Collection « Cahiers du Patrimoine »

Cette collection nationale accueille les synthèses des recherches faites par les chercheurs sur un thème, une aire géographique, un quartier, une ville, un monument ou un type d’objet. De nombreuses illustrations, souvent inédites, éclairent un texte destiné autant aux universitaires qu’à un large public.
2022 – « Estuaire de la Gironde – Deux rives, un territoire »
Alain Beschi et Claire Steimer, avec la collaboration de Yannis Suire et la participation de Léopold Maurel ; photographies : Adrienne Barroche, Gilles Beauvarlet, Michel Dubau et Christian Rome. Bordeaux : Le Festin, 2022, 368 p.
Cet ouvrage de synthèse constitue l’aboutissement de l’opération d’inventaire du patrimoine des communes riveraines de l’estuaire de la Gironde, débutée en 2009. L’ouvrage, publié dans la collection « Cahiers du patrimoine » de l’Inventaire général du patrimoine culturel de la Région aux Editions Le Festin, présente les multiples facettes de ce territoire.
L’ambition de l’ouvrage est de définir et de qualifier la singularité de ce territoire, espace fluvio-maritime pluriel qui, s’il ne se résume pas à la seule présence de l’estuaire, est largement structuré par ce bras de mer. Illustré de plus de 500 photographies, le livre met à disposition du grand public les résultats d’un important travail de recherche sur un patrimoine riche et varié. Documents, archives et cartes analytiques permettent de mieux appréhender l’ensemble du territoire et de comprendre son évolution au cours des siècles.

2020 – « L’industrie aérospatiale en Nouvelle-Aquitaine : un siècle d’histoire et de Patrimoine »
Laetitia Maison-Soulard et Vincent Frigant ; photographies : Adrienne Barroche, Gilles Beauvarlet, Philippe Rivière et Christian Rome ; dessins et cartes : Sophie Capelle. Bordeaux : Le Festin, 2020, 352 p.
Depuis les premiers ateliers de construction des pionniers de l’aviation au début du XXe siècle jusqu’aux usines contemporaines les plus modernes, cet ouvrage retrace l’histoire des lieux de production à l’origine du développement de l’industrie aérospatiale dans le Sud-Ouest atlantique. Une analyse économique du tissu industriel de ce secteur d’activité, tourné à la fois vers le militaire et le civil, complète l’étude historique et patrimoniale. Un livre de référence sur un patrimoine industriel d’importance et une aventure économique régionale prépondérante pour le développement de la Nouvelle-Aquitaine.
- Présentation de l’ouvrage et commande sur le site Internet des éditions Le Festin.

2016 – « Saint-Émilion : une ville et son habitat médiéval »
David Souny, Agnès Marin, Pierre Garrigou Grandchamp, Frédéric Boutoulle avec la collaboration de Pierre Régaldo-Saint Blancard et Anne-Laure Napoléone ; photographies : Adrienne Barroche, avec la collaboration d’Alban Gilbert ; dessins : Lionel Duigou – Lyon : Lieux Dits, 2016, 324 p.
Si la renommée de Saint-Émilion s’est fondée sur la réputation de ses vins, sur la qualité de ses paysages et sur ses monuments religieux, un patrimoine plus discret et tout aussi remarquable demeure méconnu : le bâti civil et l’architecture domestique de la cité médiévale. Fruit d’un travail collectif associant historiens, historiens d’art et archéologues, l’ouvrage révèle cette architecture en la replaçant dans son contexte urbain médiéval. Au-delà de la compréhension de l’architecture civile, c’est tout le quotidien des Saint-Émilionnais du Moyen Âge et leur cadre de vie parfois raffiné qui se révèlent aux lecteurs.
- Présentation de l’ouvrage et commande sur le site Internet de l’éditeur.

2014 – « Le bassin de Lacq : métamorphoses d’un territoire »
MAISON-SOULARD Laetitia, BOUNEAU Christophe, BELTRAN Alain ; photogr. Adrienne Barroche – Pessac : Msha, 2014, 226 p.
Cet ouvrage, fruit d’un travail d’inventaire du patrimoine, mais aussi recueil des actes d’un colloque universitaire, retrace la métamorphose d’un espace agricole en bassin industriel, devenu bientôt le plus important d’Aquitaine et l’un des fleurons des « combinats » énergétiques français. Il décrit l’aventure industrielle et humaine dont Lacq fut le poumon et Mourenx le cœur, première ville nouvelle du pays et véritable laboratoire architectural. Des éclairages nationaux et internationaux offrent ici une mise en perspective du site à l’aune des enjeux économiques actuels.
- Présentation de l’ouvrage et commande sur le site Internet de l’éditeur.

2011 – « Châteaux « romans » en Poitou-Charentes. Xe – XIIe siècles »
Marie-Pierre Baudry, Collection Cahiers du Patrimoine, n° 95, Édition et diffusion Geste éditions, 2011, 328 pages.
La région Poitou-Charentes est connue pour la qualité de ses églises romanes. Elle se révèle dans cet ouvrage à travers l’importance de ses châteaux « romans ». Au croisement de l’archéologie et de l’histoire, cette synthèse intègre la présentation de nombreux sites inédits témoignant de la richesse du patrimoine local.
Docteur en archéologie médiévale, castellologue, Marie-Pierre Baudry livre ici une lecture attentive des murs et des modes de construction, enrichie par les apports de différentes disciplines (étude des archives, toponymie, archéologie, cartographie).
Avec plus de 500 sites recensés, le catalogue donne de précieux points de repères, qui trouveront prochainement leur prolongement dans les monographies sur internet.
Cette étude dépasse la lecture architecturale des pierres pour approcher l’homme médiéval, en enquêtant sur le rôle et la place du château dans la formation des bourgs et la transformation des paysages. L’iconographie abondante reflète une approche sensible, un regard qui interpelle sur l’état des vestiges restaurés ou au contraire livrés à la ruine.
Cette étude scientifique rigoureuse sera utile pour aider à la sauvegarde du patrimoine régional. C’est également une invitation stimulante, pour beaucoup d’historiens et archéologues, à engager de nouvelles recherches. Elle a enfin l’ambition de s’adresser à un large public amateur d’histoire, de susciter la curiosité du lecteur, de le faire rêver, de partager la passion de la découverte.

2008 – « Regards sur le patrimoine industriel de Poitou-Charentes et d’ailleurs »
Sous la direction scientifique de Serge Bouffange et Pascale Moisdon, Collection Cahiers du patrimoine, n° 91, Édition et diffusion Geste éditions, 2008, 378 pages, 668 illustrations.
Cet ouvrage rend compte des contributions du colloque tenu en septembre 2007 et auquel ont participé des spécialistes de diverses disciplines : histoire, géographie, droit, économie, géologie, ethnologie et sociologie. Il est rythmé par de nombreuses illustrations, dont les photographies de l’exposition qui portent un autre regard, esthétique, sur ce patrimoine.

2008 – « Sur les traces de la Nouvelle-France »
Sous la direction scientifique de Mickaël Augeron, Dominique Guillemet †, Alain Roy et Marc Saint-Hilaire et sous la direction de Serge Bouffange et Georges Coste, Collection Cahiers du patrimoine, n° 90, Édition et diffusion Geste éditions, 2008,373 pages, 400 illustrations.
Quelles sont les traces laissées dans notre région par les migrants partis en Nouvelle-France ? Comment leur mémoire s’est-elle perpétuée ? De quelle manière les échanges constants entre le Poitou-Charentes et le Québec ont-ils imprimé leur marque des deux côtés de l’Atlantique ?
C’est à ces questions que répond le livre réalisé en collaboration par Geste éditions et la Région Poitou-Charentes (Service régional de l’inventaire). Une quarantaine d’auteurs franco-québécois : historiens, archéologues, géographes ont été réunis afin de porter à la connaissance de tous les résultats de l’inventaire des lieux de mémoire de la NouvelleFrance en Poitou-Charentes et au Québec. Cette opération a renouvelé le regard sur les liens unissant les deux régions et sur le patrimoine témoignant de cette longue histoire commune.
Fruit d’une coopération scientifique internationale, cet ouvrage sort conjointement en France (Geste éditions) et au Québec (Presses Universitaires Laval). La sortie de ce livre le 5 mai 2008 s’inscrit dans le cadre des manifestations du 400e anniversaire de la fondation de Québec.

2007 – « Vallée du Lot. Confluences en Lot-et-Garonne »
Frédéric Berthault, Alain Beschi, Olivier Ferullo, Jean-Philippe Maisonnave, Hélène Mousset ; photogr. Bernard Chabot, Michel Dubau. – Bordeaux : Ed. Le Festin, 2007, 334 p.
Synthèse des campagnes de prospection archéologique et d’inventaire topographique menées en Lot-et-Garonne, cet ouvrage abondamment illustré retrace, au travers d’une documentation souvent inédite, les grandes étapes de la constitution de la vallée du Lot et de ses abords, depuis la Préhistoire jusqu’au XXe siècle.
Le regard porté sur les témoignages archéologiques, architecturaux et mobiliers s’attache à mettre en lumière la façon dont les hommes ont habité et mis en valeur leur cadre de vie. Au fil des chapitres, sont évoqués le rôle des réseaux de communication fixés dès l’Antiquité, la place du Moyen Âge dans la composition du maillage des paroisses, des châteaux et des bourgs, le renouvellement du paysage architectural et urbain aux époques moderne et contemporaine…
Au-delà de l’invitation à explorer un patrimoine aquitain méconnu, c’est à une histoire des arts, des mentalités et des sensibilités que nous sommes ici conviés.
Ce livre a reçu le prix 2008 de la fondation du patrimoine décerné par l’Académie des sciences, belles lettres et arts de Bordeaux.

1993 – « Légende dorée du Limousin : les saints de la Haute-Vienne »
Sous la direction de Paul-Edouard Robinne, Catherine Arminjon, Joël Perrin, Thierry Zimmer, Collection Cahiers du patrimoine, n° 36, édition Culture et patrimoine en Limousin, 1993, 259 p. : 232 illustrations
Durant tout le Moyen Age et au-delà, s’est développée la légende des saints Limousins. Ce Cahier du patrimoine s’attache à l’histoire, au culte et à la représentation de vingt-sept d’entre eux, de Martial et Valérie à Théobald et Israël, qui ont pour la plupart vécu en Haut-Limousin où ils ont fait l’objet de dévotions ferventes, parfois grandioses, toujours étonnantes.
Les œuvres étudiées par les chercheurs de l’Inventaire général et des Monuments historiques proviennent presque toutes des églises de la Haute-Vienne qui conservent encore un patrimoine mobilier important. Celui-ci, déjà bien connu en ce qui concerne les vestiges du trésor de Grandmont, excite encore la curiosité et l’intérêt lorsqu’il s’agit de reliquaires aux formes inattendues (reliquaires de bras ou de crâne) dont les réalisations ont continué jusqu’au 20e siècle. L’attribution au peintre classique Claude François (Frère Luc en religion) d’une grande toile provenant de l’ancienne abbaye Saint-Martial de Limoges montre aussi que les études en cours restent prometteuses.
Cette démarche a permis de faire le point après vingt années de recherche en matière d’histoire religieuse, tant en ce qui concerne les outils documentaires hagiographiques que pour l’analyse du comportement des Limousins envers leurs saints, notamment à l’occasion des ostensions septennales.
Ce bilan des connaissances, cette approche de la sensibilité limousine d’hier et d’aujourd’hui sont des références indispensables pour mieux comprendre ce que représentent ces objets auprès de ceux qui en ont la garde.

1993 – Hossegor : 1923-1939, architecture et identité régionale
Claude Laroche ; photogr. Bernard Chabot, Michel Dubau. – Bordeaux : Association pour l’inventaire d’Aquitaine ; Festin (Le), 1993. – 271 p.
Avec l’avènement du tourisme moderne sur la côte landaise, Hossegor vit au début du XXe siècle une mutation remarquable. Comment ce site historiquement rythmé par une paisible vie pastorale a pu se transformer en une station balnéaire respectueuse de son environnement tout en développant un régionalisme architectural particulièrement élaboré ?
Que cette architecture néo-régionale se soit imposée n’est pas le moindre mystère d’Hossegor, un mystère que ce livre se propose de déchiffrer, l’éclairant à la fois par des images des constructions locales traditionnelles, l’expliquant, en quelque sorte, tant par l’esprit du temps que par le génie du lieu.

1990 – « Cognac cité marchande : urbanisme et architecture »
Georges Coste, Jacqueline Debelle, Robert Favreau, Gérard Jouannet, Geneviève Renaud-Romieux, Yves-Jean Riou et Wulf van Riesen, Collection Cahiers de l’inventaire, n° 20
Édition et diffusion C.P.P.P.C., 1990, 230 pages, 210 illustrations.
Si le nom de Cognac est mondialement connu, l’histoire de la ville l’est sans doute moins. Cet ouvrage, riche de nombreuses photographies et de cartes, raconte l’évolution de la ville depuis son origine et ses modes de développement liés à l’émergence d’une économie.
Il présente également les diverses formes de son architecture publique, privée ou commerciale. La fondation d’un prieuré au 11e siècle, puis d’un château au bord de la Charente, sont à l’origine de la ville qui vit naître François Ier en 1494. Grâce aux faveurs du pouvoir royal, s’y développe le commerce des vins et des eaux-de-vie, conduit par des négociants souvent d’origine anglo-saxonne. À partir du milieu du 19e siècle, la production d’eau-de-vie connaît un tel accroissement que l’agglomération voit son étendue décupler en quelques décennies. Des quartiers s’organisent avec leurs équipements, auprès des maisons de négoce et de leurs nombreux chais de vieillissement. En 1875, la ville compte 125 maisons de négoce de cognac.

1988 – « Saint-Léonard-de-Noblat : un culte, une ville, un canton »
Collection Cahiers de l’Inventaire, n° 13, édition Association Patrimoine Inventaire Limousin, 1988, 132 p. : 177 illustrations
Parti des bords de la Vienne, le culte de saint Léonard, patron des prisonniers, a traversé l’Europe où il a suscité depuis le 12e siècle de nombreuses représentations peintes ou sculptées.
Sur place, ce même culte a fortement contribué à la formation d’un patrimoine architectural très attachant. C’est d’abord la collégiale, témoin et jalon prestigieux de l’art roman, mais aussi d’autres monuments environnants, anciens prieurés ou églises paroissiales plus modestes, mais touchants dans leur simplicité.
La ville même de Saint-Léonard-de-Noblat offre encore un ensemble remarquable de maisons anciennes, en pierre et pans-de-bois, reconstruites pour la plupart aux 17e et 18e siècles, avec d’étonnants escaliers à balustres ou à rampes en fer forgé.
Dans les campagnes autour de la ville on retrouve le Limousin traditionnel, ses châteaux, ses villages, et également les édifices liés aux activités industrielles, aspect moins connu et pourtant fondamental de la vie régionale.

1987 – « Millevaches en Limousin, architectures du plateau et de ses abords »
Collection Cahiers du patrimoine, n° 9, édition Association Patrimoine-Inventaire-Limousin, 1987, 135 p., 159 illustrations.
Le plateau de Millevaches forme, avec le plateau creusois de Gentioux, une région naturelle que les géographes appellent « la montagne limousine ».
Située dans l’est du Limousin, aux abords de l’Auvergne, elle s’étend aux confins des deux départements de la Creuse et de la Corrèze et occupe dans la Haute-Vienne une partie du territoire du canton d’Eymoutiers, dominé par le Mont Bessou, qui culmine à 977 m ; elle se termine vers le sud par la chaîne des Monédières.
Le patrimoine architectural du secteur est marqué par deux traits essentiels : l’espace et la ruralité. L’habitat n’est pas dispersé. Dès avant le 18ème siècle, la population s’est trouvée groupée en une multitude de villages. Le granit est partout présent et l’emploi de la pierre de taille est fréquent dans les constructions. Cet ouvrage nous permet de découvrir cette architecture rurale composée de maisons paysannes, fermes, granges, fours à pain, fontaines, moulins, châteaux et manoirs, églises et croix monumentales.
