Un trésor cinématographique redécouvert à Châtellerault
Plusieurs films tournés à Châtellerault (86) en 1896 ont été retrouvés, un trésor cinématographique qui révèle des images parmi les plus anciennes jamais tournées en Nouvelle-Aquitaine.
Ce patrimoine unique a pu être sauvé grâce à un important travail de restauration mené par la CDNA (Cinémathèque de Nouvelle-Aquitaine), qui œuvre au quotidien à la collecte, la conservation, la numérisation, la restauration et la diffusion des archives audiovisuelles régionales.
Focus sur | Crue de la Vienne à Châtellerault
Derrière la caméra, Charles Arambourou, originaire de Saint-Junien, considéré comme le premier opérateur cinématographique du Poitou et l’un des pionniers du cinéma. Véritable aventurier de l’image, il immortalise la vie quotidienne de son temps, avec une sensibilité documentaire avant l’heure.
||| À consulter en ligne : Crue de la Vienne à Châtellerault (1896).
||| À Découvrir : les films du même fonds
À l’initiative de la Cinémathèque de Nouvelle-Aquitaine (Limoges), le Fonds Audiovisuel de Recherche (La Rochelle), La Mémoire de Bordeaux Métropole (Bordeaux), Trafic Image (Angoulême) se sont organisés en réseau, Vues du cap (Bassin d’Arcachon) et le CLEM Patrimoine (Pessac).
Sous l’appellation générique Mémoire Filmique de Nouvelle-Aquitaine les quatre partenaires mènent leur mission de collecte, sauvegarde et valorisation du patrimoine cinématographique et photographique de la région. Le site offre des milliers de films et de photos collectés par les membres du réseau.
À Limoges, le réseau est équipé d’outils professionnels de numérisation et de conservation financés par le FEDER, la Région Nouvelle-Aquitaine et le CNC. Il reste ouvert aux autres structures intéressées par la sauvegarde de la mémoire filmique.