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En coulisses | Voyage sonore au cœur de la MÉCA

En coulisses
Mis à jour le 28 août 2025

Découvrez la MÉCA autrement, à travers une série de cinq podcasts sur les coulisses de ce lieu emblématique de la culture en Nouvelle-Aquitaine.

À l’occasion des cinq ans de l’ouverture de la MÉCA, la Région Nouvelle-Aquitaine a passé une commande artistique à Unendliche Studio pour la création de En coulisses | Voyage sonore au cœur de la MÉCA. Une série de podcasts en cinq épisodes, conçue comme une exploration sensible et immersive des coulisses de ce lieu culturel dédié à l’accompagnement des filières du spectacle vivant, du livre et du cinéma ainsi qu’à la diffusion de l’art contemporain.

Portée par la voix grave et habitée de Pascal Bouaziz, auteur et musicien, cette création sonore tisse un récit intime et poétique de la MÉCA, de celles et ceux qui l’animent, des gestes, des idées, des présences qui la traversent.

« En coulisses » est une création artistique sonore d’Eddie Ladoire, qui invite à une immersion à la fois singulière et collective, pour célébrer six ans de création, de rencontres et de territoires.

Épisode 1

Épisode 1 | Pile en plein cœur

À la MÉCA, tout commence au centre : une architecture qui ouvre, relie et rayonne sur toute la Nouvelle-Aquitaine. Découvrez comment ce bâtiment devenu emblème est pensé pour soutenir la culture sous toutes ses formes.

Épisode 2

Épisode 2 | Le secret c’est le vide

À la MÉCA, ce qui frappe, c’est l’espace : un vide vivant, propice à la création. Comment l’architecture sublime ce vide ? Comment le vide créait-il la circulation ? Réponses dans l’épisode 2.

Épisode 3

Épisode 3 | ça bosse !

Dans les coulisses de la MÉCA, artistes, technicien·ne·s, chargé·e·s de mission, de production, régisseur·euse·s, médiateur·trices, s’activent. Dans la ruche ça bosse, ça turbine, et il faut au moins ça pour soutenir, accompagner et diffuser la création, de Bayonne jusqu’à Guéret, à travers les 84100 km2 de notre grande région !

Épisode 4

Épisode 4 | pour tout le monde

La MÉCA, ambassade culturelle des territoires… et des publics : ouvrir la culture à toutes et tous et faire culture avec toutes et tous, c’est son ADN. Découvrir, rencontrer, connaitre et pratiquer : embarquez dans notre mission culturelle.

Épisode 5

Épisode 5 | Hors les murs

Depuis la MÉCA vers les territoires. Ici, on conçoit, on créé, on accueille. Partout, on rencontre, on diffuse, on collabore. Découvrez comment depuis la MÉCA, la culture irrigue toute la Nouvelle-Aquitaine

Journées Européennes du Patrimoine 2025

A l’occasion des Journées Européennes du Patrimoine, les 20 et 21 septembre 2025, des séances d’écoute collective sont programmées : l’occasion de faire l’expérience sonore des coulisses de la Méca confortablement installé au MÉCAstudio.

Les résidents
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La Fanzinothèque | Haut lieu de la culture underground

La Fanzinothèque © William Windrestin
Mis à jour le 11 juillet 2025

La Fanzinothèque de Poitiers est une mine d’or de la culture underground. Avec 60 000 références, elle constitue la plus grande collection de fanzines d’Europe, voire au monde !

Le fanzine est un objet éditorial imprimé qui peut prendre différentes formes et traiter de n’importe quel sujet. Sa particularité : être conçu et diffusé par des amateurs passionnés, en dehors de tout circuit classique de l’édition. Ainsi, il ne possède pas d’ISBN comme pour les livres ou d’ISSN pour les journaux. Pour cette raison il est extrêmement difficile à identifier et conserver. C’est pourtant le pari qu’à fait La Fanzinothèque de Poitiers : garder une trace de ces objets, témoins d’une culture underground, indépendante, qui utilise le fanzine pour véhiculer ses messages, passions et prises de position.

La Fanzinothèque de Poitiers

La Fanzinothèque de Poitiers

Créée en 1989 par un collectionneur qui a fait don de ses 200 fanzines, la Fanzinothèque de Poitiers a pour mission la collecte, la numérisation, l’archivage et la valorisation de la plus grande collection au monde de fanzines (environ 60 000 références). Située au Confort moderne, friche culturelle à Poitiers, elle propose 4 à 5 expositions par an, un atelier de sérigraphie, un espace librairie/dépôt-vente, et des résidences de création, en plus des missions citées ci-dessus.
Elle anime le Confort moderne avec les autres associations qui habitent ce lieu. Par exemple, elle peut accueillir des concerts de la SMAC Nage Libre ou des temps de rencontres lors de festivals sur le site grâce à un mobilier entièrement sur roulettes qui permet de réaménager l’espace facilement et rapidement.

L’histoire du fanzine
L’histoire du fanzine

Issu de la contraction des deux mots « fan » et « magazine », le fanzine est véritablement lancé par le mouvement punk dans les années 1970. Toutefois, les premiers fanzines naissent aux Etats-Unis dès 1930 ! Ils seraient apparus pour la première fois dans la sphère des lecteurs de science-fiction qui, mécontents que leur genre de prédilection soit relégué en sous-genre littéraire, partagent leur passion dans des publications auto-éditées.

Le véritable essor du fanzine advient après 1968, d’abord comme objet de contestation politique produit par les étudiants, puis repris par la culture underground des mouvements punks, anarchistes, féministes, etc.
Dans les années 1990, la bande dessinée alternative s’empare du fanzine qui devient alors plus graphique.
L’arrivée d’internet et des blogs, qui permettent une instantanéité de publication, ralentissent la production de fanzines imprimés. Cependant, l’objet n’est jamais totalement abandonné, internet étant aussi un terrain d’expression surveillé.
Aujourd’hui, de nombreux sujets d’actualité sont au cœur des fanzines tels que les causes LGBT+, l’écologie, le féminisme… C’est également un format éditorial très plébiscité par les artistes qui utilisent ce médium en travaillant autant le fond que la forme.

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Photo et écologie | Positifs

Villa Pérochon

La Villa Pérochon est un Centre d’Art Contemporain Photographique à Niort (79) labellisé d’intérêt national. Elle s’engage pour que photographie et écologie soient compatibles : en soutenant des projets portés par des artistes mais aussi en inscrivant cet enjeu au cœur du projet de direction même de la structure.

Photo et écologie

Les enjeux environnementaux étaient déjà identifiés par l’ancien directeur de la Villa Pérochon, Patrick Delat, comme des sujets photographiques à valoriser. Ainsi, en 2024, à l’occasion des 30 ans des Rencontres de la jeune photographie internationale, Patrick Delat avait proposé le thème « 30 ans après ? ». Un duo d’artistes avait alors exposé son travail Exîle, une série de clichés mettant en scène un homme seul sur une île déserte, questionnant l’avenir de l’argentique et de notre planète. De plus, Tao Douay et Adrien Pontet, pour ce projet, ont expérimenté une nouvelle chimie de développement photographique à partir de végétaux.

Projet Capsule

Projet Capsule

Cette exposition a été la première pierre d’une collaboration plus longue avec la Villa Pérochon. Tao Douay et Adrien Pontet sont depuis des invités de la Villa Pérochon pour une résidence de recherche-création jusqu’en 2027. Le directeur actuel, Philippe Guionie, a accueilli ce projet de résidence longue avec enthousiasme, l’incluant dans son projet de direction résolument empreint de ces questionnements écologiques et environnementaux.

Une chimie végétale

Une chimie végétale

Tao Douay est un photographe résolument attaché à la pratique argentique. Or, les scientifiques annoncent clairement une pénurie de l’argent, matériau indispensable à cette pratique.
A partir de ce constat, il a alors cherché des alternatives, soucieux de continuer la photographie tout en étant en adéquation avec ses convictions écologiques. Il expérimente alors des chimies végétales et poursuit ce travail de recherche à la Villa Pérochon. Pour cela, Adrien Pontet et Tao Douay, ont à leur disposition un bout du jardin de la Villa pour y faire pousser les plantes nécessaires et pouvoir les utiliser directement ensuite dans le laboratoire photographique situé dans les étages. Ainsi, lors de leur résidence, ils vont pouvoir tester des végétaux pour remplacer les produits chimiques (nocifs pour l’environnement mais aussi pour les laborantins qui les manipulent) lors des différentes étapes du tirage photographique :

  •  lors du bain révélateur qui emploie de l’hydroquinone,
  • pour le bain d’arrêt utilisant l’acide acétique,
  • et enfin pour le bain de fixation utilisant de l’hyposulfite de sodium.

Rendez-vous en 2027 pour découvrir l’aboutissement de cette résidence de recherche-création d’une durée de 3 ans.

Frise photos | photos de William Windrestin
L’écologie au cœur des projets de la Villa Pérochon

L’écologie au cœur des projets de la Villa Pérochon

Philippe Guionie est directeur de la Villa Pérochon depuis juin 2024. Il porte au sein de la structure et dans les projets qu’elle soutient une politique écoresponsable affirmée. Ainsi, la Villa Pérochon s’ouvre aux résidences croisées entre artistes photographes et chercheurs sur ces mêmes questions.

« Ça fait écho au projet que je souhaitais porter à la Villa Pérochon : fabriquer l’image photographique mais aussi au croisement de disciplines nouvelles, et notamment celles qui questionnent les enjeux environnementaux. »

Philippe Guionie, directeur de la Villa Pérochon. –

La Villa Pérochon porte des projets qui questionnent l’environnement proche de Niort, à l’image du projet de péniches dans le marais poitevin avec à bord un collectif pluridisciplinaire (photographie, son, vidéo…). Ce collectif est en autonomie totale, pour une période de deux fois 15 jours dans l’année. C’est-à-dire, conduire la péniche, dormir et se nourrir sur la péniche et être en interaction avec la population locale pour recueillir des témoignages sur la mémoire de l’eau, l’histoire du marais…

Il n’est plus à démontrer que la prise en compte des enjeux écologiques est pleinement intégrée à la Villa Pérochon qui se veut être un centre d’art agissant.

« Un centre d’art est au centre d’une société. Il ne peut pas être à côté. »

Philippe Guionie –
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Inauguration du Frac-Artothèque

FRAC-Artothèque Limoges © Clément Descubes
Mis à jour le 25 juillet 2025

Le Frac-Artothèque de Nouvelle-Aquitaine a ouvert ses portes au public le 20 mai 2025 dans le mythique bâtiment industriel de la rue Charles-Michels à Limoges (87).

Ouverture du Frac-Artothèque

Le Frac-Artothèque de Nouvelle-Aquitaine est singulier par plusieurs aspects. Premièrement, comme son nom l’indique, il a la particularité de coupler un Frac (Fond régional d’art contemporain) à une artothèque (pour une diffusion et le prêt d’œuvres). Ensuite, c’est le seul Frac de Nouvelle-Aquitaine situé en cœur de ville, dans une rue piétonne de Limoges. Enfin, par ce nouveau projet de lieu, il intègre pleinement les outils numériques pour une médiation sur les œuvres mais également pour proposer à la découverte des créations numériques en elles-mêmes.

L’art contemporain dans un lieu patrimonial

L’art contemporain dans un lieu patrimonial

Les collections du Frac-Artothèque côtoient à présent les vestiges d’un passé industriel dans le bâtiment du 17 bis de la rue Charles-Michels, à Limoges.

Conçue en 1893 par l’ingénieur-architecte limougeaud Alfred Rouchaud, l’ancienne imprimerie de Félix Plainemaison accueille aujourd’hui le Frac-Artothèque de Nouvelle-Aquitaine. Sa façade largement ouverte sur la rue, sa halle bordée de deux niveaux de galeries et sa charpente métallique en font un témoin exceptionnel de l’histoire industrielle à Limoges.

Baigné d’une lumière abondante grâce à sa grande verrière, l’édifice offre des conditions optimales pour mettre en valeur la collection d’art contemporain du Frac-Artothèque. Il abrite désormais une déclinaison d’espaces distincts : un café-lecture, un atrium, des coursives, un espace de prêt d’œuvres et une double « boîte », pensée par les architectes pour contenir un espace immersif dans sa partie inférieure.

Un ouvrage de l’imprimerie à l’art contemporain

Un ouvrage de l’imprimerie à l’art contemporain

Jérôme Decoux, chercheur au service Patrimoine et Inventaire de la Région Nouvelle-Aquitaine travaille depuis de nombreuses années sur le patrimoine industriel de la région. Son travail de recherche sur le bâtiment qui abrite le Frac-Artothèque de Nouvelle-Aquitaine est publié par La Geste dans l’ouvrage à paraitre : De l’imprimerie Plainemaison au FRAC-Artothèque de Nouvelle-Aquitaine.

Ce livre est le fruit de ces différentes approches, de l’histoire de l’imprimerie à Limoges à celle d’une collection d’art contemporain, avec au cœur de cet ensemble un projet architectural de grande qualité. Il est une invitation à réfléchir au rôle fondamental de la culture dans nos sociétés. Selon les mots du Président de la Région Nouvelle-Aquitaine, Alain Rousset, le Frac-Artothèque incarne cet espace de liberté et de respiration où tout se conjugue, un lieu de rencontre et de découverte où rien n’est vraiment figé, où notre héritage culturel a toute sa place, tout comme la liberté de création.

Le projet de réhabilitation

La Région Nouvelle-Aquitaine a confié la reconversion de cet édifice à l’agence d’architecture Jakob+Macfarlane, connue entre autres pour avoir conçu l’aménagement du restaurant Georges au Centre Pompidou, les Docks Cité de la mode et du design à Paris, ou encore le Frac Centre, « les Turbulences », à Orléans. En 2025, Jakob+MacFarlane est lauréat du concours pour représenter la France à la 19e Exposition internationale d’architecture – la Biennale de Venise.

Le 1% artistique

Le 1% artistique

Le dispositif du 1% artistique consiste, pour les maîtres d’ouvrages publics, à consacrer 1% du coût des constructions neuves dans lesquelles ils s’engagent à la commande ou à l’acquisition d’une ou de plusieurs œuvres d’un artiste vivant, émergent ou expérimenté. Ces commandes permettent de soutenir la création contemporaine en offrant une visibilité au travail des artistes et en contribuant directement à leur rémunération.

Même s’il ne s’agit pas d’une construction mais d’une réhabilitation, la Région Nouvelle-Aquitaine a souhaité intégrer un 1% artistique dans le bâtiment du Frac-Artothèque de Nouvelle-Aquitaine. Ainsi, la Région Nouvelle-Aquitaine a attribué 50 000 € pour une commande à l’artiste Flora Moscovici. Son œuvre, Fouler le sol, habille la cage d’escalier du bâtiment, en écho à son histoire et à son architecture. Réalisée au pistolet à peinture, elle associe des teintes inspirées du site et de son environnement : le brun des carreaux de ciment de l’ancienne imprimerie, le vert du jardin du couvent des Oratoriens et le bleu du ciel.

Habituée à travailler sa peinture dans des friches industrielles, Flora Moscovici est une artiste aux peintures souvent éphémères. Ici, à Limoges, elle a réalisé sa deuxième création pérenne ; la première étant celle réalisée en 2021 au sein de la Villa Albertine à New York.

Les spécificités du Frac-Artothèque

Les spécificités du Frac-Artothèque de Nouvelle-Aquitaine

Comme indiqué en début d’article, outre son implantation géographique, le Frac-Artothèque de Nouvelle-Aquitaine se singularise par d’autres aspects, notamment son artothèque historique et son futur programme numérique.
Après l’inauguration du nouveau lieu, le Magazine culturel de la Région Nouvelle-Aquitaine proposera des focus pour découvrir plus en détails les particularités du Frac-Artothèque de Nouvelle-Aquitaine.

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8 mars | La Région s’engage pour l’égalité femme-homme !

8 mars Egalité femme-homme

En ce 8 mars 2025, journée internationale des droits des femmes, la Région réaffirme ses engagements pour l’égalité femme-homme dans tous les secteurs, milieu culturel compris.

L’égalité entre les femmes et les hommes fait référence à un principe fondamental selon lequel toutes les personnes, indépendamment de leur sexe, doivent avoir les mêmes droits, opportunités et accès aux ressources.

L’égalité femme-homme ne se limite pas à l’absence de discrimination explicite, mais inclut aussi des efforts pour corriger les inégalités structurelles et systémiques qui existent dans de nombreux domaines tels que l’égalité salariale, l’accès à l’éducation et à la formation, la lutte contre les violences sexistes, la représentation dans les sphères de pouvoir…

Les actions dans la Culture

Les actions dans la Culture

Le secteur culturel est tout autant concerné que les autres et se doit de se saisir de ces enjeux et de s’engager activement pour une égalité réelle.

La Région Nouvelle-Aquitaine inscrit l’égalité comme un grand principe soutenu dans toutes ses politiques publiques. Ainsi, la Direction de la Culture et du Patrimoine intègre des mesures de rattrapage et d’incitation qui tendent vers cette égalité dans ses aides financières.

Les bonus financiers

C’est le cas du règlement d’intervention du Spectacle vivant qui propose un bonus financier pour les structures culturelles dirigées par des femmes.
Le bilan des 4 années de déploiement de ce règlement d’intervention montre de façon significative que les mesures de rattrapage « comprendre – sensibiliser – agir » sont efficaces et qu’elles doivent être poursuivies. Parmi l’ensemble des projets financés par le service spectacle vivant, ceux des femmes artistes représentent 44% des projets accompagnés.
De plus, le nombre de directrices de compagnies accompagnées a fortement augmenté, dépassant le nombre de projets portés par des hommes. Ceci prouve l’intérêt des mesures de rattrapages qui sont un des outils qui permettent aux femmes de qualifier leurs projets.

L’égalité dans les recrutements

Enfin, les processus de recrutement paritaires ont permis à des femmes d’être mieux représentées dans les recrutements des grands labels de l’Etat. L’année 2024 a vu le recrutement de directrices pour deux des trois Frac de Nouvelle-Aquitaine : Frac Poitou-Charentes et Frac MÉCA.

L’égalité femme-homme dans le spectacle vivant

Ces engagements politiques sont portés également par les agences culturelles régionales et les réseaux.

L’A, agence culturelle Nouvelle-Aquitaine poursuit son observation sur les questions de diversité et d’inclusivité depuis plusieurs années. Dans ce cadre, elle a réalisé un article sur l’égalité professionnelle entre les femmes et les hommes et les violences sexistes et sexuelles dans le secteur culturel.

Les femmes représentent 63 % des étudiant·e·s sur les bancs des écoles de l’Enseignement Supérieur Culture sur l’année scolaire 2021-2022, elles ne représentent que 45 % des personnes en emploi dans les professions culturelles.

Extrait de l’étude « L’égalité professionnelle entre les femmes et les hommes et les VHSS » de l’A, agence culturelle Nouvelle-Aquitaine –
L’égalité professionnelle entre les femmes et les hommes et les VHSS
Un plan d’action régional

Un plan d’action régional

La Région Nouvelle-Aquitaine est signataire de la Charte européenne pour l’égalité des femmes et des hommes dans la vie locale. Elle met en œuvre des actions concrètes au travers de son plan d’actions « Réaliser l’égalité 2018-2025 ».

Quatre discriminations prioritaires, mais non exhaustives, ont été ciblées dans ce plan d’action :

  • le genre,
  • l’orientation sexuelle,
  • l’origine
  • et le handicap.

Autour de ces priorités, le plan d’action est organisé en 3 axes :

  • faire de l’institution régionale une collectivité exemplaire,
  • travailler en partenariat avec les acteurs du territoire pour répondre au mieux aux besoins de la population,
  • renforcer la prise en compte des enjeux d’égalité dans les politiques régionales.
Réaliser l’égalité : plan d’action régional
Egalité et éco-socio-conditionnalités

L’égalité femme-homme dans la charte Néo Terra

L’obligation d’égalité professionnelle femme-homme est inscrite dans les critères d’attribution des aides Néo Terra de la Région Nouvelle-Aquitaine. Ainsi, cet enjeu est au cœur des éco-socio-conditionnalités Néo Terra. Les modalités d’applications diffèrent selon la taille et la nature de la structure soutenue :

  • pour toutes les structures : obligation d’assurer l’égalité de rémunération entre les femmes et les hommes pour un même travail ou un travail de valeur égale ;
  • pour les entreprises et associations de plus de 50 salariés : calculer et publier chaque année l’Index de l’égalité professionnelle, mettre en place des mesures correctives si le score est inférieur à 75/100 et négocier annuellement sur l’égalité professionnelle ;
  • pour les entreprises et associations de plus de 250 salariés : désigner un référent égalité professionnelle ;
  • pour les entreprises et association de plus de 1000 salariés :  publier les écarts de représentation entre femmes et hommes parmi les cadres dirigeants et instances dirigeantes, atteindre des quotas de femmes (30% en 2027, 40% en 2030) parmi les cadres dirigeants et instances dirigeantes ;
  • pour les collectivités publiques : élaborer et mettre en œuvre un plan d’action égalité professionnelle, mettre en place un dispositif de signalement des violences sexuelles et sexistes et respecter des quotas dans les nominations aux emplois de direction ;
  • pour les collectivités territoriales de plus de 20 000 habitants : présenter un rapport annuel sur la situation en matière d’égalité femmes-hommes.
Ressources en lien
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Lycée du Barp | 1% artistique

Maquette de préfiguration d'une sculpture de cheval en bois
Mis à jour le 03 décembre 2024

La Région Nouvelle-Aquitaine, maître d’ouvrage de l’ensemble collège et lycée au Barp, et le Conseil départemental de la Gironde, financeur de la partie collège, ont désigné en juin 2024 le lauréat de la procédure de « 1 % artistique » liée à ce programme architectural.

Il s’agit d’un groupement d’artistes rassemblant Camille Beauplan, Céline Domengie, Christophe Doucet, Marie Sirgue et le duo Cocktail (Lucie Lafitte et Chloé Sérieys) porté par les deux associations Zébra 3 et Point de fuite.

Dans le respect du cahier des charges, ces artistes ont proposé ensemble un programme artistique intitulé Les cycles du vivant, qui doit investir sous des formes variées tous les espaces de l’ensemble architectural, et dont chacun des artistes réalisera l’un des éléments :

  • Camille Beauplan (plasticienne) installera dans les cours du collège et du lycée deux ensembles de trois sculptures sur mâts. Il s’agit de mâts en acier supportant des panneaux de verre teinté, lesquels seront mobiles en fonction de l’orientation du vent.
  • Céline Domengie (photographe) produira un travail photographique rendant compte des inter-relations entre le bâtiment et son environnement naturel et humain. Elle éditera sur cette base quatre portfolios dédiés chacun à une saison. Ceux concernant le printemps et l’été seront conservés au centre de documentation du collège. Ceux relatifs à l’automne et à l’hiver seront confiés au centre de documentation du lycée.
  • Christophe Doucet (plasticien) produira trois sculptures monumentales en chêne ou châtaignier. Figurant des formes animales, ces totems seront implantés sous le préau d’entrée de l’ensemble collège et lycée.
  • Marie Sirgue (plasticienne) éditera, en lien avec l’entreprise « Terres et céramiques de Gascogne », installée au Barp, une série spéciale de pots à résine produits par l’entreprise. Estampillées par des poinçons représentant des insectes du biotope local, ces pots à résine auront notamment vocation à rejoindre la vaisselle des restaurants scolaires du collège et du lycée, où ils pourront servir à des temps événementiels.
  • Lucie Lafitte et Chloé Sérieys (duo de designers graphiques Cocktail) produiront divers mobiliers et travaux éditoriaux ayant vocation à faciliter la médiation autour des différents projets artistiques.

 

L’association Zebra 3 assure la coordination de l’ensemble des projets et supervise les enjeux de production et d’installation de chacun des projets artistiques. De son côté, l’association Point de fuite, coordonne et accompagne chacun des artistes dans les différentes démarches de médiation et d’éducation artistique qui sont proposés aux habitants du lieu (élèves, enseignants, mais aussi agents techniques et administratifs) pendant la réalisation des projets.

La Région Nouvelle-Aquitaine – attachée au dispositif du « 1 % artistique » et consciente de son intérêt pour sa contribution à l’économie artistique et pour les occasions qu’il offre d’enrichir le sens et la valeur d’un bâtiment public – engage ces procédures sur chacun des programmes de construction dont elle assure la maîtrise d’ouvrage. C’est aussi le cas, pour un autre programme de construction de lycée en Gironde, celui de Créon.

Charline Claveau, vice-présidente du Conseil régional de Nouvelle-Aquitaine en charge de la Culture. –

Engagé dès le mois de janvier, la réalisation du programme de 1 % artistique sera entièrement menée à bien d’ici la fin de l’année 2025. Le budget consacré à ce programme est de 345 000 euros, co-financé par le Département de la Gironde et la Région Nouvelle-Aquitaine.

Le 1% artistique : faire intervenir l’art dans les constructions publiques

Le dispositif du 1% artistique consiste, pour les maîtres d’ouvrages publics, à consacrer 1% du coût des constructions neuves, dans lesquelles ils s’engagent, à la commande ou à l’acquisition d’une ou de plusieurs œuvres d’un artiste vivant, émergent ou expérimenté. Ces commandes permettent de soutenir la création contemporaine en offrant une visibilité au travail des artistes et en contribuant directement à leur rémunération.

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Le Berceau des nymphéas : la maison Latour-Marliac

Maison Marliac © Thierry Huau
Mis à jour le 02 décembre 2024

C’est à Joseph Bory Latour-Marliac, horticulteur du Lot-et-Garonne, que l’on doit la création des nymphéas de couleurs qui ont tant inspiré Claude Monet.

En 1875, Bory Latour-Marliac crée une pépinière au Temple-sur-Lot. Son premier objectif est de créer la plus grande collection de bambous d’Europe mais il se tourne ensuite vers un nouveau projet : hybrider les nénuphars rustiques alors qu’il n’en n’existait qu’une seule variété, celle d’une fleur blanche de 4 à 6 pétales.

Visuel en noir et blanc qui représente une pépinière avec des bassins

© Thierry Huau

Il croise la variété rustique blanche avec des variétés sauvages et crée 19 nymphéas hybrides dans 5 gammes de couleurs (blanc, rose, rouge, jaune pâle ou bleu).
Il les présente à l’exposition universelle de Paris de 1889 et il gagne le 1er prix. C’est à cette occasion qu’il rencontre Claude Monet qui s’en inspire, crée son jardin d’eau dans sa propriété de Giverny et y plante les créations de Latour-Marliac.

Visuel : © Thierry Huau

||| À consulter : « Impressionnistes anecdotes »

La pépinière change de propriétaire plusieurs fois après la mort de Bory Latour-Marliac. Labellisée « Jardin remarquable » depuis 2004, elle est ouverte au public et accueille 20 000 visiteurs par an.

La maison Latour-Marliac devient cabinet de curiosités

La maison Latour-Marliac devient cabinet de curiosités

Bory Latour-Marliac possédait une maison, non loin de la pépinière, dans le village du Temple-sur-Lot. La maison, avec sa serre et son bassin d’expérimentation, est inscrite au titre des Monuments historiques et labellisée « Maison des illustres ». Inhabitée depuis 15 ans, elle est rachetée en 2017 par Thierry Huau, paysagiste, urbaniste, ethnobotaniste et conférencier international, pour la sauver de la ruine.
Malgré une longue période d’inoccupation des lieux, la maison n’a subi aucune modification depuis la mort de Bory Latour-Marliac, en 1911. Après avoir remis en état les structures, les systèmes d’électricité, de chauffage et d’accès, Thierry Huau prend le parti de conserver le lieu tel qu’il était à ce moment-là, figé dans son état. La maison sera aménagée sans perdre sa patine, son esprit et l’ambiance de cette maison d’illustre où se sont retrouvés artistes, clients, botanistes et autres personnalités qui ont fait le développement économique industriel et culturel de cette période.

Les papiers peints du milieu du 19e siècle ont été préservés et, dans les parties disparues, Thierry Huau a fait réaliser par l’artiste Louise René des œuvres picturales illustrant le propos botanique et naturaliste du lieu.
Le rez-de-chaussée de la maison accueillera, dès l’été 2024, un cabinet de curiosités consacré aux « hybrideurs », ces personnalités du 19ème siècle à qui l’ont doit tous types d’inventions dans des domaines très variés.
Le projet restituera le bouillonnement artistique de cette période à travers divers thèmes :
  • l’horticulture : en présentant l’épopée d’horticulteurs qui ont créé au 19ème siècle ces dynasties qui vont faire l’horticulture de demain, par leur passion et leur imagination.
  • Les débuts du cinéma : par les objets présentés dans les boîtes de curiosités, par les textes des grands auteurs lus par les comédiens dont les voix rythmeront le parcours.
  • La musique si évocatrice des éléments de la nature.
  • La peinture avec des œuvres projetées sur les murs ou les plafonds, celles de Claude Monet et des impressionnistes particulièrement.
  • La photographie.
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Impressionnistes anecdotes

Impressionnistes anecdotes © William Windrestin

Claude Monet est relié à la Nouvelle-Aquitaine par deux histoires distinctes qui ont toutes deux influencé sa pratique artistique. Ces deux anecdotes partagent le même point de départ : l’année 1889 !

Une série creusoise

Une série creusoise

 

Contrairement à ce que l’on pense communément, la première série de tableaux peinte par Monet n’est pas celle sur Les Meules en 1890 mais bien les 23 toiles réalisées en Creuse au printemps 1889 !

Monet se rend en Creuse pour la première fois en février 1889 sur invitation de son ami Gustave Geffroy, journaliste et critique d’art. Il séjourne quelques jours chez Maurice Rollinat puis, subjugué par les paysages creusois enneigés, il décide de revenir pour un séjour de 3 semaines afin d’immortaliser ces lieux sur la toile. L’arrivée du printemps et de ses caprices météorologiques vont lui jouer des tours et son passage en Creuse n’aura de cesse de se prolonger pour laisser le temps à Monet de finir les 23 toiles initiées à l’hiver.

Maison Rollinat, carte postale © Wikimedia Commons
Maison Rollinat, carte postale © Wikimedia Commons

Finalement, il repart à Paris, en mai 1889, avec sa première série qui illustre le même paysage à des heures différentes du jour. Ces tableaux sont présentés pour la première fois au public en juin de la même année lors de l’exposition conjointe Monet-Rodin à la galerie Georges Petit.

De gauche à droite : photo 1 - Monet ravin Creuse © Wikimedia Commons // photo 2 - Colmar - Unterlinden Museum - La Vallée de la Creuse, soleil couchant (The Creuse Valley, setting sun) 1889 by Claude Monet (1840-1926) - Oil on Canvas // photo 3 : Monet Creuse soleil CC-BY-NC-SA FulAnd Flickr
Visuels (de gauche à droite) :
Photo 1 – Monet ravin Creuse © Wikimedia Commons
Photo 2 –
Colmar – Unterlinden Museum – La Vallée de la Creuse, soleil couchant (The Creuse Valley, setting sun) 1889 by Claude Monet (1840-1926) – Oil on Canvas
Photo 3 – Monet Creuse soleil CC-BY-NC-SA FulAnd Flickr

 

Moins connues que ses séries suivantes, les toiles peintes à Fresselines, dans le nord de la Creuse, sont aujourd’hui dispersées dans le monde entier dans des musées et des collections privées.

Le berceau des nymphéas

Le berceau des nymphéas

Visuel qui représente une affiche d'une exposition à Paris où l'on voit la Tour Eiffel et du texte (nom de l'exposition, dates)Cette même année 1889, Joseph Bory Latour-Marliac, botaniste du Lot-et-Garonne, présente sa collection de nymphéas de couleur par hybridation, dont il a le secret, à l’Exposition universelle de Paris, au pieds de la toute nouvelle Tour Eiffel.

C’est à cette occasion que Monet découvre ces fleurs colorées qu’il ne cessera de peindre les 30 dernières années de sa vie !

 

Visuel qui représente la Tour Eiffel à ses pieds

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Visuels :

Premier : Paris – Lyon, Méditerranée Railways Paris Universal Exhibition 1889, Inauguration of the exhibition Round trip tickets © CC0 Musée Carnavalet // Deuxième : Photo exposition Tour Eiffel CC BY trialsanderrors Flickr.

L’année suivante, Monet acquiert la propriété de Giverny dans laquelle il fait creuser un plan d’eau alimenté par le Ru, affluent de l’Epte. En 1894, il commande plusieurs plantes aquatiques à Bory Latour-Marliac, dont des nymphéas et des lotus. Or, l’acclimatation de ces plantes au bassin de Giverny ne réussit pas pleinement.

Chez lui, dans sa pépinière du Temple-sur-Lot, Bory Latour Marliac va retravailler ses lotus afin de rendre cette plante plus résistante au climat givernois. Et il y parvient, si bien que le peintre lui passe deux autres commandes en 1904 et 1908.

« J’ai mis du temps à comprendre mes nymphéas. Je les avais plantés pour le plaisir ; je les cultivais sans songer à les peindre… Un paysage ne vous imprègne pas en un jour… Et puis, tout d’un coup, j’ai eu la révélation des fééries de mon étang. J’ai pris ma palette… Depuis ce temps je n’ai guère eu d’autre modèle… »

Claude Monet –

La suite, tout le monde la connait : Monet peint plus de 200 toiles sur le motif des nymphéas, allant jusqu’à la réalisation d’œuvres monumentales, les 8 planches de 2 mètres de haut chacune, offertes à la France par le peintre dès la fin de la Première Guerre mondiale et exposées selon sa volonté au musée de l’Orangerie à Paris depuis 1927.

Panorama Interior of Musée de l'Orangerie © Wikimedia commons
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Audiodescription mobile : une technologie responsable

AdobeStock #683094681 Par Andrii
Mis à jour le 29 août 2025

L’accessibilité des spectacles pour les personnes malvoyantes et aveugles passe sans conteste par l’audiodescription, soit la description des éléments visuels d’une œuvre pour en donner les éléments essentiels à la compréhension.

Si l’audiodescription est massivement proposée pour les œuvres cinématographiques en France, notamment lors de leur diffusion sur les chaînes de télévision, elle n’est encore que peu déployée dans les salles de spectacle. Cela s’explique par des raisons économiques principalement, à savoir le coût d’achat pour une salle culturelle de matériel spécifique (dispositif de diffusion et casques), et le coût pour une compagnie ou une production relatif à la prestation de traduction en audiodescription de l’œuvre par un professionnel.

Reportage vidéo

Forte de ce constat, la compagnie Les Singuliers Associés, pour son spectacle Mamamé, a travaillé à la mise en place d’un dispositif d’accessibilité pour les personnes malvoyantes et non-voyantes, intégré à la régie du spectacle, sans limites de bénéficiaires, disponible à toutes les représentations et sans surcoût pour le programmateur.

Le saviez-vous ?

La France compte 1,7 million de personnes déficientes visuelles.

Pour une généralisation de l’audiodescription

Pour une généralisation de l’audiodescription

La création Mamamé est l’occasion pour la compagnie Les Singuliers Associés de tester l’efficacité du dispositif technique rendant la pièce accessible aux personnes malvoyantes et aveugles par l’audiodescription en salle. L’audiodescription a été testée à plusieurs étapes avec des utilisateurs en situation de handicap, de l’écriture initiale à la mise en œuvre lors d’une représentation.

« Il y avait certaines séquences qui m’échappaient sans l’audiodescription. »

Adama, bêta-testeur –

La technologie choisie est une adaptation d’un système préexistant, déjà utilisé dans les pays anglosaxons (principalement pour l’enseignement), qui fonctionne grâce à un boitier diffusant instantanément une piste audio via le WIFI à des téléphones connectés. Ainsi, il n’y a aucun surcoût pour la salle de spectacle accueillant la création audiodécrite.

Schéma audiodescription © Les Singuliers Associés

L’objectif pour la compagnie, maintenant que le dispositif a été éprouvé, est de collaborer avec les parcs de matériels scéniques de Nouvelle-Aquitaine pour diffuser cette technologie auprès des metteurs en scène, des salles, etc.
Aussi, Les Singuliers Associés travaillent à la création d’un kit clé en main qui regrouperait la technologie pour la diffusion de l’audiodescription mais aussi un guide de bonnes pratiques pour l’écriture de celle-ci afin de garantir une compréhension et une immersion réussie pour le public cible. Ce kit pourra s’accompagner d’une formation dispensée par la compagnie.

Pour une accessibilité optimale, la compagnie propose une visite tactile du plateau, ici sous forme de maquette, avant la représentation. Ainsi, le public en situation de handicap pourra se représenter mentalement les espaces, les personnages qu’il retrouvera ensuite dans les commentaires audio.

« Ça nous a donné une meilleure compréhension et l’imagination du spectacle lui-même. Je me sentais projeté dans le spectacle. »

Mohamed, après la représentation à Expression 7, le 11 avril 2024 –

Mamamé est une création soutenue à travers les appels à projets 2023 numérisation, médiation, création et essaimage sobriété numérique du programme Cultures Connectées ; dispositif de soutien à l’appropriation du numérique par les acteurs culturels mis en place dans un cadre partenarial entre la Direction régionale des affaires culturelles de Nouvelle-Aquitaine (Drac) et la Région Nouvelle-Aquitaine.

Les Singuliers Associés
Logo compagnie Les Singuliers associés
Les Singuliers Associés, une compagnie pour l’inclusion

La compagnie Les Singuliers Associés est le fruit de la rencontre entre trois metteurs en scène à Limoges – Sylvie Audureau, Philippe Demoulin et Didier Valadeau – dont la démarche artistique se construit avec et pour les gens.

« Nous conduisons cette recherche artistique avec des publics multiples : souvent des personnes en difficulté ou/et en carence culturelle. Un public métissé : un d’ici, un autre venu d’ailleurs, un sourd, un autre aveugle, un trisomique, un autre ordinaire… Mais toujours un singulier. »

La question de l’accessibilité des spectacles aux personnes en situation de handicap est au cœur des projets de la compagnie, tant dans ses créations scéniques (notamment par l’usage de la langue des signes) que par le dispositif Dans tous les sens (agenda des spectacles accessibles) qu’elle porte depuis de nombreuses années. 

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Feuille de route pour la transition écologique de la culture

Feuille de route spécifique pour la transition écologique de la culture

Le 12 mars 2024, la Région Nouvelle-Aquitaine a adopté une feuille de route spécifique pour la transition écologique de la culture et par la culture en Nouvelle-Aquitaine.

Cette feuille de route a été élaborée à partir d’une concertation large, associant notamment les agences culturelles régionales OARA, ALCA et L’A. ainsi que l’ensemble des réseaux d’acteurs culturels néo-aquitains.

Elle comprend 6 engagements dans la suite de Néo Terra, la feuille de route du conseil régional en faveur de la transition écologique et énergétique et des éco-socio-conditionnalités régionales. Sans incidence financière directe, elle s’appliquera dans le cadre du budget global consacré à la politique culturelle.
On y retrouvera la réduction des impacts négatifs de la mobilité, la sobriété dans l’usage des ressources naturelles ou numériques, tout autant que la valorisation du patrimoine naturel protégé ou l’accompagnement des transformations du territoire.

Exemples inspirants
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