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Inventaire du patrimoine culturel du littoral

Inventaire du patrimoine culturel du littoral © William Windrestin

La Région Nouvelle-Aquitaine lance une opération d’inventaire du patrimoine culturel de son littoral.

Avec ses 970 km de côtes, la Nouvelle-Aquitaine est une région particulièrement concernée et impactée par l’évolution du littoral. C’est pourquoi, en 2024, elle décide de l’appréhender sous un angle moins étudié, à savoir sa dimension culturelle et patrimoniale.

Etant donné le nombre de communes concernées, il a été décidé de débuter par une première phase d’étude sur trois communes représentatives des différents types de littoraux du territoire : le littoral de marais en Charente-Maritime, le littoral sableux en Gironde et dans les Landes et enfin le littoral rocheux au Pays basque.
Ce sont donc les communes de Marennes-Hiers-Brouage, Mimizan et Guéthary qui vont être inventoriées par Claire Steimer, chercheuse au service Patrimoine et Inventaire de la Région. L’objectif est de mettre en évidence les héritages historiques, témoins des relations entre l’homme et la mer du Moyen Âge à nos jours.

Mosaïque litoral © William WINDRESTIN
Thématiques étudiées

Il s’agit de mener un inventaire topographique, c’est-à-dire un repérage du patrimoine bâti et des aménagements de l’homme. Ce repérage sera ensuite examiné à travers le prisme de dix thématiques afin d’identifier les richesses patrimoniales liées au littoral :

||| Signalisation et surveillance des côtes,
||| Défense militaire des côtes,
||| Protection contre l’érosion côtière,
||| Transit terre/mer et réseaux de communication,
||| Production primaire et commercialisation des produits de la mer et de l’agriculture,
||| Activités artisanales et industrielles liées à la mer et à l’agriculture,
||| Vie des populations littorales,
||| Activités balnéaires de loisir et de santé,
||| Pratiques religieuses, mémorielles et expressions légendaires,
||| Activités scientifiques et muséales.

Vidéo de présentation

Prises de vue photographiques, recherches dans les archives compléteront le travail de terrain. L’ensemble fera l’objet de dossiers documentaires accessibles sur le portail documentaire Patrimoine et Inventaire de la Région.

Suivez l’avancée des recherches ici-même et en vous abonnant à notre lettre d’information !

Contact

Vous souhaitez participer à ce projet en tant que partenaire ?

||| Contactez Claire Steimer, chercheuse au service Patrimoine et Inventaire : claire.steimer@nouvelle-aquitaine.fr

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Résistante(s) | Marie Bartette

Marie Bartette © Rafael Ortiz
Mis à jour le 18 janvier 2024

Dans le cadre de l’exposition « Madeleine Riffaud. Résistante(s)« , la Région Nouvelle-Aquitaine a voulu saluer la participation féminine à la lutte contre le nazisme en proposant les portraits de cinq femmes du territoire engagées, parfois même au péril de leur vie.

Marie Bartette

Née à Albi, Marie Bartette est issue de parents girondins. Son père, officier, est natif de Bordeaux et sa mère a vu le jour à Saint-André-de-Cubzac. Marie Bartette, après l’obtention du brevet supérieur, travaille dans une banque à Paris, puis à Bordeaux. Célibataire, voulant se rapprocher de sa mère malade, elle s’installe, dans les années 1920, à Arcachon où elle ouvre une mercerie « Au bonheur des dames ». Très impliquée dans la vie publique locale, elle milite au parti socialiste SFIO.

Le 18 juin 1940, Marie Bartette, fidèle auditrice de la BBC, entend l’appel du général De Gaulle. Elle s’engage aussitôt dans la Résistance aux côtés de Robert Duchez et de l’abbé Brunet. Le petit groupe distribue des tracts, colle des affiches. Sa maison – pourtant proche de la Kommandantur – sert de lieu de réunion de résistants, de dépôts de journaux clandestins et d’armes.
En 1942, l’action résistante de Marie Bartette prend de l’ampleur. Elle entre dans le réseau Jove, fondé par le capitaine Giovetti, spécialisé dans la recherche de renseignements, en contact étroit avec les services britanniques. « L’Hirondelle » – son pseudonyme dans la Résistance – fournit des informations sur le Mur de l’Atlantique, et des plans qui permettent des bombardements alliés, notamment sur Cazaux en avril 1944.

Arrêtée par la Gestapo le 30 juin 1944, Marie Bartette est déportée à Ravensbrück puis à Dachau.
Libérée le 1er mai 1945, elle est rapatriée en France à la fin du mois et Arcachon lui réserve un accueil triomphal. Elle reprend ses activités dans son magasin, s’investit dans Le Journal d’Arcachon dans lequel elle écrit son premier article dès le 18 juin 1945 et dont elle devient l’animatrice.

À l’issue de la guerre, la capitaine des Forces françaises combattantes, Marie Bartette, poursuit son engagement politique, désormais du côté du général De Gaulle auquel elle reste fidèle toute sa vie. Candidate aux élections cantonales de septembre 1945, puis aux élections de l’Assemblée constituante le 21 octobre 1945 en 5e position sur une liste Union républicaine conduite par Jules Ramarony, elle n’est pas élue.
Son action dans la Résistance lui vaut d’être nommée au grade de chevalier de la Légion d’honneur en 1955, en plus de la croix de guerre avec palme. Elle est qualifiée dans le décret de « belle figure de la femme française ».

À Arcachon, la mémoire de Marie Bartette est très présente : une stèle au cimetière depuis 1963 et un collège porte le nom de l’illustre résistante locale depuis 2000. Marie Bartette repose à Saint-Séverin en Charente où elle a achevé sa vie.

 

L’histoire de ces cinq figures de la Résistance a été retracée avec la participation de l’association La Mémoire en chemin. Les portraits dessinés ont, quant à eux, été réalisés par Rafael Ortiz, dessinateur, illustrateur et caricaturiste argentin ayant collaboré à deux reprises avec Jean-David Morvan, scénariste de la BD Madeleine, résistante.

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Résistante(s) | Gaby Goudoux

Gaby Goudoux © Rafael Ortiz
Mis à jour le 18 janvier 2024

Dans le cadre de l’exposition « Madeleine Riffaud. Résistante(s)« , la Région Nouvelle-Aquitaine a voulu saluer la participation féminine à la lutte contre le nazisme en proposant les portraits de cinq femmes du territoire engagées, parfois même au péril de leur vie.

Marie Bartette

Née à Albi, Marie Bartette est issue de parents girondins. Son père, officier, est natif de Bordeaux et sa mère a vu le jour à Saint-André-de-Cubzac. Marie Bartette, après l’obtention du brevet supérieur, travaille dans une banque à Paris, puis à Bordeaux. Célibataire, voulant se rapprocher de sa mère malade, elle s’installe, dans les années 1920, à Arcachon où elle ouvre une mercerie « Au bonheur des dames ». Très impliquée dans la vie publique locale, elle milite au parti socialiste SFIO.

Le 18 juin 1940, Marie Bartette, fidèle auditrice de la BBC, entend l’appel du général De Gaulle. Elle s’engage aussitôt dans la Résistance aux côtés de Robert Duchez et de l’abbé Brunet. Le petit groupe distribue des tracts, colle des affiches. Sa maison – pourtant proche de la Kommandantur – sert de lieu de réunion de résistants, de dépôts de journaux clandestins et d’armes.
En 1942, l’action résistante de Marie Bartette prend de l’ampleur. Elle entre dans le réseau Jove, fondé par le capitaine Giovetti, spécialisé dans la recherche de renseignements, en contact étroit avec les services britanniques. « L’Hirondelle » – son pseudonyme dans la Résistance – fournit des informations sur le Mur de l’Atlantique, et des plans qui permettent des bombardements alliés, notamment sur Cazaux en avril 1944.

Arrêtée par la Gestapo le 30 juin 1944, Marie Bartette est déportée à Ravensbrück puis à Dachau.
Libérée le 1er mai 1945, elle est rapatriée en France à la fin du mois et Arcachon lui réserve un accueil triomphal. Elle reprend ses activités dans son magasin, s’investit dans Le Journal d’Arcachon dans lequel elle écrit son premier article dès le 18 juin 1945 et dont elle devient l’animatrice.

À l’issue de la guerre, la capitaine des Forces françaises combattantes, Marie Bartette, poursuit son engagement politique, désormais du côté du général De Gaulle auquel elle reste fidèle toute sa vie. Candidate aux élections cantonales de septembre 1945, puis aux élections de l’Assemblée constituante le 21 octobre 1945 en 5e position sur une liste Union républicaine conduite par Jules Ramarony, elle n’est pas élue.
Son action dans la Résistance lui vaut d’être nommée au grade de chevalier de la Légion d’honneur en 1955, en plus de la croix de guerre avec palme. Elle est qualifiée dans le décret de « belle figure de la femme française ».

À Arcachon, la mémoire de Marie Bartette est très présente : une stèle au cimetière depuis 1963 et un collège porte le nom de l’illustre résistante locale depuis 2000. Marie Bartette repose à Saint-Séverin en Charente où elle a achevé sa vie.

 

L’histoire de ces cinq figures de la Résistance a été retracée avec la participation de l’association La Mémoire en chemin. Les portraits dessinés ont, quant à eux, été réalisés par Rafael Ortiz, dessinateur, illustrateur et caricaturiste argentin ayant collaboré à deux reprises avec Jean-David Morvan, scénariste de la BD Madeleine, résistante.

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Résistante(s) | Charlotte Serre

Charlotte Serre © Rafael Ortiz
Mis à jour le 18 janvier 2024

Dans le cadre de l’exposition « Madeleine Riffaud. Résistante(s)« , la Région Nouvelle-Aquitaine a voulu saluer la participation féminine à la lutte contre le nazisme en proposant les portraits de cinq femmes du territoire engagées, parfois même au péril de leur vie.

Marie Bartette

Née à Albi, Marie Bartette est issue de parents girondins. Son père, officier, est natif de Bordeaux et sa mère a vu le jour à Saint-André-de-Cubzac. Marie Bartette, après l’obtention du brevet supérieur, travaille dans une banque à Paris, puis à Bordeaux. Célibataire, voulant se rapprocher de sa mère malade, elle s’installe, dans les années 1920, à Arcachon où elle ouvre une mercerie « Au bonheur des dames ». Très impliquée dans la vie publique locale, elle milite au parti socialiste SFIO.

Le 18 juin 1940, Marie Bartette, fidèle auditrice de la BBC, entend l’appel du général De Gaulle. Elle s’engage aussitôt dans la Résistance aux côtés de Robert Duchez et de l’abbé Brunet. Le petit groupe distribue des tracts, colle des affiches. Sa maison – pourtant proche de la Kommandantur – sert de lieu de réunion de résistants, de dépôts de journaux clandestins et d’armes.
En 1942, l’action résistante de Marie Bartette prend de l’ampleur. Elle entre dans le réseau Jove, fondé par le capitaine Giovetti, spécialisé dans la recherche de renseignements, en contact étroit avec les services britanniques. « L’Hirondelle » – son pseudonyme dans la Résistance – fournit des informations sur le Mur de l’Atlantique, et des plans qui permettent des bombardements alliés, notamment sur Cazaux en avril 1944.

Arrêtée par la Gestapo le 30 juin 1944, Marie Bartette est déportée à Ravensbrück puis à Dachau.
Libérée le 1er mai 1945, elle est rapatriée en France à la fin du mois et Arcachon lui réserve un accueil triomphal. Elle reprend ses activités dans son magasin, s’investit dans Le Journal d’Arcachon dans lequel elle écrit son premier article dès le 18 juin 1945 et dont elle devient l’animatrice.

À l’issue de la guerre, la capitaine des Forces françaises combattantes, Marie Bartette, poursuit son engagement politique, désormais du côté du général De Gaulle auquel elle reste fidèle toute sa vie. Candidate aux élections cantonales de septembre 1945, puis aux élections de l’Assemblée constituante le 21 octobre 1945 en 5e position sur une liste Union républicaine conduite par Jules Ramarony, elle n’est pas élue.
Son action dans la Résistance lui vaut d’être nommée au grade de chevalier de la Légion d’honneur en 1955, en plus de la croix de guerre avec palme. Elle est qualifiée dans le décret de « belle figure de la femme française ».

À Arcachon, la mémoire de Marie Bartette est très présente : une stèle au cimetière depuis 1963 et un collège porte le nom de l’illustre résistante locale depuis 2000. Marie Bartette repose à Saint-Séverin en Charente où elle a achevé sa vie.

 

L’histoire de ces cinq figures de la Résistance a été retracée avec la participation de l’association La Mémoire en chemin. Les portraits dessinés ont, quant à eux, été réalisés par Rafael Ortiz, dessinateur, illustrateur et caricaturiste argentin ayant collaboré à deux reprises avec Jean-David Morvan, scénariste de la BD Madeleine, résistante.

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Résistante(s) | Germaine Ribière

Germaine Ribière © Rafael Ortiz
Mis à jour le 18 janvier 2024

Dans le cadre de l’exposition « Madeleine Riffaud. Résistante(s)« , la Région Nouvelle-Aquitaine a voulu saluer la participation féminine à la lutte contre le nazisme en proposant les portraits de cinq femmes du territoire engagées, parfois même au péril de leur vie.

Marie Bartette

Née à Albi, Marie Bartette est issue de parents girondins. Son père, officier, est natif de Bordeaux et sa mère a vu le jour à Saint-André-de-Cubzac. Marie Bartette, après l’obtention du brevet supérieur, travaille dans une banque à Paris, puis à Bordeaux. Célibataire, voulant se rapprocher de sa mère malade, elle s’installe, dans les années 1920, à Arcachon où elle ouvre une mercerie « Au bonheur des dames ». Très impliquée dans la vie publique locale, elle milite au parti socialiste SFIO.

Le 18 juin 1940, Marie Bartette, fidèle auditrice de la BBC, entend l’appel du général De Gaulle. Elle s’engage aussitôt dans la Résistance aux côtés de Robert Duchez et de l’abbé Brunet. Le petit groupe distribue des tracts, colle des affiches. Sa maison – pourtant proche de la Kommandantur – sert de lieu de réunion de résistants, de dépôts de journaux clandestins et d’armes.
En 1942, l’action résistante de Marie Bartette prend de l’ampleur. Elle entre dans le réseau Jove, fondé par le capitaine Giovetti, spécialisé dans la recherche de renseignements, en contact étroit avec les services britanniques. « L’Hirondelle » – son pseudonyme dans la Résistance – fournit des informations sur le Mur de l’Atlantique, et des plans qui permettent des bombardements alliés, notamment sur Cazaux en avril 1944.

Arrêtée par la Gestapo le 30 juin 1944, Marie Bartette est déportée à Ravensbrück puis à Dachau.
Libérée le 1er mai 1945, elle est rapatriée en France à la fin du mois et Arcachon lui réserve un accueil triomphal. Elle reprend ses activités dans son magasin, s’investit dans Le Journal d’Arcachon dans lequel elle écrit son premier article dès le 18 juin 1945 et dont elle devient l’animatrice.

À l’issue de la guerre, la capitaine des Forces françaises combattantes, Marie Bartette, poursuit son engagement politique, désormais du côté du général De Gaulle auquel elle reste fidèle toute sa vie. Candidate aux élections cantonales de septembre 1945, puis aux élections de l’Assemblée constituante le 21 octobre 1945 en 5e position sur une liste Union républicaine conduite par Jules Ramarony, elle n’est pas élue.
Son action dans la Résistance lui vaut d’être nommée au grade de chevalier de la Légion d’honneur en 1955, en plus de la croix de guerre avec palme. Elle est qualifiée dans le décret de « belle figure de la femme française ».

À Arcachon, la mémoire de Marie Bartette est très présente : une stèle au cimetière depuis 1963 et un collège porte le nom de l’illustre résistante locale depuis 2000. Marie Bartette repose à Saint-Séverin en Charente où elle a achevé sa vie.

 

L’histoire de ces cinq figures de la Résistance a été retracée avec la participation de l’association La Mémoire en chemin. Les portraits dessinés ont, quant à eux, été réalisés par Rafael Ortiz, dessinateur, illustrateur et caricaturiste argentin ayant collaboré à deux reprises avec Jean-David Morvan, scénariste de la BD Madeleine, résistante.

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Résistante(s) | Marguerite Filhol

Marguerite Filhol © Rafael Ortiz
Mis à jour le 18 janvier 2024

Dans le cadre de l’exposition « Madeleine Riffaud. Résistante(s)« , la Région Nouvelle-Aquitaine a voulu saluer la participation féminine à la lutte contre le nazisme en proposant les portraits de cinq femmes du territoire engagées, parfois même au péril de leur vie.

Marie Bartette

Née à Albi, Marie Bartette est issue de parents girondins. Son père, officier, est natif de Bordeaux et sa mère a vu le jour à Saint-André-de-Cubzac. Marie Bartette, après l’obtention du brevet supérieur, travaille dans une banque à Paris, puis à Bordeaux. Célibataire, voulant se rapprocher de sa mère malade, elle s’installe, dans les années 1920, à Arcachon où elle ouvre une mercerie « Au bonheur des dames ». Très impliquée dans la vie publique locale, elle milite au parti socialiste SFIO.

Le 18 juin 1940, Marie Bartette, fidèle auditrice de la BBC, entend l’appel du général De Gaulle. Elle s’engage aussitôt dans la Résistance aux côtés de Robert Duchez et de l’abbé Brunet. Le petit groupe distribue des tracts, colle des affiches. Sa maison – pourtant proche de la Kommandantur – sert de lieu de réunion de résistants, de dépôts de journaux clandestins et d’armes.
En 1942, l’action résistante de Marie Bartette prend de l’ampleur. Elle entre dans le réseau Jove, fondé par le capitaine Giovetti, spécialisé dans la recherche de renseignements, en contact étroit avec les services britanniques. « L’Hirondelle » – son pseudonyme dans la Résistance – fournit des informations sur le Mur de l’Atlantique, et des plans qui permettent des bombardements alliés, notamment sur Cazaux en avril 1944.

Arrêtée par la Gestapo le 30 juin 1944, Marie Bartette est déportée à Ravensbrück puis à Dachau.
Libérée le 1er mai 1945, elle est rapatriée en France à la fin du mois et Arcachon lui réserve un accueil triomphal. Elle reprend ses activités dans son magasin, s’investit dans Le Journal d’Arcachon dans lequel elle écrit son premier article dès le 18 juin 1945 et dont elle devient l’animatrice.

À l’issue de la guerre, la capitaine des Forces françaises combattantes, Marie Bartette, poursuit son engagement politique, désormais du côté du général De Gaulle auquel elle reste fidèle toute sa vie. Candidate aux élections cantonales de septembre 1945, puis aux élections de l’Assemblée constituante le 21 octobre 1945 en 5e position sur une liste Union républicaine conduite par Jules Ramarony, elle n’est pas élue.
Son action dans la Résistance lui vaut d’être nommée au grade de chevalier de la Légion d’honneur en 1955, en plus de la croix de guerre avec palme. Elle est qualifiée dans le décret de « belle figure de la femme française ».

À Arcachon, la mémoire de Marie Bartette est très présente : une stèle au cimetière depuis 1963 et un collège porte le nom de l’illustre résistante locale depuis 2000. Marie Bartette repose à Saint-Séverin en Charente où elle a achevé sa vie.

 

L’histoire de ces cinq figures de la Résistance a été retracée avec la participation de l’association La Mémoire en chemin. Les portraits dessinés ont, quant à eux, été réalisés par Rafael Ortiz, dessinateur, illustrateur et caricaturiste argentin ayant collaboré à deux reprises avec Jean-David Morvan, scénariste de la BD Madeleine, résistante.

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Projet : Qu’est-ce que tu penses de nous ?

Projet Qu'est-ce que tu penses de nous ? © Tidiane Berté
Mis à jour le 11 janvier 2024

Du 5 au 9 décembre 2022, 3 membres de Collectif Or Normes ont donné une master class aux étudiants du master [Arts], de la Faculté de Lettres et Langues de Poitiers. Découvrez un des travaux réalisé par les étudiants.

« Notre projet autour de la bande dessinée Carbone et Silicium est basé sur la scène de la création des corps. Ce passage nous a beaucoup intéressés vis-à-vis des clichés corporels venant de la société. »

Extrait de la note d’intention rédigée par les étudiants.

Pour augmenter cette scène d’ouverture, Marine a eu l’idée d’aller rechercher d’autres matières graphiques par l’intégration des différents corps présents dans la bande dessinée pour les superposer, grâce au vidéo-mapping, au corps « matériel » de la comédienne.

Au début de chaque chapitre de la bande dessinée il y a un nouveau visage qui apparaît, le lecteur suit l’évolution physique de Carbone et Silicium au fil des chapitres. Cette redondance graphique est comme une balise chronologique, un repère temporel qui est ainsi instauré pour le lecteur de la bande dessinée. Pour le spectateur de cette performance, ces différents corps qui sont vidéo-mappés sur le corps de la comédienne rythment la métamorphose du corps, accompagnée des voix off qui laissent également entendre les éléments de transformation du corps. En ce sens et par le dispositif technique utilisé, le corps façonne l’image qui elle-même se superpose au corps. Une couche de signifiance supplémentaire est alors exposée. Le discours est alors pris en charge par le média image.

En termes de réception de cette forme théâtrale par le public, l’accueil des spectateurs a également été scénarisé. Par groupe de cinq personnes, le public patiente dans le couloir, face à un ascenseur, jusqu’à ce qu’une comédienne vienne le chercher pour les conduire jusqu’à la porte du laboratoire en lui ordonnant de rester où il est et de ne pas entrer à l’intérieur du laboratoire. Le public se retrouve alors en position de voyeur, comme s’il était témoin d’une expérience à laquelle il n’aurait pas dû assister initialement.

Au sein de cette forme théâtrale, les écritures plurielles ont été celles de l’écriture du vivant, du vidéo-mapping, des voix off et du sound design. L’écriture sonore a grandement participé à la configuration d’un environnement, initialement universitaire, en un laboratoire scientifique. L’écriture du son a été motrice dans le processus créatif puisque dans ce groupe de travail il y a trois musiciens. Ils ont alors passé un long moment à jouer de la guitare basse avec David Couturier pour ensuite transformer les sons grâce aux différents outils utilisés et c’est ainsi que l’écriture du son a engagé les autres écritures.

De plus, grâce au matériel mis à disposition pour les étudiants, les évidences artistiques sont venues au fur et à mesure du processus créatif.

Article rédigé par Manon Picard, Collectif Or Normes.

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Projet : The Doppleganger Effect

Projet The Doppleganger Effect © Tidiane Berté
Mis à jour le 11 janvier 2024

Du 5 au 9 décembre 2022, 3 membres de Collectif Or Normes ont donné une master class aux étudiants du master [Arts], de la Faculté de Lettres et Langues de Poitiers. Découvrez un des travaux réalisé par les étudiants.

« Notre projet autour de la bande dessinée Carbone et Silicium est basé sur la scène de la création des corps. Ce passage nous a beaucoup intéressés vis-à-vis des clichés corporels venant de la société. »

Extrait de la note d’intention rédigée par les étudiants.

Pour augmenter cette scène d’ouverture, Marine a eu l’idée d’aller rechercher d’autres matières graphiques par l’intégration des différents corps présents dans la bande dessinée pour les superposer, grâce au vidéo-mapping, au corps « matériel » de la comédienne.

Au début de chaque chapitre de la bande dessinée il y a un nouveau visage qui apparaît, le lecteur suit l’évolution physique de Carbone et Silicium au fil des chapitres. Cette redondance graphique est comme une balise chronologique, un repère temporel qui est ainsi instauré pour le lecteur de la bande dessinée. Pour le spectateur de cette performance, ces différents corps qui sont vidéo-mappés sur le corps de la comédienne rythment la métamorphose du corps, accompagnée des voix off qui laissent également entendre les éléments de transformation du corps. En ce sens et par le dispositif technique utilisé, le corps façonne l’image qui elle-même se superpose au corps. Une couche de signifiance supplémentaire est alors exposée. Le discours est alors pris en charge par le média image.

En termes de réception de cette forme théâtrale par le public, l’accueil des spectateurs a également été scénarisé. Par groupe de cinq personnes, le public patiente dans le couloir, face à un ascenseur, jusqu’à ce qu’une comédienne vienne le chercher pour les conduire jusqu’à la porte du laboratoire en lui ordonnant de rester où il est et de ne pas entrer à l’intérieur du laboratoire. Le public se retrouve alors en position de voyeur, comme s’il était témoin d’une expérience à laquelle il n’aurait pas dû assister initialement.

Au sein de cette forme théâtrale, les écritures plurielles ont été celles de l’écriture du vivant, du vidéo-mapping, des voix off et du sound design. L’écriture sonore a grandement participé à la configuration d’un environnement, initialement universitaire, en un laboratoire scientifique. L’écriture du son a été motrice dans le processus créatif puisque dans ce groupe de travail il y a trois musiciens. Ils ont alors passé un long moment à jouer de la guitare basse avec David Couturier pour ensuite transformer les sons grâce aux différents outils utilisés et c’est ainsi que l’écriture du son a engagé les autres écritures.

De plus, grâce au matériel mis à disposition pour les étudiants, les évidences artistiques sont venues au fur et à mesure du processus créatif.

Article rédigé par Manon Picard, Collectif Or Normes.

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Rencontre avec les auteurs De livre en livre 2023-2024

Rencontre avec les auteurs De livre en livre 2023-2024 © Giulia Garatto
Mis à jour le 07 décembre 2023

Le 6 novembre dernier, les 5 autrices et auteurs de la sélection du prix De livre en livre 2023-2024 se sont réunis à la librairie Bulles 2 papier à Limoges pour une rencontre avec les lecteurs organisée par ALCA.

La sélection de l’édition 2023-2024 du prix De livre en livre a été dévoilée à l’été dernier et est désormais dans les mains des lycéens participants à ce dispositif depuis la rentrée des vacances de Toussaints.

Mais avant de commencer la tournée des lycées de Nouvelle-Aquitaine, les cinq autrices et auteurs en lice étaient invités à une rencontre avec le public le 6 novembre 2023 dans la jeune librairie indépendante Bulles 2 papier à Limoges. Ce fût l’occasion de découvrir leurs ouvrages, sélectionnés par un comité dans lequel siègent 3 lycéennes, et d’aborder des thèmes tels que l’humour, le doute, le reportage…

Rencontre avec les auteurs De livre en livre 2023-2024

À présent, quelques 1200 lycéens et apprentis de Nouvelle-Aquitaine vont lire les livres, rencontrer les auteurs pour ensuite élire leur favori. Les actions de médiations menées autour de ce prix sont très enrichissantes pour les jeunes qui sont ainsi amenés à parler d’un ouvrage mais aussi à exprimer et défendre leurs goûts et opinions.
Les lycéens et lycéennes étant les plus à même de parler de cette expérience, nous vous proposons de revenir sur le témoignage de 5 jeunes filles ayant participé à l’élection du prix De livre en livre 2021-2022.

Retour sur la révélation du prix littéraire à destination des lycéens, lycéennes et apprenti.es
Le saviez-vous ?

 

Bulles 2 papier est une librairie indépendante, spécialisée dans la bande dessinée, le comics et le mangas. Ouverte fin avril 2023, elle a la particularité d’être cogérée par 4 libraires et dispose d’un fond considérable avec quelques 13 000 références.

||| À découvrir au 17 rue Adrien Dubouché à Limoges (87).

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Projet : Effecteur Affecté

Projet Effecteur Affecté © Tidiane Berté
Mis à jour le 11 janvier 2024

Du 5 au 9 décembre 2022, 3 membres de Collectif Or Normes ont donné une master class aux étudiants du master [Arts], de la Faculté de Lettres et Langues de Poitiers. Découvrez un des travaux réalisé par les étudiants.

« Notre projet autour de la bande dessinée Carbone et Silicium est basé sur la scène de la création des corps. Ce passage nous a beaucoup intéressés vis-à-vis des clichés corporels venant de la société. »

Extrait de la note d’intention rédigée par les étudiants.

« Par cette revisite théâtrale de Carbone et Silicium, bande dessinée de Mathieu Bablet, nous avons exposé la prise d’humanité de Carbone par sa relation avec Noriko, considérée comme sa mère. »

Extrait de la note d’intention rédigée par Camille. –

Pour augmenter cette scène d’ouverture, Marine a eu l’idée d’aller rechercher d’autres matières graphiques par l’intégration des différents corps présents dans la bande dessinée pour les superposer, grâce au vidéo-mapping, au corps « matériel » de la comédienne.

Au début de chaque chapitre de la bande dessinée il y a un nouveau visage qui apparaît, le lecteur suit l’évolution physique de Carbone et Silicium au fil des chapitres. Cette redondance graphique est comme une balise chronologique, un repère temporel qui est ainsi instauré pour le lecteur de la bande dessinée. Pour le spectateur de cette performance, ces différents corps qui sont vidéo-mappés sur le corps de la comédienne rythment la métamorphose du corps, accompagnée des voix off qui laissent également entendre les éléments de transformation du corps. En ce sens et par le dispositif technique utilisé, le corps façonne l’image qui elle-même se superpose au corps. Une couche de signifiance supplémentaire est alors exposée. Le discours est alors pris en charge par le média image.

En termes de réception de cette forme théâtrale par le public, l’accueil des spectateurs a également été scénarisé. Par groupe de cinq personnes, le public patiente dans le couloir, face à un ascenseur, jusqu’à ce qu’une comédienne vienne le chercher pour les conduire jusqu’à la porte du laboratoire en lui ordonnant de rester où il est et de ne pas entrer à l’intérieur du laboratoire. Le public se retrouve alors en position de voyeur, comme s’il était témoin d’une expérience à laquelle il n’aurait pas dû assister initialement.

Au sein de cette forme théâtrale, les écritures plurielles ont été celles de l’écriture du vivant, du vidéo-mapping, des voix off et du sound design. L’écriture sonore a grandement participé à la configuration d’un environnement, initialement universitaire, en un laboratoire scientifique. L’écriture du son a été motrice dans le processus créatif puisque dans ce groupe de travail il y a trois musiciens. Ils ont alors passé un long moment à jouer de la guitare basse avec David Couturier pour ensuite transformer les sons grâce aux différents outils utilisés et c’est ainsi que l’écriture du son a engagé les autres écritures.

De plus, grâce au matériel mis à disposition pour les étudiants, les évidences artistiques sont venues au fur et à mesure du processus créatif.

« Dans tous les autres projets où l’on n’a pas mobilisé la méthodologie de création des écritures plurielles, on s’est mis davantage de barrières. Avec les écritures plurielles, il n’y avait plus de barrières, tout était possible. »

Témoignage de Camille –

Les étudiants ont aussi vécu ce qu’était le processus d’une réalisation collégiale avec plusieurs écritures. Lorsqu’une des écritures prévues n’est pas prête, les autres sont en attente pour pouvoir éprouver la proposition dans son ensemble et valider la cohérence de l’unité de discours.

Article rédigé par Manon Picard, Collectif Or Normes.

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