Culture & Patrimoine
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Paroles ouvrières

Mis à jour le 02 février 2022

L’exposition « Paroles ouvrières » a évolué au fur et à mesure de l’avancement de l’enquête d’inventaire des mémoires ouvrières régionales.

Innovant et ambitieux, ce programme de recherche visait à recueillir et sauvegarder des témoignages et documents qui font parler ces mémoires ouvrières, sous toutes leurs formes, pour créer des liens entre le passé et le présent, stimuler la réflexion sur l’avenir, donner des clefs pour une meilleure compréhension du monde du travail actuel.

Accessible à tous, cette exposition évolutive propose neuf modules.

Module 1 : « Paroles ouvrières… de la Manu » (2010)

9 panneaux concernent la Manufacture d’armes de Châtellerault et les souvenirs des années 1950 jusqu’à sa fermeture.

La manufacture d’armes de Châtellerault, établissement d’État, a joué un rôle très important dans l’histoire industrielle du département de la Vienne et dans la vie des Châtelleraudais. Sa fermeture en 1968 a provoqué un traumatisme pour la ville. Il est apparu important, quarante ans plus tard, de questionner les mémoires de ceux que l’on nomme “les manuchards” sur les années 1950 et 1960, dernière période d’activité de la Manu. Trente d’entre eux ont témoigné de façon anonyme durant l’été 2009.

Module 2 : « Paroles ouvrières… de Domine » (2010)

5 panneaux présentent l’histoire de l’usine métallurgique de Domine, à Naintré, au travers des témoignages de ses anciens ouvriers.

L’Usine Métallurgique de Domine a été pendant longtemps un établissement incontournable dans le Châtelleraudais, et le site de Domine un symbole pour la commune de Naintré (Vienne). En mai et juin 2010, vingt-sept anciens ouvriers de l’Usine Métallurgique de Domine ont livré leur vécu, confié des tranches de leur vie…

Module 3 : « Paroles ouvrières… des ouvriers-paysans de l’usine Ranger » (2011)

5 panneaux présentent l’histoire de l’usine de meubles Ranger, à Montmorillon, au travers des témoignages de douze anciens ouvriers-paysans recueillis lors d’une l’enquête menée par l’Écomusée du Montmorillonnais, au début de l’année 2011.

Fondée par Jean Ranger en 1956, cette entreprise spécialisée dans les meubles de cuisine a fonctionné pendant 50 ans, employant jusqu’à 1 200 personnes au plus fort de son activité. Jusqu’à la fin des années 1970, cette usine recrutait ses ouvriers essentiellement parmi des agriculteurs de Montmorillon, des communes environnantes et même des départements voisins.

Un module réalisé en partenariat entre la Région Poitou-Charentes et l’Écomusée du Montmorillonnais.

Module 4 : « Paroles ouvrières… de l’Angoumois, Hommes et femmes du papier » (2013)

5 panneaux présentent l’histoire de la papeterie angoumoisine, les métiers et les conditions de vie et de travail dans les grandes entreprises papetières au travers quinze témoignages d’hommes et de femmes qui y ont travaillé.

Angoulême et ses environs sont renommés pour la qualité de leur papier depuis le 16e siècle. L’évolution de ce secteur industriel au long des 19e et 20e siècles a été telle qu’il a marqué durablement le territoire, même s’il a aujourd’hui perdu sa prépondérance…

Module 5 : « Paroles ouvrières… de Rochefort » (2013)

6 panneaux évoquent les 22 témoignages d’anciens salariés de La Pyrotechnie du Vergeroux, Zodiac et les Bois Déroulés à Rochefort. La collecte d’entretiens a été réalisée par Dominique Cambon et Marlène Le Gal.

Le rôle joué par l’Arsenal dans la vie économique et sociale de Rochefort pendant plus de 250 ans a pris fin avec sa fermeture en 1927…

Module 6 : « Paroles ouvrières de… Aubade et Tartarin » (2014)

5 panneaux retracent le parcours des femmes et des hommes qui ont été recrutés par l’usine de confection de lingerie Aubade et l’usine d’éléments en béton Tartarin, sur le bassin d’emploi du Saint-Savinois (Vienne). Les témoignages ont été recueillis par l’équipe de l’Ecomusée du Montmorillonnais en 2012-2013.

Les deux entreprises, radicalement opposées tant par la nature de leurs fabrications que par leur histoire, ont participé, à partir des années 1960, au développement économique du territoire et permis l’apparition d’une culture ouvrière.

Module réalisé en partenariat entre la Région Poitou-Charentes et l’Écomusée du Montmorillonnais.

Module 7 : « Paroles ouvrières… des laiteries coopératives » (2015)

6 panneaux montrent l’organisation du travail dans les laiteries coopératives de l’Aunis et du sud des Deux-Sèvres, entre les années 1950 et aujourd’hui, d’après 23 témoignages collectés par Dominique Cambon et Marlène Le Gal.

La région Poitou-Charentes est réputée pour le dynamisme de son mouvement coopératif laitier né, à la fin du 19e siècle, à la suite de la crise phylloxérique. Plus de 120 établissements sont ainsi créés, transformant le lait de leurs sociétaires en beurre, fromages de vache ou de chèvre, poudre de lait, caséine…

Module 8 : « Paroles ouvrières… des Chantiers navals » (2015)

5 panneaux rappellent ce qu’était la vie d’un ouvrier au sein des Ateliers et Chantiers de La Rochelle-Pallice, des années 1950 à 1987. La collecte de témoignages a été réalisée par Dominique Cambon et Marlène Le Gal.

Les Chantiers navals de La Pallice, à La Rochelle, qui emploient avec leurs sous-traitants plus de 2000 personnes dans les années 1960, sont l’un des fleurons industriels de la ville. Leur fermeture en 1987 provoquera un traumatisme encore présent dans les mémoires, même si, depuis, les savoir-faire locaux ont contribué au développement de la filière nautique avec la création de plusieurs chantiers.

Module 9 : « Paroles ouvrières… des métiers du cognac » (2016)

6 panneaux présentent les métiers liés à l’élaboration du cognac, de la culture de la vigne au conditionnement du précieux breuvage entre les années 1940 et aujourd’hui, d’après les témoignages de vingt-cinq personnes. Les entretiens ont été recueillis par Willy Paroche (ARÉAS) en 2015.

L’élaboration d’eau-de-vie de cognac est un secteur économique fort des départements de la Charente et de la Charente-Maritime. Plus de 4 000 viticulteurs-bouilleurs de cru et une centaine de distilleries professionnelles transforment, par une double distillation, les vins blancs de plus de 5 000 exploitations en eau-de-vie.

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Fêtes et divertissements à l’époque romane

Mis à jour le 02 février 2022

Dans notre imaginaire, l’époque romane est souvent associée à des conditions de vie difficiles. Pourtant, la vie n’est pas qu’austérité aux 11e et 12e siècles : spectacles de jongleurs, d’acrobates ou de musiciens, danses et jeux apportent rire et plaisir au peuple comme aux seigneurs. Une culture aristocratique voit aussi le jour avec les chansons de geste et les poèmes courtois des troubadours.

L’exposition est composée de deux parties : se divertir (les jongleurs, les musiciens, les troubadours, les danseurs, les jeux et loisirs « sportifs ») et les fêtes du calendrier (le temps de Noël, le cycle de Pâques, les rites de la vie).

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Paysages et patrimoines de la vallée de la Gartempe

Mis à jour le 02 février 2022

Réalisée par la Région, cette exposition itinérante vous propose de (re)découvrir l’histoire, les paysages et le patrimoine de la vallée de la Gartempe.

La Gartempe prend sa source à 629 mètres d’altitude à Peyrabout, dans le département de la Creuse, à une dizaine de kilomètres au sud de Guéret. Après avoir parcouru une centaine de kilomètres d’est en ouest à travers les terres granitiques de la Creuse et de la Haute-Vienne, elle infléchit son cours vers le nord à Peyrat-de-Bellac. Elle quitte les terres granitiques par les « Portes d’Enfer », sur la commune de Lathus-Saint-Rémy, et coule alors paisiblement dans les terres calcaires. Après quelque 200 kilomètres, elle se jette dans la Creuse à La Roche-Posay (rive gauche) et Yzeures-sur-Creuse (rive droite).

Source d’énergie ou de nourriture, obstacle, frontière ou voie de transport, la Gartempe a joué un rôle, différent selon les époques, dans les activités humaines. Le long de sa vallée ou de son lit, les hommes ont implanté leur habitat, aménagé des gués et des barrages, construit des ponts, des moulins et des châteaux.

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Dans les pas des pèlerins de Saint-Jacques-de-Compostelle en Nouvelle-Aquitaine

Mis à jour le 02 février 2022

Le pèlerinage de Compostelle, qui se développe à l’époque romane, est l’un des trois plus importants de la chrétienté. Actuellement, il attire chaque année des centaines de milliers de pèlerins et de randonneurs sur ses chemins. L’exposition présente l’histoire et la légende de saint Jacques, l’essor du pèlerinage compostellan, ainsi que de nombreux éléments du patrimoine qui jalonnent le parcours des « cheminants » en Nouvelle-Aquitaine, terre de convergence des quatre principaux chemins français actuels.

Une exposition réalisée en 2016 par la Région Nouvelle-Aquitaine, en partenariat avec l’ACIR (Agence de Coopération Interrégionale et Réseau « Chemins de Saint-Jacques de Compostelle »).

Détail d'un manuscrit du 15e siècle. Pèlerinage à Saint-Jacques. Maître de Marguerite d'Orléans, Heures de Marguerite d'Orléans, vers 1430, Rennes. Bibliothèque Nationale de France, département des manuscrits, Manuscrit latin 1156 , folio 25.
Détail d’un manuscrit du 15e siècle. Pèlerinage à Saint-Jacques. Maître de Marguerite d’Orléans, Heures de Marguerite d’Orléans, vers 1430, Rennes.
Folio 25 d'un manuscrit du 15e siècle. Pèlerinage à Saint-Jacques. Maître de Marguerite d'Orléans, Heures de Marguerite d'Orléans, vers 1430, Rennes. Bibliothèque Nationale de France, département des manuscrits, Manuscrit latin 1156 , folio 25.
Folio 25 d’un manuscrit du 15e siècle. Pèlerinage à Saint-Jacques. Maître de Marguerite d’Orléans, Heures de Marguerite d’Orléans, vers 1430, Rennes.

Le patrimoine jacquaire…

Depuis le Moyen Âge, des monuments ont été construits le long des chemins qui mènent à Saint-Jacques-de-Compostelle afin de satisfaire les besoins spirituels et matériels des pèlerins. Des ponts, des portes, des hôpitaux, des abbayes et des églises de pèlerinage jalonnent ainsi les multiples itinéraires empruntés par les voyageurs. Des objets, des reliques, des représentations de saint Jacques et de pèlerins témoignent également du culte de saint Jacques. Tous ces éléments constituent le patrimoine jacquaire, qui englobe aussi les dévotions, traditions et témoignages transmis par des générations de pèlerins depuis des siècles.

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Pont Saint-Étienne de Limoges (Haute-Vienne).
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Pont et porte Saint-Jacques de Parthenay (Deux-Sèvres).
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Prieuré de Cayac à Gradignan (Gironde).
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Abbaye et pont de Solignac (Haute-Vienne).
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Église de l’Assomption de La Souterraine (Creuse).
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Saint Jacques. Statue de l’église Saint-Jacques de Châtellerault (Vienne), XVIIe siècle.
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Saint Jacques et pèlerin agenouillé. Vitrail de l’église Sainte-Catherine de Villeneuve-sur-Lot (Lot-et-Garonne), XVe siècle.
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Saint Jacques. Sculpture du portail de l’église de Mimizan (Landes), début XIIIe siècle.
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Saint Jacques et scène de la Reconquista. Vitrail de Sainte-Sévère (Charente), 1897.
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Plaque émaillée de l’abbaye de Grandmont, commune de Saint-Sylvestre (Haute-Vienne), vers 1231. Metropolitan Museum of Art de New York.

… reconnu par l’UNESCO

En 1998, l’UNESCO (Organisation des Nations Unies pour l’Éducation, la Science et la Culture) inscrit sur la Liste du patrimoine mondial les « Chemins de Saint-Jacques-de-Compostelle en France ». À ce titre ont été inscrits des monuments qui illustrent la pratique du pèlerinage, constituée de dévotions, de sanctuaires, de routes et de lieux d’accueil, et qui symbolisent le rôle essentiel de cette route de pèlerinage dans les échanges et le développement religieux et culturel, notamment au cours du Moyen Âge.

Au total, 71 édifices et 7 sections de sentier sont inscrits. Cette inscription fait suite à celle de la « Vieille Ville de Saint-Jacques-de-Compostelle » en 1985, puis des « Chemins de Saint-Jacques-de-Compostelle en Espagne » en 1993.

Carte  des chemins de Saint-Jacques-de-Compostelle en France et en Espagne, inscrits sur la liste du patrimoine mondial.
Carte des chemins de Saint-Jacques-de-Compostelle en France et en Espagne, inscrits sur la liste du patrimoine mondial.

26 monuments et une section de chemin en Nouvelle-Aquitaine

En Nouvelle-Aquitaine, 26 monuments et une section de chemin figurent sur cette Liste au titre des « Chemins de Saint-Jacques-de-Compostelle en France ».

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Église Saint-Hilaire-le-Grand de Poitiers (Vienne).
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Église Saint-Hilaire de Melle (Deux-Sèvres).
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Église Saint-Pierre d’Aulnay (Charente-Maritime).
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Abbaye royale de Saint-Jean-d’Angély (Charente-Maritime).
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Église Saint-Eutrope de Saintes (Charente-Maritime).
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Hôpital des Pèlerins de Pons (Charente-Maritime).
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Collégiale de Saint-Léonard-de-Noblat (Haute-Vienne).
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Cathédrale Saint-Front de Périgueux (Dordogne).
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Abbaye Notre-Dame-de-la-Nativité du Buisson-de-Cadouin (Dordogne). Lithographie d’Alexandre Ducourneau.
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Église de Saint-Avit-Sénieur (Dordogne).
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Cathédrale Saint-Caprais d’Agen (Lot-et-Garonne).
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Ancienne cathédrale Saint-Jean-Baptiste de Bazas (Gironde).
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Abbaye Notre-Dame de La Sauve-Majeure (Gironde).
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Église Saint-Pierre de La Sauve (Gironde).
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Basilique Saint-Seurin de Bordeaux (Gironde).
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Basilique Saint-Michel de Bordeaux (Gironde), retable.
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Cathédrale Saint-André de Bordeaux (Gironde).
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Église Notre-Dame-de-la-Fin-des-Terres de Soulac-sur-Mer (Gironde).
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Clocher-porche de l’ancienne église Sainte-Marie de Mimizan (Landes).
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Abbaye de Saint-Sever (Landes).
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Église Sainte-Quitterie d’Aire-sur-l’Adour (Landes).
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Abbaye Saint-Jean de Sorde-l’Abbaye (Landes).
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Cathédrale Sainte-Marie de Bayonne (Pyrénées-Atlantiques).
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Porte Saint-Jacques de Saint-Jean-Pied-de-Port (Pyrénées-Atlantiques).
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Église Saint-Blaise de L’Hôpital-Saint-Blaise (Pyrénées-Atlantiques).
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Église Sainte-Marie d’Oloron-Sainte-Marie (Pyrénées-Atlantiques).
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Section de chemin d’Aroue à Ostabat : chapelle Saint-Nicolas d’Harambeltz à Ostabat (Pyrénées-Atlantiques).
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Carte des chemins de Saint-Jacques-de-Compostelle en Nouvelle-Aquitaine et des sites inscrits à l’UNESCO.

L’histoire et la légende de saint Jacques

Jacques le Majeur, fils de Zébédée, est l’un des douze apôtres de Jésus-Christ. Il est mort en martyr en 44, exécuté par Hérode, roi de Judée. Alors qu’aucune source, dans les premiers siècles de notre ère, ne mentionne sa présence en Espagne, on lui attribue, à partir du 7e siècle, l’évangélisation de l’Espagne.

Vers 820-830 est découvert à Compostelle un tombeau que l’Église désigne comme celui de saint Jacques. Cette découverte prend une importance capitale dans le contexte de l’Espagne aux mains des musulmans depuis le 8e siècle. Saint Jacques devient alors le symbole de la reconquête de l’Espagne (la Reconquista) par les rois chrétiens.

C’est alors que la légende de la Translation de son corps apparaît : après sa mort, ses disciples embarquent son corps sur un bateau de pierre, sans voile ni gouvernail, et abordent miraculeusement les côtes d’Espagne. Après de nombreuses péripéties, ils parviennent à l’inhumer dans un lieu qui deviendra Saint-Jacques-de-Compostelle, en Galice.

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Saint Jacques. Plaque émaillée fabriquée dans les ateliers de Limoges au 16e siècle.
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Le songe de Charlemagne : saint Jacques serait apparu en songe à Charlemagne pour lui demander de libérer son tombeau qui était aux mains des Sarrazins. Grandes Chroniques de Saint-Denis, fin du 14e siècle. Bibliothèque municipale de Toulouse, Ms 512 folio 105v.

Le pèlerinage à Compostelle

Le pèlerinage à Compostelle se développe à partir de la fin du 11e siècle. Une cathédrale est construite sur le prétendu tombeau du saint. Pour le vénérer, les pèlerins, princes ou paysans, se rendent en Galice à pied, à cheval ou en bateau. Ils effectuent le voyage par dévotion, en rompant avec leurs biens matériels, pour accomplir une quête spirituelle, assurer leur salut ou expier une faute. Sur le chemin, le pèlerin se recueille dans des sanctuaires ou devant des reliques, affronte différents dangers et cherche l’hospitalité. Coiffé d’un large chapeau, il est habillé d’une tunique et d’un surcot, remplacé plus tard par une grande cape qui prend le nom de pèlerine. Il porte un bourdon, bâton du pèlerin, la besace contenant ses quelques vivres et la calebasse, sorte de gourde faite à partir d’une courge évidée. La coquille, ramassée sur les côtes de Galice, devient le symbole des pèlerins de Saint-Jacques.

Les Chemins de Saint-Jacques connaissent aujourd’hui un succès sans précédent et attirent chaque année des centaines de milliers de « cheminants » – des pèlerins, mais aussi par des randonneurs sans but religieux –, d’une centaine de nationalités, dans les pas des pèlerins d’autrefois.

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Les patrimoines des lycées en Nouvelle-Aquitaine

Mis à jour le 02 février 2022

Les 300 lycées de Nouvelle-Aquitaine, qui accueillent aujourd’hui 200 000 élèves, présentent un intérêt patrimonial souvent méconnu. Cette exposition, réalisée par les services Patrimoine et Inventaire de la Région, a pour objectif de faire découvrir la richesse et la variété des patrimoines de ces lycées.

Lieux d’éducation, de vie, les lycées ont aujourd’hui plus de deux siècles d’existence. Du couvent réaménagé jusqu’aux établissements Haute Qualité Environnementale (HQE), une architecture spécifique s’est construite progressivement. Alors que les Régions assurent depuis plus de 30 ans la gestion des lycées publics, cette exposition met en lumière comment, à chaque époque, architectes et pédagogues inventent ces lieux de transmission du savoir. Mieux connaître ce patrimoine permet de faire rimer préservation, rénovation et innovation, afin que l’architecture des lycées participe à la réussite des jeunes.

Le lycée Gay-Lussac, à Limoges, est implanté dans un collège d’Ancien Régime, dont la façade date de 1767. © Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel / P. Rivière.
Le lycée Gay-Lussac, à Limoges, est implanté dans un collège d’Ancien Régime, dont la façade date de 1767.
Le lycée de Bayonne, aujourd’hui collège Marracq, a été construit entre 1874 et 1879. © Institut Français d’Architecture.
Le lycée de Bayonne, aujourd’hui collège Marracq, a été construit entre 1874 et 1879.
Charles Laisné, architecte diocésain, a construit le lycée Pierre-Bourdan de Guéret, entre 1876 et 1880, selon les principes hygiénistes. © Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel / P. Rivière.
Charles Laisné, architecte diocésain, a construit le lycée Pierre-Bourdan de Guéret, entre 1876 et 1880, selon les principes hygiénistes.
Le lycée Bernard-Palissy d’Agen (1888-1893) est organisé autour de cours bordées de galeries. © Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel / A. Barroche.
Le lycée Bernard-Palissy d’Agen (1888-1893) est organisé autour de cours bordées de galeries.
Construit entre 1922 et 1935, le lycée Victor-Hugo est à l’origine le lycée de jeunes filles de Poitiers. © Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel / R. Jean.
Construit entre 1922 et 1935, le lycée Victor-Hugo est à l’origine le lycée de jeunes filles de Poitiers.
Le lycée Pierre-Caraminot d’Égletons est une ancienne École Nationale Professionnelle, construite en 1933. © Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel / P. Rivière.
Le lycée Pierre-Caraminot d’Égletons est une ancienne École Nationale Professionnelle, construite en 1933.
La collection d’instruments de physique du lycée Guez-de-Balzac d’Angoulême est protégée au titre des Monuments historiques. © Association des amis du patrimoine de Guez/ Christine Baier.
La collection d’instruments de physique du lycée Guez-de-Balzac d’Angoulême est protégée au titre des Monuments historiques.
Entre 1947 et 1952, l’architecte Domenc, Grand prix de Rome, construit le lycée Grand Air d’Arcachon au cœur d’une pinède, selon les principes hygiénistes. © Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel / A. Barroche.
Entre 1947 et 1952, l’architecte Domenc, Grand prix de Rome, construit le lycée Grand Air d’Arcachon au cœur d’une pinède, selon les principes hygiénistes.
À Felletin, le lycée des métiers du bâtiment (1947-1955) est composé de bâtiments, disposés de manière concentrique, qui investissent la butte. © Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel / P. Rivière.
À Felletin, le lycée des métiers du bâtiment (1947-1955) est composé de bâtiments, disposés de manière concentrique, qui investissent la butte.
Le lycée Max-Linder de Libourne est construit entre 1957 et 1960 par Jacques Carlu, architecte du Palais de Chaillot. © Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel / A. Barroche.
Le lycée Max-Linder de Libourne est construit entre 1957 et 1960 par Jacques Carlu, architecte du Palais de Chaillot.
La décoration du réfectoire du lycée Max-Linder de Libourne, œuvre de Jean Souverbie, est financée par le 1% artistique. © Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel / A. Barroche.
La décoration du réfectoire du lycée Max-Linder de Libourne, œuvre de Jean Souverbie, est financée par le 1% artistique.
Appelé « lycée du futur », le lycée pilote innovant international du Futuroscope, à Jaunay-Marigny, ressemble à un vaisseau aérien de métal (1986-1987). © Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel / R. Jean.
Appelé « lycée du futur », le lycée pilote innovant international du Futuroscope, à Jaunay-Marigny, ressemble à un vaisseau aérien de métal (1986-1987).
Inspiré de l’Antiquité gréco-romaine et égyptienne, le lycée de l’image et du son d’Angoulême (1988-1989) s’inscrit dans la volonté de faire de la ville une cité de l’image. © Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel / R. Jean.
Inspiré de l’Antiquité gréco-romaine et égyptienne, le lycée de l’image et du son d’Angoulême (1988-1989) s’inscrit dans la volonté de faire de la ville une cité de l’image.
Le lycée Maryse-Bastié de Limoges est conçu en 2001 selon les normes « haute qualité environnementale ». © Lycée Maryse-Bastié.
Le lycée Maryse-Bastié de Limoges est conçu en 2001 selon les normes « haute qualité environnementale ».
La rénovation du lycée Bertrand-de-Born de Périgueux, en 2011, comprend l’installation d’une verrière photovoltaïque au-dessus de l’ancien cloître. © Région Nouvelle-Aquitaine, Jean-Pierre Bost.
La rénovation du lycée Bertrand-de-Born de Périgueux, en 2011, comprend l’installation d’une verrière photovoltaïque au-dessus de l’ancien cloître.
Construit en 2012, le lycée Vaclav-Havel de Bègles est le premier lycée à énergie positive en France. © Région Nouvelle-Aquitaine, Alban Gilbert.
Construit en 2012, le lycée Vaclav-Havel de Bègles est le premier lycée à énergie positive en France.
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Regards sur le verrou de l’estuaire de la Gironde

Mis à jour le 02 février 2022

Pièce maîtresse du dispositif défensif du royaume voulu par Louis XIV et mis en œuvre par Vauban, le « verrou » de l’estuaire forme un triptyque de fortifications cadenassant la Gironde en aval de Bordeaux.

Cette exposition réalisée à l’occasion de la publication de l’ouvrage Vauban, Blaye et le verrou de l’estuaire, présente une sélection de photographies révélant le regard singulier que portent les photographes de l’Inventaire sur cet élément emblématique du patrimoine estuarien.

Photographies : Adrienne Barroche et Michel Dubau ; textes : service du Patrimoine et de l’Inventaire de la Région Nouvelle-Aquitaine.

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Les expositions

Exposition : Au fil de l'eau : le patrimoine des rivières en Nouvelle-Aquitaine (2018)
Mis à jour le 10 décembre 2024

Le service du patrimoine et de l’Inventaire de la Région Nouvelle-Aquitaine s’attache à faire découvrir le patrimoine à travers la réalisation d’expositions donnant toute sa place à la photographie. Ces expositions permettent de faire connaître les études menées par les chercheurs de l’Inventaire et de partir à la découverte des territoires régionaux. Afin d’en faire bénéficier le plus grand nombre, certaines sont proposées à l’itinérance en Nouvelle-Aquitaine.

Au fil de l’eau : le patrimoine des rivières en Nouvelle-Aquitaine (2018)

Textes : Françoise Bourdillaud, Yann Ourry, Christophe Rambert / Photographies : services du patrimoine et de l’Inventaire de la Région Nouvelle-Aquitaine (sauf mention contraire).

La région Nouvelle-Aquitaine compte près de 74 000 km de cours d’eau qui ont largement contribué au développement des activités humaines à travers les siècles. Un patrimoine varié, rural et urbain, technique et industriel, témoigne aujourd’hui de ce rapport étroit entre l’homme et la rivière. Réalisée les équipes du patrimoine et de l’Inventaire de la Région Nouvelle-Aquitaine, cette exposition vous invite à découvrir ce patrimoine, à travers de nombreux exemples pris sur les différents cours d’eau du territoire.

L’exposition est constituée de 18 panneaux de 2 m x 1 m, plastifiés, structures autoportantes avec enrouleur et mât emboîtable.

Un patrimoine qui se dévoile au fil de l’eau !

Exposition : Au fil de l'eau : le patrimoine des rivières en Nouvelle-Aquitaine (2018)

Les lieux de pouvoir de l’an mil à nos jours en Nouvelle-Aquitaine (2017)

Textes : Yann Ourry / Photographies : service du patrimoine et de l’Inventaire de la Région Nouvelle-Aquitaine (sauf mention contraire)

Au gré des évolutions de la société et des régimes politiques, différentes institutions sont apparues sur le territoire qui forme aujourd’hui la région Nouvelle-Aquitaine. Ainsi, au fil des siècles, de nombreux bâtiments ont été édifiés pour abriter ces institutions et en symboliser la puissance. Depuis dix siècles, palais des ducs d’Aquitaine, châteaux et abbayes, bastides et forteresses, parlements et palais de justice, hôtels de villes, de Départements et de Région, préfectures, casernes, maisons du peuple… abritent les représentants des différents pouvoirs de la société : seigneurial, spirituel, municipal, militaire, judiciaire, ouvrier… Témoins de l’histoire de la région, ces lieux de pouvoir constituent aujourd’hui un patrimoine prestigieux.

Réalisée par la Région (services Patrimoine et Inventaire), cette exposition vous invite à découvrir les plus originaux ou emblématiques de ces « lieux de pouvoir ».

L’exposition est constituée de 15 panneaux de 2 m x 1 m, plastifiés, structures autoportantes avec enrouleur et mât emboîtable.

Exposition

Dans les pas des pèlerins de Saint-Jacques-de-Compostelle en Nouvelle-Aquitaine (2016)

Textes : Yann Ourry / Photographies : service du patrimoine et de l’Inventaire de la Région Nouvelle-Aquitaine (sauf mention contraire)

Le pèlerinage de Compostelle, qui se développe à l’époque romane, est l’un des trois plus importants de la Chrétienté. Il connaît actuellement un succès sans précédent et attire chaque année des centaines de milliers de pèlerins et de randonneurs sur ses chemins. Cette exposition présente l’histoire et la légende de saint Jacques, l’essor du pèlerinage compostellan, ainsi que de nombreux éléments du patrimoine qui jalonnent le parcours des « cheminants » en Nouvelle-Aquitaine, terre de convergence des quatre principaux chemins français actuels.

Cette exposition a été réalisée par la Région Nouvelle-Aquitaine en partenariat avec l’ACIR (Agence de Coopération Interrégionale et Réseau « Chemins de Saint-Jacques de Compostelle »).

L’exposition est constituée de 15 panneaux de 2 m x 1 m, plastifiés, structures autoportantes avec enrouleur et mât emboîtable.

Premier panneau de l'exposition Dans les pas des pèlerins de Saint-Jacques-de-Compostelle en Nouvelle-Aquitaine
Premier panneau de l’exposition Dans les pas des pèlerins de Saint-Jacques-de-Compostelle en Nouvelle-Aquitaine

L’estuaire, paysages et patrimoines (2016)

Textes : Alain Beschi et Claire Steimer, conservateurs du patrimoine (Inventaire de la Région Nouvelle-Aquitaine, site de Bordeaux), Yannis Suire, conservateur du patrimoine (Inventaire de la Région Nouvelle-Aquitaine, site de Poitiers), Caroline Bordes et Jennifer Riberolle, chargées de mission Inventaire (Archives départementales de la Gironde).

Photographies : majoritairement réalisées par les photographes des services de l’Inventaire : Adrienne Barroche et Michel Dubau (site de Bordeaux), Gilles Beauvarlet, Raphaël Jean et Christian Rome (site de Poitiers).

Cette exposition souhaite valoriser et restituer auprès du public le travail d’inventaire du patrimoine et des paysages des communes riveraines de l’estuaire, mené par les ex Régions Aquitaine et Poitou-Charentes, en partenariat avec le Département de la Gironde.

Au gré des flots, au fil de l’histoire, ce voyage propose une découverte des territoires estuariens, à travers des séquences mettant en évidence les interrelations entre l’homme et son milieu : territoire maîtrisé, territoire d’échanges, territoires exploité, territoire vécu, autant de facettes révélées par la photographie, les objets et des documents d’archives rarement présentés au publics.

Cette exposition a été conçue et réalisée par les Archives départementales de la Gironde, sous la direction d’Agnès Vatican et Georges Cuer avec le commissariat scientifique des services d’Inventaire de la Région Nouvelle-Aquitaine et en partenariat avec les Archives départementales de la Charente-Maritime.

Elle a été présentée du 10 novembre 2016 au 12 mars 2017, aux Archives départementales de la Gironde.

Elles est proposée du 20 mars au 16 mai 2017, dans va version itinérante, aux Archives départementales de la Charente-Maritime à la Rochelle.

Exposition L'estuaire, paysages et patrimoines (2016)

Lycées, l’invention d’une architecture (2016)

Textes : Laetitia Maison-Soulard / Photographies : service du patrimoine et de l’Inventaire de la Région Nouvelle-Aquitaine (sauf mention contraire)

Lieux d’éducation et de vie, les lycées ont aujourd’hui plus de deux siècles d’existence. Du couvent aménagé jusqu’aux établissements Haute Qualité Environnementale (HQE), une architecture spécifique s’est construite progressivement.

A l’occasion des 30 ans de gestion des lycées publics par les Régions, cette exposition itinérante met en lumière comment, à chaque époque, architectes et pédagogues inventent ces lieux de transmission du savoir.

L’exposition est conçue en trois espaces, correspondants à trois périodes clés de l’architecture des lycées. Dans chaque espace, le visiteur découvre en images les établissements exemplaires de la période. Cette immersion dans un espace-temps spécifique est complétée par des interviews d’historiens de l’architecture et d’une architecte.

Cette exposition conçue pour l’itinérance a été présentée, pour la première fois, dans le hall de l’Hôtel de Région du 1er septembre au 12 octobre 2016.

Exposition : Lycées, l’invention d’une architecture (2016)

Patrimoine paysager, paysage bâti de la vallée de la Vézère (2014)

Photographies : Adrienne Barroche / Textes : Xavier Pagazani

Loin d’être figé, le paysage de la vallée de la Vézère résulte de mutations profondes, fruit de la lente stratification des activités humaines. Le regard porté sur les « traces » de ces activités, de la plus infime à la plus évidente, des microreliefs du terrain à l’église en passant par les terrasses en pierre sèche, les fermes et les réseaux de chemins, révèle combien ces paysages, que l’on pourrait qualifier trop rapidement de préhistoriques, doivent à la main des hommes des siècles historiques.

Cette exposition photographique, réalisée dans le cadre de l’étude d’inventaire du patrimoine architectural et paysager de la vallée de la Vézère, présente quelques-unes des facettes de ces mutations et donne à voir la permanence de l’anthropisation de la vallée. Elle est aussi une invitation à la découverte des richesses patrimoniales de cette partie du département de la Dordogne.

Exposition : Patrimoine paysager, paysage bâti de la vallée de la Vézère (2014)

Victor Louis, architecte. De Rome à Bordeaux (2014)

Photographies et textes : service du patrimoine et de l’Inventaire de la Région Nouvelle-Aquitaine

De l’œuvre de l’architecte Victor Louis à Bordeaux on ne connait souvent que le Grand Théâtre. On sait moins qu’il inspira durablement ses confrères locaux et tira une partie de sa renommée de ses créations bordelaises. À tel point que nombre d’édifices de la région sont mis à son crédit alors qu’un nombre finalement limité de réalisations peuvent lui être attribuées de façon certaine.

À travers une scénographie originale, cette exposition « Victor Louis, architecte. De Rome à Bordeaux » propose de mieux connaître l’architecte, son parcours et ses œuvres aquitaines. Elle donne également l’occasion de découvrir, ou redécouvrir, l’ensemble architectural connu sous le nom d’« îlot Louis », dont l’un des hôtels particuliers abrite, depuis l’été 2012, le service du patrimoine et de l’Inventaire de la Région Nouvelle-Aquitaine.

Exposition: Victor Louis, architecte. De Rome à Bordeaux (2014)

Bâtir pour le vin en Aquitaine (2013)

Photographies et textes : service du patrimoine et de l’Inventaire de la Région Nouvelle-Aquitaine

L’exposition « Bâtir pour le vin en Aquitaine » présente quelques-unes des facettes du patrimoine viticole régional, en portant plus spécifiquement le regard sur le bâti viticole à travers le temps : de la viticulture seigneuriale et paysanne aux réalisations les plus récentes, en passant par le renouveau de l’architecture des chais aux XIXe et XXe siècles et le développement des caves coopératives.
Photographies, textes, documents anciens, diaporama et présentations interactives sont une invitation à la découverte du patrimoine viticole d’Aquitaine.
Cette exposition a été présentée du 14 septembre 2013 au 26 août 2014 à l’Espace Patrimoine et Inventaire d’Aquitaine.

Exposition : Bâtir pour le vin en Aquitaine (2013)

Au cœur de Lacq. Fabrique d’un paysage industriel (2012)

Photographies : Adrienne Barroche / Textes : Lætitia Maison-Soulard (MSHA)

Arpenter le territoire aquitain et en raconter l’histoire industrielle, tel est le projet développé entre la Région Aquitaine et une équipe de chercheurs de l’Université de Bordeaux depuis 2011. Cette exposition propose de découvrir le résultat de l’enquête menée dans le bassin de Lacq et de mieux comprendre comment l’industrie et ses innovations ont façonné le territoire et dessiné le paysage.

Exposition :  Au cœur de Lacq. Fabrique d’un paysage industriel (2012)

La fabrique des territoires (2012)

Photographies : Adrienne Barroche et Michel Dubau / Textes : service du patrimoine et de l’Inventaire de la Région Nouvelle-Aquitaine

On ne protège, on ne restaure, on ne valorise bien que ce qui est parfaitement connu : c’est pour répondre à ce besoin de connaissance que l’Inventaire général recense, étudie et fait connaître les éléments du patrimoine architectural et mobilier qui présentent un intérêt culturel, historique ou scientifique. Réalisée à l’occasion de l’installation du service dans ses nouveaux locaux place Jean-Jaurès, cette exposition, illustrée de photographies originales, propose de découvrir ces méthodes et cette approche résolument singulières.

Cette exposition a été présentée du 22 septembre 2012 au 30 août 2013 à l’Espace Patrimoine et Inventaire d’Aquitaine.

Exposition : La fabrique des territoires (2012)

Paysages et patrimoines de l’estuaire de la Gironde, d’une rive à l’autre (2012)

Photographies : Adrienne Barroche, Gilles Beauvarlet, Raphaël Jean et Christian Rome (Région Nouvelle-Aquitaine) / Textes : service du patrimoine et de l’Inventaire de la Région Nouvelle-Aquitaine.

Réalisée avec la Région Poitou-Charentes et en partenariat avec le Conseil général de la Gironde, cette exposition photographique offre un aperçu de la minutieuse enquête menée par les chercheurs des deux régions sur les rives de l’estuaire. Du Médoc à la Saintonge, elle propose un regard différent et renouvelé sur l’environnement estuarien.

Exposition : Paysages et patrimoines de l’estuaire de la Gironde, d’une rive à l’autre (2012)

Regards sur le verrou de l’estuaire de la Gironde (2011)

Photographies : Adrienne Barroche et Michel Dubau / Textes : service du patrimoine et de l’Inventaire de la Région Nouvelle-Aquitaine

Pièce maîtresse du dispositif défensif du royaume voulu par Louis XIV et mis en œuvre par Vauban, le « verrou » de l’estuaire forme un triptyque de fortifications cadenassant la Gironde en aval de Bordeaux. Cette exposition réalisée à l’occasion de la publication de l’ouvrage Vauban, Blaye et le verrou de l’estuaire, présente une sélection de photographies révélant le regard singulier que portent les photographes de l’Inventaire sur cet élément emblématique du patrimoine estuarien.

Exposition : Regards sur le verrou de l’estuaire de la Gironde (2011)

L’Inventaire révèle le patrimoine… La haute vallée de la Vézère (2011)

Photographies : Adrienne Barroche / Textes : service du patrimoine et de l’Inventaire de la Région Nouvelle-Aquitaine

Réalisée en partenariat avec le Conseil général de la Dordogne, cette exposition a été conçue pour accompagner le lancement de l’étude en vallée de la Vézère. Au-delà d’une découverte du patrimoine culturel de la vallée, elle propose, en s’appuyant sur des exemples locaux, de mieux connaître la démarche, les méthodes de recherche et les enjeux des travaux de l’Inventaire.

Exposition : L’Inventaire révèle le patrimoine… La haute vallée de la Vézère (2011)

Des visages pour Urrugne (2010)

Photographies : Michel Dubau / Textes : service du patrimoine et de l’Inventaire de la Région Nouvelle-Aquitaine, en collaboration avec Marina Gauthier-Dubédat.

Entre océan et contreforts pyrénéens, Urrugne, plus importante commune du littoral basque, présente une diversité géographique exceptionnelle. Cette exposition, réalisée à l’occasion de la publication de l’ouvrage Urrugne, met en lumière les composantes tant rurales qu’urbaines révélées par l’étude conduite sur le territoire communal en partenariat avec la municipalité d’Urrugne. Elle invite à une promenade à travers le bourg et les quatre « quartiers » où prévaut l’architecture traditionnelle labourdine à pans de bois.

Exposition : Des visages pour Urrugne (2010)
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Les lieux de pouvoir de l’an mil à nos jours en Nouvelle-Aquitaine

Mis à jour le 02 février 2022

Au gré des évolutions de la société et des régimes politiques, différentes institutions sont apparues sur le territoire qui forme aujourd’hui la région Nouvelle-Aquitaine. Pour les abriter et symboliser leur puissance, de nombreux bâtiments ont été édifiés au fil des siècles. Témoins de l’histoire de la région, ces lieux de pouvoir constituent aujourd’hui un patrimoine prestigieux. Réalisée par la Région (Services Patrimoine et Inventaire), cette exposition vous invite à découvrir les plus originaux ou emblématiques.

Du palais des ducs d’Aquitaine…

Depuis dix siècles, palais des ducs d’Aquitaine, châteaux et abbayes, bastides et forteresses, parlements et palais de justice, hôtels de villes, de Départements et de Région, préfectures, casernes, maisons du peuple… abritent les représentants des différents pouvoirs de la société : seigneurial, spirituel, municipal, militaire, judiciaire, ouvrier…

… à l’hôtel de Région Nouvelle-Aquitaine à Bordeaux

La Région Nouvelle-Aquitaine a été constituée, le 1er janvier 2016, à partir des anciennes Régions d’Aquitaine, du Limousin et de Poitou-Charentes. Les trois hôtels abritant ces collectivités ont été édifiés peu après les premières lois de décentralisation de 1982. À Bordeaux, le choix s’est porté vers la construction d’un bâtiment moderne à Mériadeck, quartier qui accueille aussi la Préfecture, le Conseil départemental et la Communauté urbaine. Livré en 1987 par la Société bordelaise d’architecture, le bâtiment forme un vaste parallélépipède rectangle, dont l’enveloppe de verre est entourée de piliers de béton triangulaires.

Le palais des comtes de Poitou / ducs d’Aquitaine à Poitiers : la grande salle, construite à la fin du XIIe siècle par Aliénor d'Aquitaine
Le palais des comtes de Poitou / ducs d’Aquitaine à Poitiers : la grande salle, construite à la fin du XIIe siècle par Aliénor d’Aquitaine
La cathédrale Saint-Étienne de Limoges (Haute-Vienne). C'est ici qu'ont lieu, aux 11e et 12e siècles, le couronnement et la bénédiction des ducs d'Aquitaine.
La cathédrale Saint-Étienne de Limoges (Haute-Vienne). C’est ici qu’ont lieu, aux XIe et XIIe siècles, le couronnement et la bénédiction des ducs d’Aquitaine
Le château de Villandraut (Gironde), a été construit par Bertrand de Goth, seigneur du lieu et archevêque de Bordeaux, qui devient le premier pape français d’Avignon en 1305, sous le nom de Clément V.
Le château de Villandraut (Gironde), a été construit par Bertrand de Goth, seigneur du lieu et archevêque de Bordeaux, qui devient le premier pape français d’Avignon en 1305, sous le nom de Clément V.
Le château de Crozant (Creuse)
Le château de Crozant (Creuse).
Château et village de Turenne (Corrèze)
Château et village de Turenne (Corrèze)
L’abbaye de Saint-Amant-de-Boixe (Charente)
L’abbaye de Saint-Amant-de-Boixe (Charente)
Le palais de l’évêché à Limoges (Haute-Vienne) a été reconstruit dans le style classique par l’architecte Joseph Brousseau entre 1766 et 1773.
Le palais de l’évêché à Limoges (Haute-Vienne) a été reconstruit dans le style classique par l’architecte Joseph Brousseau entre 1766 et 1773.
L'hôtel de ville de La Réole (Gironde), est l'un des plus anciens de France.
L’hôtel de ville de La Réole (Gironde), est l’un des plus anciens de France.
La citadelle de Blaye (Gironde), a été transformée par Vauban à la fin du XVIIe siècle.
La citadelle de Blaye (Gironde), a été transformée par Vauban à la fin du XVIIe siècle.
Situé à Pau (Pyrénées-Atlantiques), le parlement de Navarre, dont dépendait le Béarn au XVIIIe siècle
Situé à Pau (Pyrénées-Atlantiques), le parlement de Navarre, dont dépendait le Béarn au XVIIIe siècle
La place de la Bourse à Bordeaux (Gironde) est un projet de l'intendant Boucher, réalisé à partir de 1731 sur les plans de l’architecte Jacques Gabriel.
La place de la Bourse à Bordeaux (Gironde) est un projet de l’intendant Boucher, réalisé à partir de 1731 sur les plans de l’architecte Jacques Gabriel.
La préfecture de Poitiers (Vienne) est construite en 1868.
La préfecture de Poitiers (Vienne) est construite en 1868.
L'hôtel de ville d’Angoulême (Charente), inauguré en 1868, est installé dans l’ancien château comtal, situé au coeur de la ville, après des travaux confiés à l'architecte Paul Abadie fils.
L’hôtel de ville d’Angoulême (Charente), inauguré en 1868, est installé dans l’ancien château comtal, situé au cœur de la ville, après des travaux confiés à l’architecte Paul Abadie fils.
Le palais de justice de Périgueux (Dordogne) est construit de 1828 à 1839. Son architecture imposante symbolise la grandeur, la solennité et la rigueur de la justice.
Le palais de justice de Périgueux (Dordogne) est construit de 1828 à 1839. Son architecture imposante symbolise la grandeur, la solennité et la rigueur de la justice.
La caserne Bernadotte à Pau (Pyrénées-Atlantiques) est édifiée à partir de 1825. Longue de 175 mètres, c’est la plus grande caserne de France.
La caserne Bernadotte à Pau (Pyrénées-Atlantiques) est édifiée à partir de 1825. Longue de 175 mètres, c’est la plus grande caserne de France.
La Bourse du travail de Bordeaux (Gironde), inaugurée en 1938, a été voulue par le maire pour offrir un palais somptueux aux travailleurs, avec d'importants décors, comme ce bas-relief d'Alfred Janniot.
La Bourse du travail de Bordeaux (Gironde), inaugurée en 1938, a été voulue par le maire pour offrir un palais somptueux aux travailleurs, avec d’importants décors, comme ce bas-relief d’Alfred Janniot.
Le Ciné-Union, à Limoges (Haute-Vienne) est le symbole de l’action sociale et de la culture populaire de cette ville. Il a été construit en 1910, par l’Union de Limoges, une société coopérative fondée en 1881 par des ouvriers porcelainiers.
Le Ciné-Union, à Limoges (Haute-Vienne) est le symbole de l’action sociale et de la culture populaire de cette ville. Il a été construit en 1910, par l’Union de Limoges, une société coopérative fondée en 1881 par des ouvriers porcelainiers.
L'hôtel de Région à Bordeaux
L’hôtel de Région à Bordeaux

Zoom sur… le palais des comtes de Poitiers (Vienne)

Construit au sommet et au centre de la ville, le palais des comtes de Poitiers a traversé les siècles et les régimes politiques. Dans ses affectations successives, il a toujours eu un rôle important dans la ville, ainsi que dans l’histoire du Poitou et de l’Aquitaine. Ce lieu de pouvoir emblématique est aussi un exemple exceptionnel d’architecture civile médiévale. Il est aujourd’hui l’objet de projets de mise en valeur, suite au départ prochain du Palais de justice qu’il abrite.

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10 ans de restauration du patrimoine en Lot-et-Garonne

Mis à jour le 02 février 2022

Avec près de 400 sites protégés au titre des Monuments historiques et des milliers d’autres non moins remarquables, le département de Lot-et-Garonne est riche d’un patrimoine très diversifié. Châteaux, abbayes, églises, lavoirs, pigeonniers confèrent charme et authenticité à nos paysages verdoyants.

Pour traverser le temps, ces monuments nécessitent un soin régulier et parfois des restaurations plus importantes. Depuis 2011 et la mise en place de son nouveau schéma culturel, le Conseil départemental s’engage aux côtés des collectivités et associations locales pour des projets de restauration en partenariat avec les services de l’Etat, de la Région Nouvelle-Aquitaine, du CAUE47 et de la Fondation du Patrimoine.

Le Service Régional de l’Inventaire et du Patrimoine a participé au financement de la restauration de certains de ces monuments.

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