FIBD 2023 – L’histoire d’un petit festival devenu incontournable
À l’occasion de la 50ème édition du Festival International de la Bande Dessinée d’Angoulême, nous vous proposons de parcourir l’histoire de ce festival à travers 15 dates marquantes.
C’est en 1974 que l’histoire débute avec la création d’un Salon international de la bande dessinée. Organisé au Musée d’Angoulême, le salon n’a rien d’un évènement amateur. À la tête de ce projet, il y a un trio : Francis Groux, Jean Mardikian et Claude Moliterni. C’est en s’inspirant du Salon international des bandes dessinées de Lucques en Italie (plus ancien festival de BD en Europe), où il se sont rendus en 1973, qu’ils ont lancé la première édition du salon à Angoulême en y conviant déjà de grands noms de la BD, tels que Hugo Pratt, André Franquin, Gotlib…
Le succès est immédiat, avec 10 000 visiteurs dès la première édition.
Depuis, le festival n’a cessé de grandir, de s’adapter au gré des évolutions du marché de la BD, jusqu’à devenir un évènement incontournable à l’échelle nationale et internationale pour les professionnels et amateurs du 9ème art.
La Région soutient le FIBD, par l’attribution de subventions de fonctionnement mais également en finançant les investissements majeurs de demain tels que le réaménagement d’une friche ferroviaire en un espace dédié aux cultures urbaines.
C’est dans ce nouveau lieu culturel d’Angoulême, Alligator 57, que le pavillon Manga City du FIBD (soutenu financièrement par la Région depuis sa création en 2019) prendra ses quartiers chaque année.