressage sont optimisées, et Vicious Circle a participé à plusieurs éditions du projet ReDISCO, porté par La FÉLIN, dédié au recyclage des vinyles.

Les postes d’émissions du secteur des musiques enregistrées

Situons à présent l’impact du vinyle dans les différents postes d’émissions de gaz à effet de serre des musiques enregistrées. Le rapport REC « Réduisons notre empreinte carbone » — porté par le CNM, le SNEP, l’UPFI et le SMA — publié en septembre 2024, stipule que l’ensemble des émissions du secteur s’élevait à 2 780 ktCO₂e en 2022. Si la fabrication du vinyle et sa distribution ont un impact certain, ces deux postes d’émission sont tout à fait marginaux sur la globalité du secteur : moins de 2% seulement.

Visuel qui représente un graphique sous forme de camembert avec les données suivantes : 74% fabrication et consommation d'énergie des terminaux d'écoute ; 22% distribution digitale ; 2% production de musique ; 1% fabrication et fin de vie des supports ; <1% distribution physique.

L’écoute de la musique sur les supports numériques est extrêmement énergivore. L’écoute sur support physique n’est pas sans impact pour autant car elle nécessite l’utilisation de terminaux plus spécifiques (lecteur CD, platine vinyle…). Ses émissions sont moindres car le volume d’écoute est plus faible par rapport au digital.
Toutefois, si l’on regarde les émissions liées aux supports d’écoute, on constate que pour une heure d’écoute le vinyle est le plus émetteur de tous (en comparaison au téléchargement, à l’audio, la vidéo, la radio, la télévision et au CD). La fabrication et la fin de vie des platines est la partie la plus émettrice, suivie de la fabrication et fin de vie du vinyle en lui-même et enfin de sa distribution.


Le saviez-vous ?

Un acteur fédérateur du secteur indépendant

Philippe Couderc, fondateur de Vicious Circle en 1993, a toujours défendu une vision collective du métier. Il a contribué à impulser des structures majeures telles que Le RIM (Réseau des indépendants de la musique) et La FÉLIN (Fédération Nationale des Labels et Distributeurs Indépendants). C’est donc tout naturellement que l’équipe actuelle de Vicious circle continue de participer à ces dynamiques fédératrices. La volonté de mutualiser les forces et de défendre les valeurs du secteur indépendant fait partie de l’ADN du label.

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Compagnie Adéquate | Tout est dans le nom

Visuel Cie Adéquate

La compagnie Adéquate, co-fondée par Lucie Augeai et David Gernez, ne peut pas mieux porter son nom. Tous les projets de la compagnie sont réfléchis en adéquation avec leurs valeurs : le lien aux autres et des pratiques écologiquement vertueuses.

Partie 1 | Le lien aux autres

Partie 1 | Le lien aux autres

Implantée à Migné-Auxances, près de Poitiers, la compagnie Adéquate crée des spectacles de danse contemporaine depuis presque 15 ans. La danse est le moyen d’expression premier de la compagnie pour questionner le rapport aux autres, thème fondateur de ses créations. Toutefois, la compagnie  a décidé d’aller encore plus loin dans ce questionnement. Depuis 5 ans, elle porte le festival « Etonnant mouvement », véritable projet de territoire qui embarque toute la population.

Un festival pensé pour Migné-Auxances

« Etonnant mouvement » (3 jours en juillet de cirque et danse contemporaine) est un festival pensé pour s’inscrire dans la ville de Migné-Auxances en impliquant le plus de monde possible. En effet, la compagnie Adéquate travaille avec la municipalité mais également avec des adolescents de la commune et des habitants bénévoles. Elle veille à ce que l’investissement de chacun ait du sens pour la personne qui donne de son temps. Aussi, les adolescents sont impliqués dans toutes les facettes de l’organisation pour leur faire découvrir différents métiers du spectacle vivant. Les artistes accueillis sur le festival sont logés chez des habitants volontaires. La sélection des duos artistes/habitants est particulièrement soignée pour créer des échanges qui dépasseront le simple accueil hôtelier : un artiste musicien sera hébergé chez un musicien amateur par exemple.

Toujours dans la volonté de faire partager la culture au plus grand nombre, la compagnie Adéquate est attentive aux formats et aux horaires des spectacles proposés pendant le festival. Ainsi, pour inclure le public de l’EHPAD, elle prend en compte les heures de prise de repas ou de repos. Pour que les jeunes parents puissent assister aux représentations, elle sélectionne des spectacles courts, adaptés à tous les publics.

Le choix des lieux dans la ville pour le festival n’est pas anodin. La compagnie souhaite valoriser le patrimoine bâti et naturel de Migné-Auxances et propose ainsi des représentations dans l’église, le parc mais aussi dans des lieux plus confidentiels tel que le monastère du Carmel, communauté de religieuses.

L’objectif de la compagnie semble atteint avec ce festival qui, pour l’édition 2025, a attiré plus de 1600 spectateurs, 30 bénévoles et 20 artistes.

Partie 2 | Une charte d’éco-responsabilité

Partie 2 | Une charte d’éco-responsabilité

La compagnie Adéquate se questionne depuis de nombreuses années sur l’impact de la création et de la production de spectacles vivants sur l’environnement. Ces réflexions ont abouti, dès 2021, à la rédaction d’une charte d’éco-responsabilité. Celle-ci est téléchargeable gratuitement pour que tout opérateur culturel puisse s’en saisir.

« Les deux leviers d’action au niveau de la compagnie sont la scénographie et surtout la mobilité. »

Lucie Augeai –

La compagnie Adéquate a travaillé son empreinte environnementale dès 2015 pour sa création Job. Pour cela, les deux chorégraphes ont été vigilants à la provenance géographique des artistes et ils ont pensé les décors et costumes pour qu’ils tiennent dans une valise afin de voyager uniquement en train.

A la suite de cette expérience ils ont décidé de partager leurs pratiques avec d’autres compagnies en rédigeant les étapes de réflexion à avoir pour une production de spectacle plus éco-responsable.

||| En amont de la création il convient de réfléchir à :

  • la provenance des équipes pour les étapes de création et répétitions,
  • les matériaux pour les décors, leur réemploi et leur transport,
  • le choix des lumières,
  • l’alimentation des équipes.

||| Après la création on s’interroge sur :

  • l’alimentation en tournée,
  • l’hébergement,
  • les transports pour la tournée,
  • la communication et le stockage numérique.
Charte en téléchargement
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Axut! | Chiche, on ose le théâtre en basque !

Photo du spectacle Lurrez Estali de la cie Axut
Mis à jour le 08 décembre 2025

Axut! est un collectif d’artistes qui ose le théâtre en basque. Et quand on dit basque c’est bien exclusivement dans cette langue, sans aucune traduction ou passages en français.

Des créations engagées

Des créations engagées

Je travaille dans ma langue et dans ma culture pour que mes enfants aient le droit de vivre, d’imaginer, de rêver et de se fâcher dans leur langue.

Ximun Fuchs, metteur en scène et co-fondateur d’Axut! –

Axut! (qui signifie chiche en basque) ose le théâtre contemporain en basque. Toutefois, la compagnie ne se limite pas à défendre la langue basque et l’identité culturelle de ce territoire en l’employant dans ses créations. Le collectif va plus loin en choisissant des thèmes qui résonnent particulièrement pour le territoire bascophone (de chaque côté de la frontière) tel que la paysannerie, les migrations, la quête d’identité… Aussi, en plus de cela, la compagnie est très attentive aux enjeux écologiques qu’elle questionne dans ses spectacles. Elle privilégie également des tournées locales et imagine des scénographies sobres pour réduire son empreinte carbone.

La diffusion de spectacles en basque

La diffusion de spectacles en basque

Produire et diffuser des spectacles exclusivement en langue basque peut sembler un pari fou et un projet économique voué à l’échec. Comprises uniquement par des locuteurs basques, ces créations semblent ne s’adresser qu’à une minorité de personnes et donc être vouées à n’être jouées que dans quelques lieux du Pays basque.

Axut! a contourné cette contrainte en l’intégrant pleinement et en en faisant sa force. Ainsi, leurs pièces sont écrites en lien avec leur territoire d’implantation, les habitants et tout l’écosystème culturel basque. Elles sont ensuite jouées principalement dans le Pays basque mais les représentations sont nombreuses (notamment du fait qu’elles ne sont pas créées uniquement pour des salles de spectacles) et attirent beaucoup de public. On pourrait alors penser qu’une tournée de diffusion sur un si petit territoire a un modèle économique peu viable. Pourtant, Axut! a joué 71 fois la pièce Hondamendia sur une saison ! A titre de comparaison, 52% des compagnies françaises ont moins de 20 dates par saison, selon Lapas, et seulement 15% ont entre 50 et 100 dates.

Carte du Pays basque
Carte des provinces du Pays basque
Des valeurs écologiques

Des valeurs écologiques

On a tendance à ne rien imposer aux autres mais à se l’imposer à nous-même.

Ximun Fuchs, metteur en scène et co-fondateur d’Axut! –

Les membres d’Axut! sont très attentifs aux questions environnementales. Ils s’imposent donc des pratiques éco-responsables pour leurs créations :

  • une alimentation en circuit court,
  • des déplacements limités pendant les phases de création, facilités par le fait que toutes les personnes de l’équipe sont proches géographiquement,
  • des scénographies sobres et minimalistes pour qu’elles puissent tenir dans un petit fourgon lors des tournées,
  • des tournées dans un rayon de 250 km environ.

Outre ces mesures prises au sein même de la compagnie, Axut! aborde et questionne les enjeux de la transition écologique dans toutes ses productions théâtrales. L’écologie est ainsi au cœur des sujets abordés dans les créations, à l’image de Lurrez Estali qui parle de paysannerie et dans laquelle les questions autour de la nourriture, de la façon de se nourrir et de produire sont bien entendu traitées.

En savoir plus
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SMAC pour tous, tous pour les SMAC !

vignette SMAC © William Windrestin

La Nouvelle-Aquitaine compte 14 SMAC (Scènes de Musiques Actuelles) sur son territoire (15 depuis septembre 2025), dont les deux premières structures de France à avoir reçu ce label !

Le label SMAC succède au dispositif les « Cafés-musique », en 1996. Il s’agit d’un label du Ministère de la Culture qui repose sur un cahier des charges précis. Avec ce dispositif, l’Etat souhaite travailler un maillage territorial important pour une diffusion des musiques actuelles sur l’ensemble du territoire national ; l’objectif étant d’aboutir à une scène labellisée par département.

Frise chronologique SMAC Nouvelle-Aquitaine / infographie Laurence Navarro-Hantz
Les SMAC en Nouvelle-Aquitaine

Les SMAC en Nouvelle-Aquitaine

Entretien croisé

Entretien croisé

Mathilde Coupeau, directrice de Nage libre, Delphine Tissot, directrice de L’Inconnue et Rémi Chastenet, directeur du Sans Réserve, partagent leur expérience et réflexions dans un entretien croisé. Ils évoquent le lien entre les équipes d’une SMAC, les artistes et les habitants mais aussi de coopération et de transition écologique.

Qui sont-elles ?

Qui sont-elles ?

A ce jour, en juin 2025, 14 structures de musiques actuelles sont labellisées SMAC en Nouvelle-Aquitaine. En ville ou à la campagne, elles partagent les mêmes missions « socles » imposées par le label mais se différencient par plusieurs aspects. Certaines, à l’image de Nage libre à Poitiers, ont fait le choix de promouvoir une seule esthétique musicale, ici les musiques expérimentales. D’autres, mêlent musiques et arts visuels, à l’instar du Confort moderne qui partage des projets avec la Fanzinothèque (sa voisine) et propose des expositions dans ces murs.

Toutefois, malgré des projets propres à chaque structure, les SMAC de Nouvelle-Aquitaine partagent des réflexions communes et se fédèrent autour de réseaux (le RIM) ou syndicats (SMA).

Logo du CaféMusic
Le CaféMusic labellisé

Le CaféMusic, salle de concerts à Mont-de-Marsan, dans les Landes, a obtenu le label SMAC en septembre 2025. La nouvelle est tombée 1 an après la réouverture du CaféMusic qui avait connu une période de travaux pour moderniser sa salle, accueillir de nouveaux studios de répétitions et des salles de formation, incluant un pôle dédié au numérique.

Une histoire qui continue de s’écrire

Une histoire qui continue de s’écrire

Les deux première scènes à avoir reçu le label SMAC dans les années 90 se situent toutes deux en Nouvelle-Aquitaine : Le Florida à Agen fut la première, suivie de peu par la Rock School Barbey à Bordeaux.

La frise chronologique permet de comprendre le maillage de ces scènes de musiques actuelles qui s’est tissé au fur et à mesure par département puis au sein de la grande région.
Actuellement, une nouvelle SMAC est en cours de préfiguration. Il s’agit d’une SMAC un peu particulière car elle ne sera pas implantée sur un seul lieu principal mais devrait être une SMAC regroupant plusieurs scènes du territoire en un même projet commun. Celle-ci travaillera dans le département de la Creuse, dépourvu jusqu’à présent de scènes labellisées.

Le saviez-vous ?
Le saviez-vous ?

96 structures sont aujourd’hui reconnues par le label « Scènes de Musiques Actuelles » sur l’ensemble du territoire français, aussi bien en milieu urbain que rural.

Elles remplissent trois grandes missions :
||| la création, la production et la diffusion de musiques actuelles ;
||| l’accompagnement des pratiques musicales, qu’elles soient professionnelles ou amateurs ;
||| le développement d’actions culturelles.

À ce titre, les SMAC proposent une programmation régulière de concerts couvrant l’ensemble des esthétiques des musiques actuelles. Certaines peuvent se concentrer sur une esthétique singulière tandis que d’autres ont une programmation plus hétéroclite.
Elles soutiennent également la création artistique en mettant en avant des artistes émergents mais aussi en offrant des espaces de répétition, des résidences artistiques, ainsi que des formations ou conseils adaptés aux besoins des artistes.
Enfin, elles mènent des actions culturelles sur leur territoire, favorisant l’implication des habitants dans la vie artistique et culturelle de la structure.

A partir de ces trois axes, les structures labellisées « Scène de Musiques Actuelles-SMAC » définissent leur projet en fonction de leur environnement, des bassins de vie et des moyens dont elles disposent.

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Photo et écologie | Positifs

Villa Pérochon

La Villa Pérochon est un Centre d’Art Contemporain Photographique à Niort (79) labellisé d’intérêt national. Elle s’engage pour que photographie et écologie soient compatibles : en soutenant des projets portés par des artistes mais aussi en inscrivant cet enjeu au cœur du projet de direction même de la structure.

Photo et écologie

Les enjeux environnementaux étaient déjà identifiés par l’ancien directeur de la Villa Pérochon, Patrick Delat, comme des sujets photographiques à valoriser. Ainsi, en 2024, à l’occasion des 30 ans des Rencontres de la jeune photographie internationale, Patrick Delat avait proposé le thème « 30 ans après ? ». Un duo d’artistes avait alors exposé son travail Exîle, une série de clichés mettant en scène un homme seul sur une île déserte, questionnant l’avenir de l’argentique et de notre planète. De plus, Tao Douay et Adrien Pontet, pour ce projet, ont expérimenté une nouvelle chimie de développement photographique à partir de végétaux.

Projet Capsule

Projet Capsule

Cette exposition a été la première pierre d’une collaboration plus longue avec la Villa Pérochon. Tao Douay et Adrien Pontet sont depuis des invités de la Villa Pérochon pour une résidence de recherche-création jusqu’en 2027. Le directeur actuel, Philippe Guionie, a accueilli ce projet de résidence longue avec enthousiasme, l’incluant dans son projet de direction résolument empreint de ces questionnements écologiques et environnementaux.

Une chimie végétale

Une chimie végétale

Tao Douay est un photographe résolument attaché à la pratique argentique. Or, les scientifiques annoncent clairement une pénurie de l’argent, matériau indispensable à cette pratique.
A partir de ce constat, il a alors cherché des alternatives, soucieux de continuer la photographie tout en étant en adéquation avec ses convictions écologiques. Il expérimente alors des chimies végétales et poursuit ce travail de recherche à la Villa Pérochon. Pour cela, Adrien Pontet et Tao Douay, ont à leur disposition un bout du jardin de la Villa pour y faire pousser les plantes nécessaires et pouvoir les utiliser directement ensuite dans le laboratoire photographique situé dans les étages. Ainsi, lors de leur résidence, ils vont pouvoir tester des végétaux pour remplacer les produits chimiques (nocifs pour l’environnement mais aussi pour les laborantins qui les manipulent) lors des différentes étapes du tirage photographique :

  •  lors du bain révélateur qui emploie de l’hydroquinone,
  • pour le bain d’arrêt utilisant l’acide acétique,
  • et enfin pour le bain de fixation utilisant de l’hyposulfite de sodium.

Rendez-vous en 2027 pour découvrir l’aboutissement de cette résidence de recherche-création d’une durée de 3 ans.

Frise photos | photos de William Windrestin
L’écologie au cœur des projets de la Villa Pérochon

L’écologie au cœur des projets de la Villa Pérochon

Philippe Guionie est directeur de la Villa Pérochon depuis juin 2024. Il porte au sein de la structure et dans les projets qu’elle soutient une politique écoresponsable affirmée. Ainsi, la Villa Pérochon s’ouvre aux résidences croisées entre artistes photographes et chercheurs sur ces mêmes questions.

« Ça fait écho au projet que je souhaitais porter à la Villa Pérochon : fabriquer l’image photographique mais aussi au croisement de disciplines nouvelles, et notamment celles qui questionnent les enjeux environnementaux. »

Philippe Guionie, directeur de la Villa Pérochon. –

La Villa Pérochon porte des projets qui questionnent l’environnement proche de Niort, à l’image du projet de péniches dans le marais poitevin avec à bord un collectif pluridisciplinaire (photographie, son, vidéo…). Ce collectif est en autonomie totale, pour une période de deux fois 15 jours dans l’année. C’est-à-dire, conduire la péniche, dormir et se nourrir sur la péniche et être en interaction avec la population locale pour recueillir des témoignages sur la mémoire de l’eau, l’histoire du marais…

Il n’est plus à démontrer que la prise en compte des enjeux écologiques est pleinement intégrée à la Villa Pérochon qui se veut être un centre d’art agissant.

« Un centre d’art est au centre d’une société. Il ne peut pas être à côté. »

Philippe Guionie –
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Le Syndicat des Musiques Actuelles (SMA)

SMA (Syndicat des Musiques Actuelles)
Mis à jour le 15 juillet 2025

Créé en 2005, le SMA est le syndicat de la filière des musiques actuelles. Il rassemble aujourd’hui plus de 600 entreprises et fête ses 20 ans cette année !

Le SMA représente des festivals, des salles de concerts (dont les salles labellisées SMAC par l’État), des producteurs de spectacles, des producteurs de disques (labels), des centres de formation ou encore des radios, ainsi que des fédérations et réseaux.

Les structures adhérentes, indépendantes et en grande partie associatives, partagent un engagement commun en faveur de l’intérêt général et de la diversité. Elles soutiennent notamment la création artistique et l’accès à la culture pour tous, tout en affirmant un modèle économique à lucrativité limitée.

Le rôle du SMA

Le rôle du SMA

Comme tout syndicat, le SMA a pour mission de porter des projets qui bénéficient à l’ensemble de la filière, d’œuvrer pour une meilleure reconnaissance du secteur et de ses professionnels. Ainsi, il travaille sur les enjeux propres aux métiers des musiques actuelles, tels que la formation, la prise en compte des transitions écologiques et sociétales, les droits culturels, etc.

Voici quelques exemples des engagements du SMA :

  • négocier les conventions collectives (CCN EAC – Entreprises artistiques et culturelles, CCN SVP – Spectacle vivant privé et CCN EP – Édition phonographique) ;
  • siéger au Centre National de la Musique (CNM) au sein de chacune des commissions, ainsi qu’au conseil d’administration et au conseil professionnel ;
  • siéger dans les instances relatives à la formation professionnelle (Afdas, CPNEF-SV, CPC, COREPS, etc.) ;
  • siéger à la Caisse des Congés Spectacles, à Audiens, à AGI-SON ;
  • être membre de l’UFISC qui rassemble 18 organisations professionnelles et représente plus de 2000 structures artistiques et culturelles ;
  • être membre de Tous Pour La Musique.

En 2024, le SMA a obtenu que plusieurs mesures en faveur de la filière des musiques actuelles soient intégrées à la loi de finances. Parmi ces mesures, citons notamment la revalorisation de l’aide financière aux SMAC à hauteur de 3 680 000 euros supplémentaires par an.

Les représentants néo-aquitains au SMA
Les représentants néo-aquitains au SMA

Le SMA est dirigé par un Conseil National composé de 40 membres qui élit en son sein un bureau pour gérer les affaires courantes.

La Nouvelle-Aquitaine est représentée par Mathilde Coupeau, directrice de la SMAC Nage libre à Poitiers. Mathilde Coupeau est également élue du bureau du syndicat, en tant que trésorière.

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Patrimoine et inventaire
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Lancement de l’étude d’inventaire sur la filière bois

#1097875277 Adobe Stock, Par Abdus

Avec la plus grande surface boisée de France, la Région Nouvelle-Aquitaine possède une filière forêt-bois-papier majeure dont l’histoire des lieux de production reste à faire.

Le service Patrimoine et Inventaire de la Région Nouvelle-Aquitaine lance en 2025 une étude d’inventaire sur cette filière afin d’en valoriser l’histoire industrielle et les enjeux de développement futurs, notamment ceux liés à la transition écologique.

Cette opération d’inventaire propose d’étudier les bâtiments, les machines et les savoir-faire qui témoignent des procédés industriels anciens ou courants de la filière. Pour cela, une première phase est engagée pour identifier des témoins et partenaires au projet.

La filière

La filière

Avec 2,8 millions d’hectares de bois, la Région Nouvelle-Aquitaine possède la plus grande surface boisée de France. Cela représente 34 % du territoire régional avec des taux de boisement variable d’un département à l’autre (9 % pour les Deux-Sèvres et 61 % dans Les Landes) et des essences variées.

La filière forêt-bois-papier en Nouvelle-Aquitaine emploie 50 000 salariés dont 30 000 dans les activités du noyau de la filière : sylviculture, sciage et travail du bois, industrie du papier et du carton, travaux de charpente.

Pourquoi une étude d’inventaire ?

Pourquoi une étude d’inventaire ?

Des vestiges d’ateliers aux usines en activité, quel patrimoine compose cette filière ? Quelles ont été les logiques d’implantation, d’organisation architecturale des sites (production, espaces sociaux) et de structuration des réseaux de transport en lien avec les dynamiques de la filière ? Quelles conséquences sur l’évolution du paysage et l’aménagement des territoires ont été engendrées par ces développements ?

Voici les questionnements fondamentaux de cette nouvelle étude d’inventaire qui va se dérouler sur 6 années avec des étapes de valorisation au fur et à mesure des avancées. Celle-ci sera menée par Laëtitia Maison, chercheuse au service Patrimoine et Inventaire de la Région Nouvelle-Aquitaine.

L’étude de ce patrimoine industriel consacrera une place importante à au patrimoine culturel immatériel. Pour cela, une collaboration est prévue avec la faculté d’anthropologie sociale, ethnologie de l’Université de Bordeaux.

4 espaces à étudier

4 espaces à étudier

L’étude prévoit d’inventorier 4 espaces boisés du territoire néo-aquitain que l’on peut schématiquement présenter ainsi :

Pin maritime
Massif landais

L’espèce prédominante est le pin maritime. Il était utilisé dans le passé pour le gemmage, soit la récupération de la résine puis sa distillation pour en extraire de la térébenthine et de la colophane. Aujourd’hui, le pin maritime des Landes est utilisé pour la pâte à papier, les panneaux de particules, poteaux, piquets, parquets, contreplaqués, emballage et bois énergie.

Feuillu
Plateaux du Haut-Limousin

Composé par 2/3 de feuillus (chênes, châtaigniers, hêtres, charmes) et 1/3 de résineux (Douglas depuis les années 1950). Ces essences sont employées pour la menuiserie, tonnellerie, parquets, lambris et bois de chauffage.

Feuillu
Vienne, Charente, Dordogne et Pyrénées atlantiques

85 % de feuillus pour le même usage que ceux des plateaux Haut-Limousin.

Peuplier
Plaines alluviales

Ici c’est le peuplier qui est présent pour une transformation en contreplaqués et emballages.

Contact

Vous souhaitez participer à l’étude
ou faire connaître votre propre patrimoine lié à cette filière ?

Contactez Laëtitia Maison : laetitia.maison[@]nouvelle-aquitaine.fr

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Culture & Patrimoine
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Cinéma et audiovisuel
Parcours

Trajectoires #1 | Léa Collober

Léa Collober © William Windrestin

Léa Collober, réalisatrice de documentaires animaliers, inaugure la série Trajectoires.

Trajectoires est une série du magazine culturel de la Région Nouvelle-Aquitaine dédiée aux parcours des acteurs culturels du territoire. Sous forme de courts épisodes, vous rencontrerez des artistes mais aussi des acteurs de l’ombre qui vous dévoileront leur parcours (formation, métier, réseau…).

Épisode 1

Pour le premier épisode de la série, nous nous sommes intéressés au parcours de formation de Léa Collober, réalisatrice interviewée lors du Festival International du Film Ornithologique de Ménigoute en octobre 2024.

Léa Collober

Léa Collober est réalisatrice et auteure de documentaires animaliers et nature. Sa passion pour la nature et la faune lui a été transmise par son père, lui-même naturaliste. Enfant de Gâtine, dans les Deux-Sèvres, Léa s’est formée au métier de cinéaste animalier à l’IFFCAM.

Ces films sont régulièrement sélectionnés et primés en festival, à l’image de Odysée mare qui lui vaut le Grand Prix du FIFO (Festival International du Film Ornithologique) en 2024.

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Le Design énergétique® dans les lieux culturels

Le Design énergétique® dans les lieux culturels

Le Design énergétique® dans les lieux culturels : une méthode qui a fait ses preuves pour baisser les factures et s’engager dans la transition écologique !

La question de la transition énergétique dans les lieux culturels en Nouvelle-Aquitaine est portée, en premier lieu, par une mesure du contrat de filière Musique. Dès 2018, la Région et les autres partenaires du contrat de filière se sont associés à Incub’ pour expérimenter divers dispositifs en faveur d’une transition énergétique des lieux du secteur musical.

Ainsi, un premier appel à projets a été proposé aux opérateurs des musiques actuelles leur permettant un accompagnement sur mesure par Incub’, société qui a développé la Méthode de Design énergétique®. Le premier lauréat de ce dispositif a été la Nef (salle de spectacle dédiée aux musiques actuelles à Angoulême).

Présentation de la méthode

Présentation de la méthode design énergétique®

Retour d’expérience

Retour d’expérience

Depuis la première expérience réussie avec la Nef, d’autres lieux ont bénéficié de ce dispositif. C’est le cas du Rocher de Palmer, à Cenon, qui a vu ses consommations énergétiques baisser de 20% sur les 6 mois qui ont suivi l’intervention d’Incub’.

Le saviez-vous ?
Le saviez-vous ?

Installée à Fursac, en Creuse, Incub’ est une société spécialisée dans la Méthode Design énergétique®. Applicable à tous les secteurs d’activités, cette méthode est utilisée par Incub’ dans l’accompagnement proposé aux opérateurs culturels, notamment ceux du secteur musical, grâce aux mesures « Transitions énergétiques » du contrat de filière Musique en Nouvelle-Aquitaine.
La Méthode Design énergétique® a été élaborée au cours des années 2010 par Pascal Lenormand, au sein de Incub’. Elle s’appuie sur les connaissances, pratiques et outils issus de deux domaines : l’énergétique et les sciences comportementales, en particulier la psycho-sociologie des organisations, les dynamiques du changement, les sciences de la cognition et les dynamiques sociales.

||| En savoir plus : La Méthode Design énergétique®

Les nouvelles mesures de transition énergétique

Les nouvelles mesures de transition énergétique

Le contrat de filière Musique, en cours en 2025, a souhaité maintenir et poursuivre la première expérimentation de 2018. Ainsi, la mesure Transitions énergétiques vise à soutenir l’ensemble des acteurs souhaitant s’engager dans la transition énergétique de leur projet sur plusieurs niveaux complémentaires :

  • sensibilisation et formation ;
  • production et mise à disposition de ressources de référence ;
  • analyse personnalisée de la consommation électrique ;
  • accompagnement spécifique d’acteurs souhaitant approfondir leur transition.
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Culture & Patrimoine
en Nouvelle-Aquitaine
Transition écologique
Zoom sur

Transition | Manger, une dimension culturelle à part entière

La Maison forte © William Windrestin

La Maison forte s’est saisie de l’enjeu de la transition agroalimentaire en l’inscrivant dans l’ADN même du projet de ce lieu hybride. Ainsi, manger prend une dimension culturelle à part entière.

La Maison forte est un lieu culturel hybride, situé en Lot-et-Garonne, fondé sur quatre domaines d’activités autour des transitions :

  • la recherche/création avec des résidences d’artistes et de chercheurs ainsi qu’un laboratoire d’innovation sociale ;
  • la transmission par des évènements culturels, des ateliers, une école dédiée aux métiers de la transition écologique ;
  • le « ménagement » du territoire pour une dynamique nouvelle d’usages et restauration des espaces ;
  • et une plateforme coopérative pour faire réseaux et ressource sur ces questions.
Alimentation et transition écologique

L’alimentation au cœur du projet de transition écologique

Avec plusieurs hectares de terrains sur le domaine (terres agricoles, potagers, jardins…), une restauration quotidienne à prévoir et un service de traiteur à grande échelle pour les évènements publics, La Maison forte ne pouvait se passer d’une réflexion globale sur l’alimentation et la gestion des terres.

Puisqu’une telle démarche ne se construit pas seul, ce sont trois personnes liées à ce projet culturel qui nous expliquent les choix de La Maison forte pour œuvrer à la transition écologique du secteur culturel.

Entrevue avec La Maison forte

Il y a une grosse idéalisation de la consommation de produits animaux comme si on ne pouvait pas vivre sans.

Claire Brachet, cheffe et consultante en cuisine végétale –
Postures de la transition

Les postures de la transition écologique

Selon Bruno Caillet, coopérateur à La Maison forte, il y a trois postures possibles quand on parle de transition écologique :

  1. Le déni : les changements climatiques n’existent pas, pas besoin de changer nos habitudes.
  2. Le solutionnisme : il y a bien un problème mais il peut être résolu par la technologie, l’innovation ou l’ingénierie.
  3. L’effondrement : les changements climatiques causés par les activités humaines provoquent des modifications environnementales si profondes qu’elles menacent la stabilité des écosystèmes et des sociétés humaines.

C’est cette dernière posture (l’effondrement) qui est adoptée à La Maison forte. Pour autant, celle-ci ne prétend pas que « tout est foutu » et que le moindre effort serait vain.

Comment est-ce qu’on passe d’une approche qui ne peut pas être pessimiste parce qu’elle vire au cynisme, qui ne peut pas être optimiste car elle vire à la niaiserie à quelque chose qui serait plutôt de l’ordre du courage ?

Bruno Caillet –

Telle est la question explorée par le projet de La Maison forte pour répondre à ces enjeux de transition écologique.

Axes de réflexion

Les axes de réflexions

Par le concours de « passeurs », c’est-à-dire des chercheurs, des artistes, des professionnels de tous milieux, La Maison forte explore des voies possibles de transitions. Cela passe, comme vu précédemment, par les choix d’une alimentation végétale mais aussi par une gestion des ressources plus maîtrisée avec des chantiers d’expérimentation menés par Céline Hough, responsable du projet écologique.

Il y a quelque chose qui peut être de l’ordre d’une page blanche et qu’on peut réinventer d’une manière un peu radicale. Quand on pose les questions en ces termes, alors le sujet devient culturel.

Bruno Caillet –
En savoir plus
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