Compagnie l’Aurore

Pour mieux comprendre les attendus du règlement d’intervention « Spectacle vivant » de la Direction de la Culture et du Patrimoine, il vous est proposé de découvrir quelques porteurs de projets qui s’inscrivent dans l’un des trois axes suivants : « transitions », « droits culturels » et « territoire ».

Les racines de la compagnie l’Aurore l’ancrent, depuis sa création, sur le territoire du Réolais en Sud-Gironde, où elle a choisi de s’implanter. Elle se positionne comme l’héritière d’une dynamique théâtrale amorcée dans les années 90 par Paul Esquinance, professeur de français au collège de La Réole. La direction artistique est plurielle. Elle est aujourd’hui portée par 4 comédiennes et comédiens, soutenus par ses « acteurs de l’ombre » (l’administrateur général, l’administratrice de production et la chargée des actions artistique et culturelles) et quelques bénévoles à l’implication précieuse. L’équipe artistique, quant à elle, s’enrichit au gré des créations (comédiens, musiciens, illustrateurs ou plasticiens).

La compagnie puise dans son histoire les valeurs qui la définissent :

• un lien puissant avec le territoire,
• la pratique comme outil de partage : en 2007 est créée l’école de théâtre La Fabrique,
• les valeurs humanistes issues de l’éducation populaire
• et l’exigence artistique.

Le lien au territoire

Dès le départ, elle tisse des collaborations avec les différents acteurs du territoire : collectivités locales, projets construits sur-mesure avec des structures médico-sociales, projets partagés avec les associations et structures culturelles (association La Grange, l’Ecole de Musique, La Petite populaire, L’OMCL de Monségur…).
L’exemple le plus emblématique de cet ancrage territorial est l’implication de la compagnie au sein du Festival VivaCité à La Réole, dont elle a contribué à redéfinir l’identité, dès 2007. La compagnie l’Aurore met à disposition du festival ses compétences professionnelles, ses moyens matériels et humains et sa connaissance du milieu des arts de la rue.

Il s’agit fondamentalement de cultiver, sur son territoire de vie, le faire ensemble, les rencontres avec les habitants, la pratique avec les amateurs, et les temps forts proposés dans différents endroits du territoire (comme le festival La Fabrique organisé chaque année en juin). Ces formats nomades créent ainsi l’itinérance et favorisent la multiplication des partenariats formels et informels, le lien avec les habitants et la valorisation du territoire.