Lycées limousins
En Nouvelle-Aquitaine, la Direction de la Construction et de l’Immobilier (D.C.I.) de la Région Nouvelle-Aquitaine a en charge un patrimoine considérable qu’elle doit entretenir, restructurer et étendre pour s’adapter aux besoins de la population lycéenne.
Le service Patrimoine et Inventaire, site de Bordeaux a lancé en 2016, à l’instar d’autres Régions, une étude thématique du patrimoine des lycées sur le territoire de l’ex-Aquitaine.
Sur le territoire de l’ex-limousin, elle concerne une cinquantaine de lycées d’enseignement général, technique ou agricole, de statut public, privé et sous contrat, sur lesquels la Région Nouvelle-Aquitaine exerce sa compétence. Parmi eux, plusieurs bâtiments illustrent l’histoire de l’architecture scolaire depuis la fondation des premiers lycées sous le Directoire (1795) jusqu’aux années 1960, période d’essor économique et démographique.
Au cours de leur histoire, la plupart de ces établissements ont bénéficié de réaménagements rendus nécessaires par l’évolution des besoins des élèves et des enseignements en perpétuelle mutation.
Jusqu’à présent, le patrimoine des lycées n’a été abordé, par le service Patrimoine et Inventaire, que marginalement et ponctuellement à l’occasion d’études topographiques urbaines. Ces travaux de recherche d’Inventaire contribuent à la connaissance du patrimoine immobilier et du 1% artistique. En effet, À partir de 1951, la loi oblige les maîtres d’ouvrages publics à réserver 1% du coût de leur construction pour la réalisation d’œuvres d’art. D’abord limité au bâti scolaire, le dispositif est étendu à la majorité des édifices publics dans les années 1970. Dans les lycées, ces œuvres constituent aujourd’hui une étonnante collection, témoin des évolutions artistiques contemporaines depuis plus de soixante ans. Cette étude va ainsi permettre d’établir un diagnostic patrimonial.
Débutée en 2019, cette étude en cours aujourd’hui concerne donc, d’une part, l’architecture et les œuvres d’art (statuaire, peinture, livres d’artistes…) relevant de la responsabilité régionale ; et d’autre part, les œuvres relevant du 1% artistique. Elle mobilise la synergie entre les directions notamment avec la D.C.I.