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Réemploi des décors et costumes à l’Opéra

salle de l'opéra de Limoges, sièges vides
Mis à jour le 16 décembre 2024

L’Opéra de Limoges et l’Opéra National de Bordeaux se sont engagés conjointement dans une réflexion sur la transition écologique de leurs productions.

Afin de nourrir les réflexions sur la transition écologique des maisons d’opéra en France, Limoges et Bordeaux ont décidé de se concentrer sur la question du réemploi des décors et costumes, tandis que d’autres consortiums, tels que le collectif 17h25, poursuivent la réflexion sur la mutualisation d’éléments standard de décors ou encore l’éco-conception.
Les deux opéras néo-aquitains ont sollicité une étude préliminaire pour identifier et assoir des principes communs aux deux maisons sur la maîtrise d’ouvrage circulaire et raisonnée de la production des décors, costumes et accessoires.

« Nous sommes deux maisons sur la ligne de départ (il n’y a que deux opéras en Nouvelle-Aquitaine) mais notre objectif est aussi de faire partager notre approche à d’autres institutions. »

Alain Mercier, directeur général et artistique de l’Opéra de Limoges. –

Nous sommes allés à la rencontre du personnel de l’Opéra de Limoges :

||| Alain Mercier, directeur général et artistique
||| Amandine Petite, menuisière
||| Nelli Vermel, cheffe costumière
||| Laurent Garnier, serrurier
||| Frédéric Peyrot, peintre

Et des deux metteurs en scène du collectif Clarac et Delœuil > le lab pour comprendre comment cette question du réemploi raisonne en eux et peut se déployer dans les créations et productions à venir.

Moderato | Le documentaire

Moderato | Le documentaire


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Une démarche bien engagée

Une démarche bien engagée

Que ce soit pour l’Opéra national de Bordeaux ou l’Opéra de Limoges, la réflexion sur une production plus vertueuse et éco-responsable est antérieure à leur demande d’étude préliminaire. En effet, chacune de leur côté, ces maisons d’opéra ont expérimenté, et continuent de le faire, des techniques pour réduire l’impact écologique de certaines productions.

L’Opéra national de Bordeaux a opté pour une politique « Zéro achat » tandis que l’Opéra de Limoges a testé le concept « Un créateur, un seul décor, plusieurs œuvres ».

Le zéro achat

Le zéro achat

L’Opéra national de Bordeaux (ONB) s’est engagé dans une politique Zéro achat dès janvier 2023 avec Requiem de Mozart. Depuis, deux créations par saison sont produites ainsi.

Emmanuel Hondré, directeur général de l’Opéra national de Bordeaux, n’a pas eu de mal à convaincre Stéphane Braunschweig, scénographe du Requiem de Mozart, qui a répondu avec enthousiasme au défi : penser un décors entièrement à partir de matériaux et éléments existants, et ce de façon totalement invisible pour les spectateurs.
Ainsi, en plus de la réutilisation des stocks de l’ONB, le Requiem est passé par des circuits alternatifs pour se procurer certains éléments scénographiques : friperie solidaire, don en nature par des entreprises du textile ou du bois.

Suite à cette première expérience réussie, l’ONB propose chaque saison deux productions « zéro achat » : une création « grande forme », telle que Requiem ou La Bohème, et une création « petite forme » proposée par l’Académie de l’Opéra.

Si cette démarche d’économie circulaire participe assurément à rendre les productions plus vertueuses sur le plan environnemental, elle ne permet pas d’en réduire le coût.

« Ce que l’on achète pas on va le dépenser en temps. C’est plus compliqué d’arranger un matériau qui a déjà de l’existence mais aussi d’aller à la recherche de partenaires. C’est un investissement sociétal. »

Emmanuel Hondré, directeur général de l’Opéra national de Bordeaux. –
Ateliers décors © Opéra National de Bordeaux
Atelier décors de l’Opéra national de Bordeaux
Un créateur, un seul décor, plusieurs œuvres

Un créateur, un seul décor, plusieurs œuvres

L’Opéra de Limoges a opté pour un autre concept pour réduire l’impact environnemental des productions, celui de la réutilisation d’un même décor pour plusieurs créations.
Aucun décor n’est imposé à un metteur ou scène ou un scénographe ! Dans l’expérimentation menée à Limoges, il est proposé à un créateur de penser plusieurs de ses œuvres à partir d’un seul et même décor, également imaginé par lui. Ainsi, le créateur est amené à se projeter dans ses futures œuvres pour créer un décor qui pourra s’adapter à plusieurs propos artistiques.

En avril 2024, l’Opéra de Limoges a programmé Nous sommes la terre, création scénique d’après La Grande Messe en ut mineur KV 427 (1783) de W. A Mozart, dont le décor était partagé avec le projet Adieu à la Mélancolie, d’après Luo Ying. Ces productions sont toutes deux signées Roland Auzet à la mise en scène.
De même, la compagnie L’Unijambiste a monté Macbeth en 2024 à partir du décor de la même compagnie utilisé en 2015 pour Der Freischütz.

Et la suite ?

Et la suite ?

L’étude préliminaire remise aux deux opéras néo-aquitains appelle à d’autres études complémentaires, notamment sur la faisabilité d’une ressourcerie qui pose la question de l’infrastructure nécessaire, de son emplacement et de son portage.

En Nouvelle-Aquitaine, d’autres projets de ressourcerie sont en cours de montage, notamment celui porté par Ciné Passion 24 dans l’ancienne usine de tabac à Sarlat. Pensée initialement comme une ressourcerie dédiée au cinéma et à l’audiovisuel, des passerelles pourraient peut-être se tisser avec le secteur du spectacle vivant et donc de l’opéra (lire l’article Du tabac au cinéma : une réhabilitation vertueuse).

Cartes d’identités des opéras

Cartes d’identités des opéras

Uniques opéras sur l’ensemble de la Nouvelle-Aquitaine, découvrez les spécificités de ces deux maisons en quelques éléments clés.

© William Windrestin / © Opéra de Limoges / © Opéra National de Bordeaux


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Culture & Patrimoine
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Numérique culturel
Projet soutenu / PopNum

PopNum – Go to Hell

Visuel PopNum
Mis à jour le 03 décembre 2024

Pour ce PopNum, découvrez Go to Hell, en référence à une phrase attribuée à Calamity Jane, « Dis leur de tous aller en enfer », un projet qui est un psyché concert dessiné où guitares, chant, théâtre, vidéos et dessins s’hybrident en direct pour raconter la légende de cette femme « libre » dans l’Ouest Américain et questionner notre besoin d’histoires et d’espaces infinis.

Entretien

Entretien avec Nadine Béchade, metteuse en scène pour La Belle Friche Cie et le Collectif Wild West

Quel est l’apport du numérique dans votre projet ?

« L’apport du numérique a été au centre du projet, de sa conception à son élaboration. Il permet une immersion totale du public dans l’histoire qui lui est racontée, point de départ essentiel de notre création. Calamity Jane, notre personnage principal, existe à l’écran. Elle est là représentée sur cette « page blanche », elle est une illusion, un fantasme, une légende.

L’écran/tulle est au centre du plateau et les « acteurs/actrices » du spectacle sont disposés de part et d’autre au service de l’image projetée. Cet écran de 8m par 4m permet une expérience visuelle immersive pour le public.

Une grande partie de la musique (en dehors des parties de guitare et de chant en live) a été composée en MAO. Les influences en sont à la fois pop, rock et electro. Dans notre récit le numérique se fait d’emblée entendre, enveloppant l’audience dans une expérience sonore immersive.

La captation des dessins est réalisée en direct grâce à un dispositif vidéo numérique (une caméra GoPro). Il y a ensuite une « hybridation » en live du dessin et des créations animées, avec l’utilisation de Resolume, un logiciel de VJing. Cela crée au plateau une synergie entre les deux formes d’expression visuelle.

Tout ce dispositif numérique permet au public d’assister au processus créatif de tous les « acteurs/actrices » du spectacle et en particulier en ce qui concerne le dessin. On rentre dans l’intimité de l’illustratrice. On est au cœur de son savoir-faire, au cœur de son atelier.

Enfin le dispositif de projection numérique, qu’est le tulle, permet également au seul moment d’incarnation du spectacle et par un jeu de transparence, de créer l’illusion d’un « vieux film » qui contraste dans une sorte d’aller-retour entre les époques avec l’esthétique psychédélique des vidéos animées. »

Go To Hell est une création soutenue à travers l’appel à projets 2022 du programme Cultures Connectées, dispositif de soutien à l’appropriation du numérique par les acteurs culturels mis en place dans un cadre partenarial entre la Direction régionale des affaires culturelles de Nouvelle-Aquitaine (Drac) et la Région Nouvelle-Aquitaine.

PopNum, c’est quoi ?
PopNum, c’est quoi ?

PopNum est une rubrique qui présente en 150 secondes (ou presque) des projets numériques culturels lauréats des dispositifs Cultures Connectées et Tourisme, culture et numérique.

Vous y trouverez des vidéos co-construites par les acteurs culturels lauréats et les services de la Région Nouvelle-Aquitaine, donnant à voir les expérimentations finalisées de création artistique ou dispositifs de médiation intégrant du numérique.

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Culture & Patrimoine
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Pluridisciplinaire
Actualité

Culture et Handicap : des projets inspirants

Culture et handicap : des projets inspirants
Mis à jour le 03 décembre 2024

A l’occasion de la journée internationale des personnes handicapées, célébrée le 3 décembre depuis 1992, la Région vous propose une sélection de projets culturels inspirants créés pour ou avec des personnes en situation de handicap de Nouvelle-Aquitaine.

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Culture & Patrimoine
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Numérique culturel
Retour sur

Improvisation musicale et technologies

Photo de Pawel Czerwinski sur Unsplash
Mis à jour le 03 décembre 2024

La Région Nouvelle-Aquitaine, l’Ircam, l’association Improvisation et technologie et le festival d’Uzeste ont organisé un temps dédié à l’interaction visuelle et sonore le 13 août 2023 à Uzeste (33) lors de l’évènement Improtech 2023.

Dans le cadre de sa mission de terrain de développement du numérique culturel, la Région Nouvelle-Aquitaine accompagne ses lauréats dans la mise en réseau et l’essaimage des solutions expérimentales financées par le dispositif Cultures Connectées (CCNA). Elle co-organise avec des professionnels de la culture des évènements destinés à favoriser la découverte des projets et la mise en lien des opérateurs.

La table ronde

La table ronde

Une table ronde « Musique à voir » dédiée aux projets musicaux intégrant des nouvelles technologies a permis aux lauréats Cultures Connectées d’échanger avec deux invités exceptionnels : les professionnels Miller Puckette (spécialiste d’interaction audiovisuelle) et Shlomo Dubnov (chercheur en intelligence artificielle) lors de la 10e édition des rencontres internationales professionnelles Improtech portées par l’Ircam.

Les musiciens labellisés CCNA présents sur cette table ronde :
||| Jean-Marie Colin,
||| Damien Skoracki,
||| Youri Fernandez et Fred Faure,
||| David Couturier.

L’animation de cette table ronde a été faite par Marc Chemillier, Directeur d’études de l’EHESS Chaire Anthropologie des connaissances, modélisation des savoirs relevant de l’oralité, Président de l’association Improvisation et technologie

Ce que les technologies musicales donnent à voir

Ce que les technologies musicales donnent à voir

Le festival d’Uzeste en Gironde a accueilli le 13 août 2023 un panel de musiciens lauréats du programme Cultures Connectées co-piloté par la Région Nouvelle-Aquitaine et la Direction Régionale des Affaires Culturelles. Leurs projets étaient présentés à l’occasion d’une table ronde du workshop international IMPROTECH qui se tenait pendant trois jours en ouverture du festival d’Uzeste. De nombreuses personnalités chercheurs et musiciens travaillant dans le domaine du numérique étaient rassemblées pour cette manifestation co-organisée par la Compagnie Lubat d’Uzeste et l’IRCAM à Paris avec le soutien financier de l’Agence nationale de la recherche (projet MERCI) et du Conseil européen de la recherche (projet REACH).

Faisant suite au programme aquitain qui accompagnait la numérisation des collections patrimoniales, l’appel à projets Cultures Connectées Nouvelle-Aquitaine accompagne depuis 2020 les expérimentations hybrides du secteur culturel intégrant des nouvelles technologies dans des projets de création artistique ou de médiation culturelle. En 2017, la Compagnie Lubat avait reçu un financement Cultures connectées pour le projet Jazz augmenté à l’origine du livre-CD Artisticiel. Les projets lauréats 2020, 2021, 2022 et présentés à IMPROTECH mettaient l’accent sur l’hybridité sons-images, renvoyant ainsi au thème de la table ronde : « Ce que les technologies musicales donnent à voir ». Une conférence de Shlomo Dubnov de l’Université de San-Diego a introduit le sujet avec quelques réflexions pénétrantes sur ce que l’intelligence artificielle peut donner à voir dans les pratiques musicales. Les lauréats Cultures connectées ont présenté tour à tour leurs projets et retours d’expérience, puis la matinée s’est terminée par des discussions passionnantes avec des spécialistes de la relation son-image comme Georges Bloch et Sabina Covarrubias, et un invité exceptionnel : l’américain Miller Puckette, inventeur des deux logiciels phare de l’informatique musicale Max et Pure Data.

IA et signaux visuels pour l’improvisation musicale

IA et signaux visuels pour l’improvisation musicale

La conférence introductive de Shlomo Dubnov abordait la question des signaux visuels que les musiciens s’échangent sur scène pour se coordonner (mouvements de la main, de la tête, du regard, etc.). Les signaux de ce type font partie du spectacle que le public vient « voir » quand il va au concert. Shlomo Dubno a cité aussi l’exemple des signaux visuels avec lesquels des musiciens expérimentés comme Bobby McFerrin ou Jacob Collier sont capables de faire chanter tout le public d’une salle en le transformant en chœur polyphonique. Spécialiste internationalement reconnu de l’IA dans les arts, Shlomo Dubnov a montré comment des signaux de ce type pouvaient être pris en charge par l’IA. Il a cité l’exemple fascinant du robot vibraphoniste Shimon du Georgia Institute of Technology qui se dandine quand on répète un son régulièrement pour capter le rythme et improviser dessus. Dans une émission de télévision hilarante, le présentateur Stephen Colbert commente en disant que le robot est programmé non seulement pour jouer du jazz, mais aussi « pour l’apprécier… ! ». Enfin, Shlomo Dubnov a présenté le projet ImproVision avec Ross Greer : un système visuel-robotique qui est entraîné pour reconnaître, réagir et communiquer via un ensemble de gestes non verbaux, de sorte que des musiciens humains puissent effectuer des échanges créatifs avec un système d’IA pendant une performance.

Vidéo extraite de la conférence de Shlomo Dubnov :

Les projets

LES PROJETS

Projet Mirror avec Jean-Marie Colin (Bordeaux)

Jean-Marie Colin du collectif Champs sonores à Bordeaux a improvisé une magnifique performance sur la scène de l’Estaminet d’Uzeste avec le karlax, une sorte de bâton muni de boutons, relié à un ordinateur et contrôlant en même temps des sons et des images. Jean-Marie Colin est à la fois musicien, organiste de formation, et photographe. Son improvisation musicale mélangeant des sons en direct doit beaucoup à sa pratique des registres à l’orgue qui permettent de changer les sons. Le besoin d’y associer des images lui vient de son activité de photographe, il ajoute en direct des filtres sur les images projetées. Cette association image-son est également liée au manque qu’il ressent dans les concert de musique électroacoustique où l’on ne voit que des haut-parleurs (le terme « acousmatique » veut dire précisément que l’on déconnecte le son de sa source). Dans le projet Mirror, il ajoute un élément scénique avec la participation d’une danseuse hip-hop. Il a démarré pour cela une collaboration avec l’informaticien Bernard Serpette de l’INRIA afin de développer des effets permettant de capter la silhouette de la danseuse et de l’incruster dans les images.

Vidéo de l’improvisation de Jean-Marie Colin avec le Karlax :

Vidéo extraite de la présentation de Jean-Marie Colin :

||| En savoir plus sur le projet

Projet Ekosystem avec Damien Skoracki (Poitiers)

Le projet Ekosystem de Damien Skoracki est une installation sonore organique formée de synthétiseurs accrochés dans l’espace public et produisant une musique générative tout au long de la journée en fonction de capteurs environnementaux (ensoleillement, vitesse du vent) ou en interaction avec le public (bruits de pas). Deux vidéos fascinantes ont permis de découvrir comment capter le son des betteraves et comment improviser grâce à un sismographe avec un tas de cailloux sur le sol que l’on déplace avec les pieds. Cette installation veut inviter les gens qui la parcourent à produire de la musique eux-mêmes en s’impliquant dans le processus sonore avec la médiation de la nature. Mélanger les bruits naturels et ceux que produisent le visiteur renvoie bien sûr à la question environnementale car on sait que l’interaction de l’homme avec la nature peut être dangereusement néfaste en termes de déforestation, de réchauffement climatique, de perte de biodiversité, etc. Mais ce que l’on sait moins, et que Damien Skoracki nous rappelle avec beaucoup de poésie et de maturité artistique, c’est que l’interaction avec la nature se produit dès que l’on s’approche d’une plante et qu’on modifie son champs électrique en touchant une feuille. Il cite Victor Hugo : « C’est une triste chose de penser que la nature parle et que le genre humain n’écoute pas » (Choses vues. Carnets, albums, journaux, Œuvres complètes, vol. 35, tome I, 1870).

Vidéo du projet de Damien Skoracki :

Vidéo extraite de la présentation de Damien Skoracki :

||| En savoir plus sur le projet

Projet Shangri-La avec David Couturier (Poitiers)

Le projet du collectif Or normes de Poitiers présenté par David Couturier est un spectacle immersif ambitieux destiné à adapter sur scène une bande-dessinée de Mathieu Bablet en mettant en communication la musique avec les dessins. La mise en scène est de Christelle Derré et la musique de Vincent Girault. Sur scène, trois musiciens, parmi lesquels David Couturier guitariste et concepteur du dispositif, et un régisseur technique, sont placés aux quatre coins d’un espace rectangulaire formé de quatre écrans. À l’intérieur de cet espace, le public est assis sur des sièges pivotant permettant de choisir quel écran regarder. Les dessins projetés sur les écrans reconstituent le déroulement de l’histoire. Les bulles de texte de la bande dessinée originale ont été supprimées afin de regrouper tout le texte au même endroit comme dans les bandes dessinées du début du XXe siècle avant l’apparition des phylactères (Sapeur Camembert par exemple). Le but est de faciliter la lecture avec, en complément, certains dialogues qui sont dits par des voix off. Musique et narration peuvent être momentanément déconnectés. Le spectateur peut arrêter de regarder les écrans pour écouter la musique car il n’est pas nécessaire de suivre chaque détail narratif. Il existe une hiérarchie dans la narration où certains détails deviennent des parenthèses que le spectateur peut sauter. L’adaptation du scénario de la bande dessinée originale a été fait par Christelle Derré qui a aussi fixé la répartition des séquences d’images sur les quatre écrans afin de « diriger » le regard du public en imaginant des moyens de capter l’attention du spectateur. La synchronisation son-image utilise le logiciel Chataigne conçu par Ben Kuper à Grenoble qui permet d’interconnecter toutes les machines ensemble comme une sorte de chef d’orchestre. La circulation de la musique dans les haut-parleurs est réalisée avec le logiciel Spat de l’IRCAM.

Vidéo extraite de la présentation de David Couturier :

Teaser vidéo du projet de David Couturier :

||| En savoir plus sur le projet

Projet KYF! avec Fred Faure (Bayonne)

Le batteur Fred Faure a présenté le projet KYF! créé par le Dômes Studio de Bayonne. Il s’agit d’un concert augmenté d’interaction musique-vidéo-lumières. La musique est créée en collaboration par le claviériste Kevin Bucquet influencé par les musiques actuelles entendues lors de son séjour à Berlin pendant plusieurs années et le percussionniste Fred Faure passionné de musiques africaines qui a fait plusieurs voyages au Congo et qui a joué du djembé avant de se mettre à la batterie. Les images et les vidéos conçues par Youri Fernandez sont séquencées par un montage improvisé en temps réel à partir d’un clavier MIDI grâce au logiciel Millumim utilisé pour le théâtre. Le logiciel Ableton Live sert à jouer des boucles qui sont prolongées pendant les solos. L’influence de l’Afrique est présente dans ce spectacle, notamment avec l’utilisation « virtuelle » de la sanza, un instrument africain à lamelles résonantes, montrée dans la vidéo du spectacle projetée durant la table ronde. Les images ne sont pas des séquences fixes, mais des vidéos générées en temps réel. Pour la séquence de sanza, les pouces du musicien jouant l’instrument ont été photographiés sur les différentes lamelles et les sons ont été échantillonnés. On peut ainsi « faire jouer » la sanza artificiellement à partir d’un clavier MIDI et les images correspondantes s’affichent sur l’écran. D’autres éléments africains sont incorporés dans le spectacle, notamment des danseurs qui ont été filmés et qui apparaissent dans la partie vidéo comme une sorte de chorégraphie.

Vidéo extraite de la présentation de Fred Faure :

Teaser vidéo du projet de Fred Faure :

||| En savoir plus sur le projet

Débats conclusifs avec les participants d’IMPROTECH

Débats conclusifs avec les participants d’IMPROTECH

La table ronde se concluait par un débat stimulant animé par Georges Bloch qui avait d’emblée lancé une question provocatrice : dans les spectacles associant musique et image, qui a le pouvoir ? Cette question de l’équilibre et des relations de pouvoir entre sons et images est apparue comme l’un des thèmes principaux du débat et de fait, c’est une question centrale dans toute expérimentation de création artistique hybride intégrant les nouvelles technologies. L’autre thème qui a été discuté par la suite était plus technique. Il concernait les modes d’interaction entre sons et images dans de tels projets et les possibilités de dépasser le simple transcodage (scaling ou mapping) entre paramètres musicaux et visuels qui est parfois trop redondant. Les participants du Workshop international IMPROTECH, une cinquantaine de chercheurs et d’artistes venus du monde entier, ont pris part à ce débat en lui donnant une portée très large qui mettait bien en valeur les très beaux projets Cultures connectées présentés tout au long de la matinée.

Vidéo complète du débat :

Crédits

Texte : Marc Chemillier (association Djazz)

Crédits pour les vidéos tournées à l’Estaminet d’Uzeste, 13 août 2023 dans le cadre du workshop international IMPROTECH lors du festival d’Uzeste Hestejada de las arts :
Prise de vue : Yohann Rabearivelo, Delphine Duquesne
Prise de son : Nicolas Blondeau
Montage : Marc Chemillier (association Djazz)
Avec le soutien de l’ERC REACH, de l’ANR MERCI et d’Uzeste musical.

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Les Furtives : une longueur d’avance

Les Furtives 2023 © Florence Carayre
Mis à jour le 03 décembre 2024

Du 23 août au 2 septembre 2023, l’équipe du Slowfest a sillonné routes et pistes cyclables des Charentes pour proposer la première édition des Furtives : festival de musique itinérant en mobilité douce.

Le Slowfest est un collectif d’acteurs culturels soucieux de sensibiliser et inciter à des pratiques énergétiques plus durables dans le spectacle vivant. Depuis plusieurs années maintenant, il expérimente toutes sortes d’évènements culturels à faible impact énergétique et c’est tout naturellement qu’il a travaillé à des tournées en mobilité douce, que ce soit à cheval ou en vélo.

La Région Nouvelle-Aquitaine propose un mini-documentaire sur le festival Les Furtives. Un film qui prend le temps, à l’instar de ce festival, de parler d’engagements, de transitions et d’écologie dans la culture !

Les Furtives I Un festival qui prend le temps

Les Furtives est la première édition d’une longue série (souhaitons-le) de festivals itinérants en Nouvelle-Aquitaine qui ne laissent pas d’empreinte. De la Rochelle à Angoulême, en passant par Fouras, Rochefort, Saint Savinien, Saintes et Cognac, artistes, techniciens, bénévoles et publics ont enfourché leur biclou pour relier chaque nouvelle étape où concerts, discussions, ateliers, parades, etc. étaient de la partie.

Les Furtives 2023 © Florence Carayre
Noun Project par Sakchai Ruankam

Si vous souhaitez compléter le peloton de la prochaine édition, suivez les aventures du Slowfest et des Furtives sur Les Furtives – Slowfest.

La Région Nouvelle-Aquitaine a soutenu Les Furtives au titre de l’appel à projets « Musiques Actuelles 2022 – développement des coopérations professionnelles », ainsi que dans le cadre de l’AMI « Innovation sociale », et porte un intérêt particulier à cette proposition qui s’inscrit pleinement dans sa feuille de route Néo Terra, politique d’accompagnement à la transition écologique et énergétique.

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Label Bâbord

AdobeStock par Master1305
Mis à jour le 03 décembre 2024

La Région Nouvelle-Aquitaine soutient le Label Bâbord depuis sa création. Regroupant des partenaires et prestataires de la Nouvelle-Aquitaine, Bâbord est un label garantissant une production musicale en circuit court. Bâbord est également un label engagé sur plusieurs aspects : conditions de travail, environnement, égalité, mixité…

Logo Label Bâbord
Interview à 3 voix

||| Émilie : coordinatrice radio ZaïZaï
||| Laetitia : directrice de la NEF
||| Ophélie : productrice à Lagon Noir

Bâbord, pour vous c’est quoi ?

Bâbord, pour vous c’est quoi ?

||| Émilie :

Bâbord c’est avant tout un label de producteurs et productrices.

Le label Bâbord c’est aussi faire se retrouver différents acteurs de la filière pour que le principe de circuit court de production musicale puisse se mettre en jeu. Imaginer qu’il y ait un cercle vertueux avec l’ensemble des acteurs de la filière en dépassant uniquement le secteur de la production et en allant jusqu’à l’édition phonographique, l’imprimeur, etc.
Et puis, c’est aussi maintenir des emplois en local au-delà du plateau artistique.

||| Ophélie :

C’est essayer de réseauter et créer du lien avec d’autres producteurs et productrices. On est souvent mis en concurrence alors que ce ne sont pas les relations que l’on entretient au quotidien.

«  L’intérêt pour des structures comme la nôtre c’est de pouvoir se réunir et être un peu plus fort à plusieurs, être un peu mieux représentés aussi et défendre des valeurs qu’on a en commun. »

Ophélie –

||| Laetitia :

Pour une salle de diffusion, l’intérêt est aussi de ne pas se jeter bras ouverts dans la concentration actuelle de propositions artistiques. Nous, à Angoulême, on a une salle de 700 places et on ne peut pas accueillir les grosses tournées des têtes d’affiches qui nous coûteraient un bras. Surtout, on est financée pour faire de la découverte et travailler sur des niches ou de l’expérimentation. On a besoin de producteurs qui travaillent en ce sens et donc, s’investir dans Bâbord pour nous c’est confier notre R&D aux producteurs du label.

Label de prod en circuit court ?

C’est un label de prod en circuit court, mais du coup ça veut dire qu’on a que du chant en occitan ?

||| Ophélie :

L’idée c’est que les producteurs et productrices soient en région Nouvelle-Aquitaine mais pas forcément les artistes (même si c’est encore mieux si on défend des artistes locaux!). Tout ça appartient à une forme de mise à la connaissance des publics de nos rôles et places dans l’émergence des artistes puisqu’on se rend compte que dans l’imaginaire collectif il y a des artistes qui montent sur scène mais peu de connaissance sur tous ceux qui gravitent autour.
Il y a un enjeu de communication à travers le label sur ces question, par le biais des médias, des pochettes d’album produits en apposant, au même titre que le Label Rouge ou AB, un macaron rose fluo Bâbord, très facilement reconnaissable sur l’ensemble des supports des artistes produits.

Une vraie volonté de progression collective

Bâbord c’est aussi une vraie volonté de progression collective

||| Laetitia :

On a souvent peu de temps de travail dédié à penser à de la formation, notamment liée à tout ce qui est transition écologique, démocratique. Avec Bâbord, les producteur·rices s’engagent à avoir un point de progrès chaque année parmi les 40 cases de notre charte. Ils peuvent être labellisés s’ils en remplissent 20 sur 40 mais chaque année ils doivent cocher une nouvelle case.

« En tant que diffuseuse, quand j’achète un spectacle, je suis bien contente de savoir que le poulet a été élevé dans de bonne conditions ! »

Ophélie –

||| Ophélie :

Le but aussi c’est de créer une dynamique où on va se tirer les uns les autres vers le haut. Ça passe par des temps de formations en commun ou du transfert de savoir-faire entre-nous.

« Le label c’est aussi une question d’engagement, c’est un investissement au long court. »

Émilie –
Et maintenant ?

Et maintenant ? Il faut faire tache d’huile.

||| Ophélie :

On doit étendre et mettre en commun nos réseaux pour aller à la rencontre de futurs potentiels adhérents.

||| Émilie :

L’enjeu c’est aussi de sensibiliser des partenaires qui ne sont pas à la production ou à la diffusion directement (comme les Directions des affaires culturelles par exemple), d’avoir une action un peu politique de ce label.

Et maintenant, l’intérêt c’est aussi de présenter ce label au grand public avec des rendez-vous ouverts à tous !
Le premier était la Grande foire de Bâbord, le 3 juin 2023 au Rocher de Palmer à Cenon : un évènement pour le grand public se rende compte que l’on a de la production locale à mettre dans les oreilles et la bouche qui est extrêmement qualitative.

Et puis, Tournée Nouvelle-Aquitaine dès septembre 2023 jusqu’à fin printemps 2024 ! L’idée c’est de recréer dans les lieux de diffusion des spectacles et concerts avec des producteurs locaux, des discussions autour des circuits courts et faire résonner ainsi sur tout le territoire cette démarche responsable.

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On dit cap’ de chanter en chorale ?

Festival aux Champs 2023 © William Windrestin
Mis à jour le 03 décembre 2024

Le Festival aux Champs accueille chaque année une chorale quelque peu atypique qui réunit 200 choristes amateurs entre personnes en situation de handicap et écoliers.

Cette chorale revient en 2024, le dimanche 21 juillet 2024 à 18h30 avec la quatrième déclinaison du projet « On dit cap de » : interprétation sur scène des chansons écrites par les différents groupes participants au projet.

Retour sur 2023

Retour sur 2023

En 2023, élèves des écoles de Chanteix et Seilhac, retraités et personnes en situation de handicap ont partagé la scène du festival. Chaque chorale a interprété une chanson de son choix puis, les quelques 200 choristes ont entonné à l’unisson T’as beau être pas beau, hommage à Louis Cheddid qui les a succédé sur la scène de Chanteix.

Plein chant ! Retour sur une chorale atypique

Le Festival aux Champs : une institution pour ce village de Corrèze de 600 habitants !

Initié sous la forme de foyer culturel par une bande d’ados du village en 1973 qui voulaient occuper leur été et animer leur village, l’association a toujours su évoluer pour perdurer. En 1987, le premier Festival aux Champs voit le jour, avec déjà des têtes d’affiche telle que Noir désir !

Depuis, le succès a toujours été au rendez-vous et l’association, devenue Tuberculture en 2001, parvient encore aujourd’hui à se renouveler, tant sur le plan de la gouvernance que sur la programmation.
Prônant l’ouverture, Tuberculture a réussi à intégrer de nouveaux membres, plus jeunes, mais aussi à monter des partenariats sur le territoire, à l’image de celui avec le Groupement des établissements médico-sociaux éducatifs du Limousin pour créer des projets inclusifs avec des personnes en situation de handicap.

Les autres articles du dossier
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Culture et santé – médecine narrative

Atelier médecine narrative © Laurence Navarro-Hantz
Mis à jour le 03 décembre 2024

Le 30 mai 2023, la Région Nouvelle-Aquitaine a soutenu la tenue d’une journée de création-recherche sur les pratiques artistiques au service des soins pour 120 étudiants en sciences de la santé en mettant à disposition les espaces de la MÉCA.

Futurs soignants, patients, aidants et artistes ont travaillé ensemble autour de la question de l’accueil du patient et de l’aidant au cœur du soin, avec l’appui des pratiques artistiques. Répartis en petits groupes avec des artistes aux pratiques variées (théâtre, danse, écriture…), ils ont ensuite présenté le résultat de leur journée de travail, en petite formes artistiques, sur le plateau de la MÉCAscène en soirée.

Patient·e·s | Les pratiques artistiques au service des soins

Cette journée s’est déroulée à la MÉCA, avec le soutien de l’OARA, l’ALCA et le FRAC Méca. Elle a bénéficié également du soutien de la DRAC Nouvelle-Aquitaine et de l’ARS Nouvelle-Aquitaine.
Au total, 120 étudiants de l’Institut de formation aux métiers de la santé en rééducation du CHU de Bordeaux ont participé à ce projet coordonné par Isabelle Galichon, chercheuse associée à l’Université Bordeaux Montaigne.

La politique Culture et Santé en Nouvelle-Aquitaine

La politique Culture et Santé en Nouvelle-Aquitaine

Politique portée au niveau national depuis plus de 20 ans, la Région Nouvelle-Aquitaine s’engage à l’échelle de son territoire à faire se croiser ces deux secteurs à travers divers dispositifs.

Mais que mettons-nous derrière ces deux mots, culture et santé ? Est-ce le simple fait de faire entrer l’art dans les structures de santé ou bien ces deux mondes sont-ils plus poreux qu’on ne le pense ?

Certes relativement récente, l’envie de créer des politiques « culture et santé » sur les territoires démontre bien l’importance que peut prendre l’art dans le soin, dans l’approche d’une pathologie ou encore dans l’inclusion sociale de personnes en situation de maladie ou handicap.

En Nouvelle-Aquitaine, le Pôle Cuture et Santé a été institué en 2010 par une volonté partagée entre l’État et la Région. Cette structure privée d’appui à la politique publique est une Société Coopérative d’Intérêt Collectif (SCIC) réunissant une centaine d’associés : collectivités publiques, établissements de santé, professionnels de l’art et de la culture, partenaires, bénéficiaires et salariés.

« Aujourd’hui, plus que jamais, permettre une rencontre entre un artiste, un patient et un soignant ne doit pas être exceptionnel, ni inédit. Nous devons dépasser les rôles fonctionnels de chacun : ne plus regarder le patient comme une pathologie, le soignant comme un technicien, l’artiste comme un divertisseur, mais comme des personnes porteuses de culture, comme des ressources culturelles pour elle-même et pour les autres. »

Pôle Culture & Santé en Nouvelle-Aquitaine || Source : https://culture-sante-na.com/le-pole/presentation/ –

Au-delà de soutenir le fonctionnement et les missions du Pôle Culture & Santé en Nouvelle-Aquitaine, la Région soutien de la création de projets de coopération entre le secteur artistique et médico-social ou sanitaire par le biais d’appels à projets et par le soutien ponctuel d’évènements sur cette thématique ; à l’image du séminaire du 30 mai dernier à la MÉCA.

Pour aller plus loin

||| Découvrir des exemples de projets entre culture et santé : Éclairages N°19

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Musicalarue et ses bénévoles

Musicalarue 2023
Mis à jour le 03 décembre 2024

Musicalarue est une association culturelle de Luxey dans les Landes. Salariés et bénévoles de l’association œuvrent ensemble à la diffusion de la culture sur le territoire landais.

Depuis plus de 30 ans, Musicalarue anime le territoire de la communauté de communes Cœur Haute Lande par l’organisation de concerts et spectacles. Principalement connue pour son festival d’été, Musicalarue a une activité soutenue tout au long de l’année.

Musicalarue et ses bénévoles | interview du président de l’association

Comme pour tout opérateur culturel organisant des manifestations, les bénévoles sont indispensables. Musicalarue peut compter sur une véritable armée de personnes volontaires pour participer à tous les évènements de l’association.
Nous avons rencontré deux d’entre elles, Anne-Marie et Cathy, alias les « nounous », investies depuis des années pour Musicalarue, notamment pendant « les domiciles » (spectacles chez l’habitant).

Musicalarue | Interview de deux bénévoles investies
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Musicalarue chez l’habitant

Musicalarue chez l'habitant © William Windrestin
Mis à jour le 03 décembre 2024

Découvrez les coulisses de l’organisation d’un concert de Sanseverino dans la salle à manger du maire de Saugnac-et-Muret (Landes) !

De la transformation de la salle à manger en salle de concert jusqu’au moment convivial de fin, vivez les préparatifs de cet évènement aux côtés des organisateurs et bénévoles de Musicalarue, de l’hôte de la soirée et de l’artiste lui-même !

Musicalarue chez l’habitant | les coulisses

Depuis 2006, Musicalarue propose « les domiciles », des concerts ou spectacles intimistes organisés chez les habitants de la Communauté de communes Cœur Haute Lande.

L’ambition de l’association Musicalarue est de faire vivre culturellement son territoire tout au long de l’année. Pour cela, elle programme des concerts et spectacles à différents moments de l’année et sous diverses formes : festival en été, saison culturelle dans la salle « Les Cigalles », plateau pour la découverte de talents en voie de professionnalisation…
Parmi ces formats, les « domiciles » est celui le plus intimiste et ne pourrait être au plus près des habitants du territoire puisque organisé chez eux !

« Si tu ne vas pas à Musicalarue, Musicalarue ira à toi ! »

François Garrain, président de l’association –

Avec des artistes de petite et grande notoriété, la qualité artistique est toujours au rendez-vous. Ces évènements marquent profondément tous ceux qui les vivent : artistes, organisateurs, bénévoles, hôtes et spectateurs.

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